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cinéman
42 abonnés
806 critiques
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4,0
Publiée le 8 août 2019
L'histoire réelle d'un schizophrène qui fut tout autant un génie tout au long de sa vie. On se laisse envoûter par l'intrigue, ses rebondissements et son dénouement rappelant quelque peu Shuffer Island. La réalisation est magnifique et le personnage principal particulièrement bien vieilli à la fin du film. Un hymne à la tolérance et une invitation à comprendre que la maladie mental n'empêche pas l'intelligence, voire le génie.
Réalisé par Ron Howard, metteur en scène de Apollo 13 et récemment de Au Cœur de l’Océan, Un Homme d’Exception n’est pas un mauvais film mais est incontestablement le moins percutant des longs métrages récompensés depuis le début des années 2000. Russell Crowe est cependant très convaincant dans son personnage de génie marginal et associable dont Cumberbatch s’est inspiré pour Imitation Game. Mais il manque quelque que chose, il manque un style, une originalité, une démarcation, une mise en scène particulière, une ambiance, une profondeur, il manque quelque chose pour que le film de Ron Haward soit réellement percutant ! Fincher avait réussi à faire de son film de schizophrène un chef d'œuvre, mais Ron Howard n'a malheureusement pas le talent du réalisateur visionnaire de Seven et se contente de signer un biopic académiquement irréprochable mais pas franchement original.
Les mathématiques sont un assemblage abstrait de symboles qui n’ont de logique que leur illustration aux yeux de tous. Le concept est un acquis pour nombreux d’entre nous qui possédons les outils et les bons réflexes afin de jongler avec. De ce fait, il faut savoir apprécier le travail de Ron Howard à sa juste valeur car il exploite le sens d’une adaptation comme un vraie leçon de cinéma. Après ses prometteurs « Backdraft » et « Apollo 13 », on se plonge dans les écrits du livre de Sylvia Nasar. Akiva Goldsman hérite ainsi du scénario et ses prédispositions dans le milieu de la psychanalyse le place dans une écriture immensément symbolique. On oubliera pour l’occasion, ses dérapages en cours de route car on nous démontre par la suite que l’échappatoire est toujours possible.
Tout l’acheminement vers l’ouverture d’esprit prend un sens nouveau aux côtés du génie et nobélisé John Forbes Nash Jr. (Russell Crowe). On y découvre que les conflits qui se multiplient, tant intérieurement avec ses projections qu’extérieurement avec ses relations proches, comme son épouse. A ses débuts, on le sent libéré et plein de vie. L’obsession et le challenge sont une force qu’il dompte aisément, appuyé par ses notions mathématiques. Il en profite pour forger sa gymnastique calculatoire l’ayant rendu célèbre par la suite. Mais la lumière l’éblouit peu à peu pour laisser l’ombre de lui-même prendre le dessus à un moment critique. Tranché entre la réalité et l’inconscient, la paranoïa du mathématicien devient un danger pour sa santé. Afin de se libérer de cette prison mentale, son parcours est marqué par des coups de pression qui altèrent directement le cœur. Cela nous place comme observateur par intermittence, puis on s’immerge dans son esprit chaotique. On se permet ainsi de juger les actes du concerné tels des psychologues en apprentissage. L’invitation est appréciable, si l’on se laisse guider par un protocole où la raison devrait prendre le dessus sur les sentiments. Mais comme le cinéma est un art ouvert parmi tant d’autres, il faut savoir faire la part des choses pour tendre vers l’équilibre.
A priori, le schéma tracé reste conventionnel et ne propose pas plus de surprise que prévu. Le spectacle se déguste dans l’écriture et le script, amenant suffisamment d’ambiguïté pour nous occuper à la réflexion. Même s’il arrive que certaines étapes de l’aventure de Nash semblent être survolées afin de mieux étudier son anxiété mentale, on se laisse séduire par le cadrage qui rythme notre visionnage. On prend notre temps, comme dans une longue équation, où on simplifie un maximum d’information avant de passer à la ligne. Au bout, la réponse tant attendue mérite que l’on s’interroge sur la démarche, car le résultat importe peu en un sens. D’ailleurs, les outils mis à disposition ne sont pas clairement exposés. Par analogie à la vie intime du génie, il n’est pas nécessaire d’en connaître davantage et on se satisfait de la maigre description à son égard. L’intrigue est épurée en formalité et propose une lecture sobre d’une maladie d’actualité.
« Un Homme d’Exception » démontre que la force de l’esprit renforce celle de l’espoir. Le message sur le dépassement de soi suscite bien des débats sur l’acheminement vers le succès personnel. Et voilà où se trouve la subtilité de ce film. La formule vers la guérison est universelle, tout comme la « Théorie des Jeux » que Nash a mise en place. N’oublions pas que chaque individu diffère d’un autre que dans l’esprit et physique. La détermination derrière est droit que chacun doit gagner, comme le respect envers ceux qui nous soutiennent ou qui nous oppresse. Si l’on parvient à trouver l’équilibre, selon l’affirmation de Ron Howard, on reste maître de notre destin et aucun obstacle mentale ne devient infranchissable. Il arrive même qu’ils nous aident à mieux appréhender un problème particulier comme un autre !
l'immense prestation de Russel fait mouche dans cette histoire basé de faits réels. L'un des plus beaux films de Russel Crowe. Avec en tête, Le grand ron Howard
Tiens, encore un Biopic ... Mais pas n'importe lequel, loin de là! En plus d'être intéressant et de narrer la vie d'un scientifique et mathématicien pas très connu, il s'attarde sur le phénomène de la schizophrénie de manière unique. Il rejette les idées reçues sur cette maladie et met à jour les difficultés psychologique et la lutte de l'individu atteint de schizophrénie. Le film ne concentre pas la totalité de son temps sur ce problème et nous présente par la même occasion la vie mouvementée et souvent dure d'un génie pas comme la autre, de ses ébats amoureux, de ses anxiétés, ses problèmes à communiquer mais aussi ses relations amicales, sa solitude et sa soif d'invention et de renommé. Bref, Un Homme d'exception peut se venter de réunir en un seul et même film tous les éléments permettant de faire une magnifique fresque tirée de faits réels, captivante de bout en bout. Si cette œuvre riche et forte est sans aucun doute la plus aboutie de Ron Howard, elle offre par la même occasion à Russel Crowe sa plus belle performance. Extrêmement juste, l'acteur sait se montrer tantôt rêveur, tantôt indigné, disposant d'une palette d'émotions très riche, lui qui est d'habitude assez inexpressif. Il se glisse avec merveille dans la peau de son personnage, torturé et presque autiste. Sa femme, Jennifer Connelly, est aussi belle qu'émouvante tandis que Ed Harris réussit toujours à tirer parti de son charme naturel et de sa classe naturelle. La mise en scène est quant à elle au diapason de l'esprit du film: vivante sans trop innover, subtile sans trop nous étonner. Les musiques sont elles aussi très sympathiques, sans parler de la reconstruction des décors et tenus d'époque, parfaite. Bref, ce film est un petit bijoux en son genre, presque grandiose, souffrant peut être d'un prévisibilité parfois gênante ainsi que d'une fin précipitée. Tout le monde s'y retrouvera cependant, et ce superbe drame de Ron Howard nous ferrait presque aimer les mathématiques. Presque.
Un acteur d'exception pour un film d'exception. Russel Crowe transcende son personnage, nous offrant l'un de ses meilleurs rôles. On regrettera toutefois que le dénouement final soit devenu une évidence à nos yeux dès la moitié du film. Le plaisir n'en est pas moins présent jusqu'à la fin.
Un homme d'exception est vraiment un film d'exception ! Sans parler des performances magnifiques de Russell Crowe, Ed Harris et surtout Paul Bettany, le film en lui-même est beau, très intrigant, bluffant ! Je comprend parfaitement son oscar et il devient déjà un des mes films cultes.
Par son grand talent, Ron Howard nous dévoile ici drame de qualité mettant en scène un Russel Crowe magistral, et profondément touchant en John Nash, et selon moi, bien meilleur qu'en Maximus. A voir absolument
"Un homme d'exception" film de Ron Howard récompensé de quatre oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur actrice) avec le très bon Russel Crowe dans le rôle de John Forbes Nash, un brillant mathématicien atteint de schizophrénie. Comme dans la plupart des films sur des savants célèbres (et c'est un peu dommage au fond), le film traite bien plus de la vie privée et de la maladie de l'homme que réellement des maths. De plus, même les films les plus connus qui traitent de la schizophrénie n'évitent pas les idées reçues sur cette maladie décidément mal connue, et c'est quand même pas mal le cas ici. Néanmoins, l'oeuvre est puissante grâce à sa mise en scène intelligente qui nous met pendant une heure dans la peau du malade, c'est bien filmé et la BO de James Horner, une de ses meilleures, rend le tout magistral. Les personnages sont attachants et très drôles, tous bien écrits et interprétés. On aurait pu éviter la fin classique, longue et mièvre et se contenter de nous montrer plus brièvement que l'homme a fini par accepter sa maladie et appris à vivre avec, mais on reste quand même sur une super impression avec ce thriller historique, romantique et dramatique, qui nous transporte et nous émeut.
Je crois qu'il faut être un admirateur de Russell Crowe pour vraiment apprécier ce film, moi ce n'est pas le cas j'ai trouvé ce film malgré des personnages intéressants trés ennuyeux. 11/20
Un homme d'exception peut-être, mais sans grand intérêt... L'histoire est intéressante et qui plus est inspiré de faits réels mais traitée avec tellement de monotonie que la fin m'a semblé trop loin. En résumé, le film était trop long et trop lent. Et Russel Crowe qui offre une sublime performance mérite mieux qu'un film où il ne peut exprimer l'étendu de son talent.