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Votre avis sur Les Graines que l'on sème ?
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Ce film, qui est un peu incandescent et peut paraître militant, est en fait très profond dans les questionnements qu'il soulève. C'est un film « coup de poing » non dénué de qualité sur le plan cinématographique. Tourné avec des élèves en option cinéma du lycée de Vitry sur Seine, ce film pose un regard critique sur l'évolution de notre société actuelle vu par des jeunes à partir d'un fait divers de fiction mais très ancré dans notre actualité. Le réalisateur montre très bien comment les jeunes de ce lycée vivent et expriment le deuil de leur camarade de classe pendant une garde à vue. J'ai bien aimé ce film pour la sincerité exprimée dans le jeu des jeunes actrices et acteurs de ce film.
Bernard CORIC
Bernard CORIC
Cinéphiles 44
Très proche du genre documentaire, “Les graines que l’on sème” est en réalité une fiction imaginée par des lycéens d’Ivry-sur-Seine lors d’ateliers organisés avec le Nathan Nicholovitch. Le scénario fait fortement référence au contexte du blocus du lycée où des jeunes avaient été placés en garde à vue suite à la découverte d’un tag “Macron démission”. Les jeunes scénaristes ont alors imaginé qu’une lycéenne du nom de Chiara, n’est pas sortie vivante de sa garde à vue. S'ensuivent des témoignages autour de l’enterrement de la jeune fille. Si les intentions sont bonnes, les discours minaudent beaucoup et chaque larme frôle la caricature.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Loïck G.
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un projet pédagogique du cinéma municipal Le Luxy, à Ivry-sur-Seine, en partenariat avec le Lycée Romain Rolland et les élèves de 1ère Littéraire option cinéma. Il raconte une histoire dont le fond demeure très réel. Le décès de prévenus lors de leur garde à vue dans un commissariat. Ici il s’agit d’une fiction à travers la mort d’une jeune fille mineure. Elle avait tagué « Macron démission ». Au-delà de la peine, de l’émotion, de l’incompréhension , ses camarades tentent de trouver les mots qui donneront un sens à leur douleur, à défaut d’une explication. Sur ce monde dans lequel on les enferme, où on leur interdit « de dire ce que l’on pense ». Comme un écho à « La Fracture » d’ « Un pays qui se tient sage ». Dans cette réalité, (cette vérité ?) toute l’ambiguïté d’un documentaire en sous-impression affleure . Comme une démarche éludée qui interdit de se projeter pleinement dans les faits , si ce n’est par l’interprétation parfaite qu’en font les « figurants ». Mais la charge est très démonstrative. Elle devient pesante.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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Chiara, lycéenne engagée et révoltée tague sur son lycée « Macron démission » lors d’un blocus. Placée en garde à vue, elle ne sortira pas vivante. C’est le point de départ de ce film réalisé comme un documentaire où ses amis racontent comment cet événement les pousse à réfléchir à leur engagement et à la manière dont ils perçoivent la société, et la violence de l’état. Un film qui questionne à l’heure où l’état a cherché à museler les contestations par une répression des mouvements sociaux fort.
Un chef d oeuvre humaniste, dépourvue d orientation politique tout en etant profondement engagé.
Un art cinématographie précurseur avec en theme de fond le Deuil et ses processus :
- Le Deuil de Chalara, une eleve, une amante... une amie
- Le Deuil d une jeunesse en perte de repere et dans l ambivalance entre espoir/engagement et resignation/peur
- Le Deuil de la perte de l innonce propre à la jeunesse avec un drame pour débuter l age "adulte" et ses choix / consequences (d ou le titre du film).
- Le Deuil d une société française providentiel, de son art de vivre, de sa democratie,...de ses services public et, tout particulierement de sa liberté d expression.
- Et bien sur, le Deuil des Agents de la Fonction Public dans une Education National qu ils ne reconnaissents plus et qui les aliennent.
film intense, sombre, subversif et hautement impactant au niveau psychologique.
POUR PUBLIC AVERTIT
Un art cinématographie précurseur avec en theme de fond le Deuil et ses processus :
- Le Deuil de Chalara, une eleve, une amante... une amie
- Le Deuil d une jeunesse en perte de repere et dans l ambivalance entre espoir/engagement et resignation/peur
- Le Deuil de la perte de l innonce propre à la jeunesse avec un drame pour débuter l age "adulte" et ses choix / consequences (d ou le titre du film).
- Le Deuil d une société française providentiel, de son art de vivre, de sa democratie,...de ses services public et, tout particulierement de sa liberté d expression.
- Et bien sur, le Deuil des Agents de la Fonction Public dans une Education National qu ils ne reconnaissents plus et qui les aliennent.
film intense, sombre, subversif et hautement impactant au niveau psychologique.
POUR PUBLIC AVERTIT
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