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Spider cineman
162 abonnés
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1,5
Publiée le 28 juillet 2021
En dehors d un début de témoignage de la compétition en natation, l histoire de cette compétitrice qui raccroche après les jeux olympiques ne raconte pas grand chose. Très banal, jeu d acteurs modeste pour servir un scénario écrit sur un timbre sans intrigue... il y a une chance que beaucoup s ennuie du début à la fin ...
Le film se résume à la scène de la machine attrape-peluche : on attend désespérément l'événement, qui, lorsqu'il se présente enfin, n'est pas exploité. Le supplice de la vacuité, où l'on ne cesse de tourner en rond à la manière d'un poisson rouge sur une musique d'aquarium.
Ce Film tourné façon documentaire, suit l'équipe de natation canadienne lors des JO de Tokyo. Sonia effectue des dernières moments au sein de l'équipe canadienne. Bien joué mais le scénario n'a rien de bien passionnant. On s'ennuie finalement assez vite. A moins d'adorer l'univers de la natation, passez votre chemin
A 23 ans, Nadia a décidé de se retirer des compétitions après les J.O de Tokyo. Elle se battra pour obtenir une médaille avec le relais 4X100 m 4 nages. Étrange sensation que celle de voir l'action du film se dérouler pendant les Jeux Olympiques de Tokyo, alors que l'on ignore encore 'ils auront bien lieu ... en 2021. Mais cette situation ne dessert pas Nadia, Butterfly puisque le ton n'est pas à la célébration de victoires mais à l'évocation d'une sorte de petite mort avec la fin de carrière d'une nageuse. Une athlète de eau niveau qui passe par tous les stades d'un deuil, dans un environnement où le collectif prime et où sa solitude est davantage ressentie. Il y a peu d'événements notables dans le film de Pascal Plante, une fois la course de Nadia achevée mais une sorte de spleen qui s'installe dans un cheminement presque documentaire. Tout est crédible dans ce long-métrage québécois, à commencer par la manière de filmer les compétitions. Les deux actrices principales ne sont pas des comédiennes professionnelles mais des nageuses canadiennes qui ont déjà brillé à des J.O précédents. L'authenticité est garantie mais en revanche le film patauge un peu dans des dialogues qui restent un peu en surface. Malgré tout, l'ambiance flottante, qui rappelle vaguement celle de Lost in Translation, est souvent convaincante.
Ce film "prometteur" est à fuir : vous ne manquerez rien à ne pas le regarder... Heureusement que les dialogues anglais sont sous-titrés pour une petite compréhension du dialogue. Ceux québécois sont incompréhensibles pour un français : ils auraient du être sous titrés également. Pour la trame du film c'est d'une banalité désobligeante digne de Cannes avec des longueurs à faire des siestes sans rien louper du scenario. Heureusement que le jeu des acteurs, en général, relève un peu ce film
On reste en partie perplexe quant à la sélection 2020 de ce film en compétition officielle au Festival de Cannes (plus un label puisque le festival n’a pas eu lieu cette année) pour représenter le Canada ou, plus précisément ici le Québec. En effet, « Nadia, butterfly », titre qui compile le prénom du personnage principal et de la nage qu’elle effectue lors des compétitions de natation, n’a clairement rien de transcendant qu’on l’apprécie ou pas. Et à la fin de la projection, on est plutôt dubitatif face à ce long-métrage qui n’est pas mauvais mais qui nage à vue et n’approfondit pas vraiment les thèmes et domaines qu’il entend nous présenter. Au point qu’à la fin on reste sur notre faim et qu’on a passé près de deux heures à la limite de l’ennui en se demandant ce qu’a voulu nous dire le réalisateur Pascal Plante.
« Nadia, butterfly » commence comme un film sur une nageuse de compétition puis dévie sur la vie des sportifs olympiques hors des compétitions. Ensuite on est dérouté sur quelques pistes concernant le fonctionnement des Jeux Olympiques. Et plane aussi tout au long du script les doutes du personnage principal quant au choix d’arrêter sa carrière ou pas. Ce dernier sujet semblait de loin le plus intéressant en parlant de remise en question, des doutes d’une athlète quant à son avenir ou encore la pression exercée sur une athlète sous couvert de compétition. Une vie dont on est plus vraiment maître. Mais le scénario du film effleure tous ces sujets sans aller au bout d’un seul. On en vient à s’interroger demander sur le but narratif et thématique de Pascal Plante. De plus, il étire certaines scènes plus que de raison (les séquences de la discothèque et de l’after par exemple ou celle de la pince à peluches). Le long-métrage est à deux doigts de virer dans le contemplatif totalement inapproprié au vu du ou des sujets voire du film naturaliste, ce qui en fait formellement un parti pris peu logique et raté.
Pourtant Plante sait filmer. Même si elles sont rares (peut-être trop et on est étonné de le dire car la natation ne semblait pas de prime abord le sport le plus cinématographique qui soit). les scènes de compétition tiennent en haleine et sont remarquablement filmées. Ensuite, la manière dont sont filmés Tokyo et les abords du Village Olympique, de manière froide avec des lignes de fuite géométriques au possible et des teintes ternes et grises, est admirable mais pas forcément en adéquation avec le propos. En résulte une œuvre hybride, le cul entre deux chaises et quelque peu amorphe, qui peine à véritablement passionner. Il y a de l’idée, un contexte original, de belles images et des actrices non professionnelles convaincantes mais « Nadia, butterfly » et ses longueurs qui ne mènent nulle part déçoit et ne passionne pas.
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