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Dois-Je Le voir ?
365 abonnés
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3,0
Publiée le 24 août 2021
A 23 ans, Nadia prend la décision controversée de se retirer de la natation professionnelle et de s’affranchir d’une vie de sacrifices. Après une dernière course, les excès cachés du Village olympique offriront à Nadia un premier souffle de liberté.
C’est une réalisation du Canadien Pascal Plante. Le film a reçu le Label « Les nouveaux venus » au Festival de Cannes 2020.
Deuxième film Québécois en deux jours, et cette fois-ci ce ne fu pas un coup de cœur. Sans le trouver mauvais, je dois dire qu’il était “juste” pas mal.
Coïncidence du calendrier, Nadia, Butterfly était sorti en plein milieu des Jeux Olympiques. Dans le film on sera d’ailleurs en plein cœur de Tokyo 2020. On voit tout de même le côté fiction car les tribunes sont remplies. Après, on ne va pas ressentir cette ambiance de compétition car tout va être concentré sur le début. Le but de ce drame n’est pas de nous faire vivre la pression olympique, mais plutôt l’état d’esprit de cette nageuse de 23 ans voulant tourner la page du sport professionnel.
On va donc s’intéresser à cette jeune Nadia et sa décision cruciale d’arrêter la natation. Alors que cet axe avait un énorme potentiel, je ne l’ai pas trouvé très bien exploité. En effet, à part les 2 minutes d’introduction, on n’a aucun recul sur son historique. Alors on se rend compte que la natation a une place prépondérante dans sa vie, mais difficile de visualiser à quel point. Est-ce qu’elle a un avenir en dehors de ça ? Est-ce que sa passion existe toujours ? On se pose logiquement plein de questions pour bien comprendre l’impact de cet acte. Le côté empathique manque grandement, empêchant la partie émotion de naitre réellement.
L’actrice Katerine Savard est pourtant assez convaincante. Son passé l’aide à avoir une certaine authenticité dans son rôle. En effet, dans la vraie vie, elle a eu une médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Rio 2016 dans le relais 4 x 200 m nage libre. Une ressemblance troublante avec le film. Elle n’est cependant pas la seule actrice du casting à être anciennement nageuse professionnelle à l’image d’Ariane Mainville, Hilary Caldwell et Cailin McMurray.
Sa bonne prestation arrive tout de même à rendre l’axe de sa réflexion un minimum prenant. On se prend à essayer de comprendre ce qu’il y a dans sa tête. L’histoire va tout de même un peu trainer en longueur. Tout se passe dans l’après course Olympique et on n’a pas l’impression que la situation évolue réellement. Dommage car cette sensation de surplace va rendre la fin du film un peu ennuyante. C’est sur le final qu’on se rend compte que le manque d’attachement avec Nadia est handicapant.
États d'âme des sportifs de hauts niveau ... Elle avait une dizaine d'années quand elle a été repérée par le coach aujourd'hui elle a une vingtaine d'années , les JO ... Les errances de la nageuse dans ce Tokyo pas encore masqué; les frustrations, les privations d'une vie , de quoi sera fait son avenir maintenant qu'elle arrête ? Je ne me suis jamais vraiment sentie concernée... je suis restée très spectatrice , c'est un peu long répétitif, lassant. Un bon point cependant le langage imagé du canada : c'est charmant mais pas suffisant.
En dehors d un début de témoignage de la compétition en natation, l histoire de cette compétitrice qui raccroche après les jeux olympiques ne raconte pas grand chose. Très banal, jeu d acteurs modeste pour servir un scénario écrit sur un timbre sans intrigue... il y a une chance que beaucoup s ennuie du début à la fin ...
4 768 abonnés
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1,0
Publiée le 23 août 2021
Je n'ai pas vraiment pu me rapprocher de Nadia et ressentir de l'empathie pour elle. Je peux voir le conflit intérieur de son personnage mais je ne peux pas vraiment le ressentir au plus profond de moi. Le film comporte de longues prises de vue qui sont parfois agréables mais parfois on a envie d'aller droit au but. Pendant plus de la moitié de l'histoire j'attendais que quelque chose de plus important se produise. J'ai pensé ou espéré que la tension qu'ils essayaient de construire mènerait à un développement du personnage et une conclusion du film mais non. Le jeu d'acteur est de la qualité habituelle des films Canadien qui est inférieur à celui de la plupart des autres pays. Et il n'y a pas d'intrigue du tout simplement des événements qui ne mènent nulle part. Et un nageur blanc au privilège très ingrat qui gagne les Jeux olympiques...
Le film se résume à la scène de la machine attrape-peluche : on attend désespérément l'événement, qui, lorsqu'il se présente enfin, n'est pas exploité. Le supplice de la vacuité, où l'on ne cesse de tourner en rond à la manière d'un poisson rouge sur une musique d'aquarium.
On plonge avec Nadia dans ce récit presque initiatique, où les époustouflantes scènes de natation laissent place à une déambulation dans Tokyo qui marque le premier jour du reste de la vie de Nadia. Un grand film, tout en subtilité, magistralement réalisé !
Ce film "prometteur" est à fuir : vous ne manquerez rien à ne pas le regarder... Heureusement que les dialogues anglais sont sous-titrés pour une petite compréhension du dialogue. Ceux québécois sont incompréhensibles pour un français : ils auraient du être sous titrés également. Pour la trame du film c'est d'une banalité désobligeante digne de Cannes avec des longueurs à faire des siestes sans rien louper du scenario. Heureusement que le jeu des acteurs, en général, relève un peu ce film