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    Last Words
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    CinÉmotion
    CinÉmotion

    185 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 octobre 2020
    Le synopsis m'a intrigué, la bande-annonce du film m'a convaincu mais en fait : non.
    L'histoire et l'idée était audacieuse, se projeter en 2085, dans un monde apocalyptique et détruit proche de celui que l'on connait sur la forme, sans effets spéciaux, dans un style très simple et surtout des rues de Paris en ruine rarement transposées de la sorte. J'ai compris les valeurs et les messages véhiculés ici ou là dans le film, sur le besoin de lien entre les gens, sur le fait que le cinéma rapproche les gens et laisse une trace indispensable de nos vies et de nos actes, sur l'écologie et la nature (le réalisateur est agriculteur à la base, ça se comprend).
    Mais alors qu'est-ce que le scénario est laborieux. Ça part dans tous les sens, c'est extrêmement long, des choses arrivent et se passent sans que l'on comprenne rien du tout. J'ai failli quitté la salle dans la dernière demi-heure, chose que je n'ai jamais fait de ma vie, mais je suis resté, comme pour espérer une fin qui annule tout mon ressenti global, mais non, rien n'y fait.
    Même l'arrivée de Charlotte Rampling ne change rien, j'ai presque eu mal pour elle de s'être embarquée dans ce film.
    L'une des seules choses que je souhaite souligner, c'est le charisme, la prestance du duo d'acteurs jouant Shakespeare et Kal. Ce dernier a vraiment un truc incroyable, une gueule, qui passe vraiment bien à l'image, et qui a vraiment capté mon attention tout le long.
    Il y a aussi de magnifiques plans de nuits, avec tout un jeu d'ombre et de lumières sur les silhouettes etc qui étaient magnifiques à voir en plein écran. Et globalement j'ai trouvé que c'était bien filmé et j'ai bien aimé toutes les références cinéphiles et l'hommage sous-jacent à l'importance du cinéma.
    Mais cela ne suffit pas. L'histoire et l'évolution de l'intrigue est aussi importante, et je trouve que l'écriture et la succession des éléments scénaristiques étaient vraiment catastrophique. Ou bien alors peut être que je ne suis pas en possession des codes pour les comprendre ou les assimiler, mais en tout cas ce n'était clairement pas une partie de plaisir pour moi, malgré de bonnes intentions et une idée originale.
    Alice025
    Alice025

    1 685 abonnés 1 371 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 septembre 2020
    Alors, je comprend le concept, le message que le film véhicule, sur l'agriculture, sur une forme d'amour du cinéma, etc etc, mais je n'ai absolument pas accroché. Film du style intellectuel et philosophique et d'une extrême lenteur sur les derniers humains sur terre, je pense qu'on adore ou on déteste. Pour ma part, c'est la deuxième option car pas du tout mon genre de film.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    kiki3364
    kiki3364

    38 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 octobre 2020
    Le concept du film est intéressant, le message véhiculé également mais alors ce film est long, long, long et tout ca pour pas grand chose.
    Le début est plutôt prometteur mais très vite, on se perd dans une lenteur qui n'en finit pas, et on décroche, jusqu'à la fin.
    Meme charlotte Rampling n'a pas réussi à sauver ce film. De beaux paysages ne suffisent pas à garder notre attention, la seule autre personne dans la salle avec moi s'est endormie à plusieurs reprises... dommage.
    traversay1
    traversay1

    3 654 abonnés 4 880 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2020
    Dans ce sous-genre qu'est le film post-apocalyptique, Last Words ne se situe pas dans la thématique la plus partagée, celle où les survivants s'entredéchirent, mais dans celle où l'on assiste aux derniers instants d'une communauté rassemblée, comme dans Le dernier rivage de Stanley Kramer. Conçue comme une œuvre conceptuelle, le film de Jonathan Nossiter, malgré quelques rares éclats, se perd assez vite dans des dialogues verbeux et redondants au milieu de déserts et de ruines façon carton-pâte (La Tour Eiffel, à moitié effondrée, fait sourire). Plutôt sinistre, Last Words n'intéresse que pour son éloge appuyé au cinéma (De Bunuel à Toto, en passant par Preston Sturges) dont on a du mal à croire qu'il pourrait sauver l'humanité. C'est juste la fin du monde et elle est très ennuyeuse et beaucoup trop longue au goût du pauvre spectateur qui ne peut que caresser l(espoir que tout s'achève le plus rapidement possible. Le jeu du débutant Kalipha Touray est à sauver, de même, dans une moindre mesure, que ceux de Stellan Skarsgard ou de Alba Rohrwacher. En revanche, Charlotte Rampling et surtout Nick Nolte, aux ricanements convulsifs, sont épouvantables. Et l'on passera sous silence les quelques scènes sexuelles, embarrassantes au possible.
    moket
    moket

    542 abonnés 4 352 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 septembre 2022
    Si la construction de ce monde post-apocalyptique et désert est saisissante et que le propos (laisser sa trace, trouver un sens à l'existence) est intéressant, le film est un peu trop particulier... S'il interpelle dans un premier temps, il finit surtout par ennuyer...
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mai 2021
    Que les films semblent longs parfois. C'est à peu près ce qu'on retient de ce "Last Words" aussi fastidieux que particulièrement arrogant. On comprend que derrière ce récit d'apocalypse, le réalisateur entend rendre hommage au cinéma. Le spectateur ne peut pas s'empêcher de soupirer qu'un tel hommage emprunte autant de détours, et surtout d'invraisemblances scénaristiques. Certes, la mise en scène ne se cache pas de faire allusion aux questions sensibles de l'immigration climatique. Mais le propos politique est vite évincé par des raccourcis du scénario profondément grotesques, et surtout une panoplie de personnages, sensés être sortis d'une catastrophe mondiale, qui ressemblent à des pantins ridicules, évidés de leurs cerveau, et atteints d'une sorte de virus qui les rend tous totalement stupides.

    On peine à se demander ce que Rampling est allée chercher dans cette histoire absurde. Elle incarne une dame âgée qui tressaute et sourit tout le temps. Il y a aussi le personnage incarné par le talentueux Nick Nolte mais qui est réduit à une caricature de lui-même. Bref, voilà un film qui ressort après des mois de pandémie et qu'on se serait bien passé de voir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    En 2086, la population mondiale a été décimée par une épidémie qui a asséché les sols et pollué les eaux. Une poignée d'humains a survécu parmi lesquels Kal qui, après la mort de sa sœur, quitte Paris pour Bologne en Italie. Il y retrouve dans les ruines de la cinémathèque, un vieil amoureux du cinéma (Nick Nolte) qui possède encore quelques bobines de films et qui incite Kal à fabriquer une caméra pour immortaliser la vie qui s'en va. Ensemble, ils se rendent près d'Athènes et y découvrent la dernière communauté humaine.

    J'ai toujours aimé les films post-apocalyptiques, les uchronies qu'ils envisagent (que deviendrait notre monde après une catastrophe planétaire ?), les drames poignants qu'ils permettent de concrétiser (quelle pulsion de vie nous animerait encore si nous étions le dernier humain sur terre ?). Dans ce genre là, mes films préférés sont, sans surprise, "Mad Max" (même si le tout dernier ne m'a pas autant enchanté que le tout premier), "La Route", adapté du chef d'œuvre de Cormac Mac Carthy, et "Les Fils de l'homme".

    En 2020, "Last Words" sort à pic qui imagine qu'un méchant virus attaquant le système respiratoire aurait décimé l'essentiel de l'humanité. Pourtant, son projet est bien antérieur au Covid. Il est adapté d'un roman de Santiago Amigorena publié en 2015.

    "Last Words" emprunte son esthétique à "Mad Max" : paysages désertiques, personnages loqueteux ; mais ce n'est pas un film d'action avec son lot de course-poursuites et de zombies cannibales. "Last Words" se veut plutôt un conte philosophique, une réflexion sur la capacité du cinéma et des images à créer du lien social.

    Son casting est un mélange cosmopolite d'acteurs de toutes origines qui déambulent en guenilles, comme des âmes en peine, dans les ruines de Paestum : un jeun Gambien dans le rôle principal, un Américain (Nick Nolte), un Suédois (Stellan Skarsgard), une Française (Charlotte Rampling), une Italienne (Alba Rohrwacher), une Anglaise (Maryam d'Abo qui fut jadis une oubliable James Bond girl aux côtés de Timothy Dalton)...

    La conclusion du film est pessimiste. Elle résonne peut-être avec l'expérience du réalisateur, Jonathan Nossiter, venu du documentaire (on lui doit l'excellent "Mondovino"), reconverti à l'agriculture biologique en Italie. Il semble être arrivé à la conclusion que le cinéma ne sert à rien. Bien triste constat....
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 390 abonnés 4 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    “Last words” est un film post apocalyptique qui nous plonge en 2085. La Terre n’est plus qu’un immense désert et les derniers survivants tentent de se rejoindre à Athènes. Kal semble être le seul survivant de la capitale française. Nous le suivons en chemin vers le sud, en Italie. C’est à Bologne qu’il rencontre un vieil homme qui a posé ses derniers bagages dans l’ancienne cinémathèque. Celui qui se fait appeler Shakespeare se projète de vieille bobines des films de Fritz Lang ou Buster Keaton grâce à un projecteur à pédales. Sous ses apparences d’adieu au cinéma, “Last words” intrigue les cinéphiles, mais sa fausse transmission par l’image s’avère être une entourloupe. La mise en scène est aussi laide que ses propos sont confus. Rien ne touche dans cette poésie fatigante ou alors, nous n’avons tout simplement pas compris le message.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    SH274
    SH274

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Il faut avoir une sensibilité artistique accrue pour saisir la profondeur du propos. Un bijou du cinéma, qui a réussi à nous emporter dans un tourbillon de sentiments, face à l’humanité dans sa forme la plus primitive. Une ode à l’humain et à sa créativité.
    Ce film divisera, mais les chefs d’œuvres le font toujours.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    382 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2020
    Il s'agit d'un film de science-fiction plutôt original et un peu déroutant sur les derniers instants de survivants sur la terre. Le scénario m'a cependant paru assez inégal malgré quelques séquences et réflexions intéressantes sur la fin de l'humanité à la gloire du cinéma qui permet de garder les traces du passé.

    Bernard CORIC
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    14 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 janvier 2023
    Je viens de voir ce film en DVD, que j'avais pris à la médiathèque de Cavaillon en voyant le nom de Jonathan Nossiter à la réalisation.
    Mais je ne peux cacher ma déception après avoir vu cet opus. C'est long, ça part dans tous les sens, Nick Nolte nous délivrant une de ses prestations "Bigger than Life" comme il le fait depuis de nombreuses années.
    J'espère que Nossiter va se ressaissir et nous convaincre de son talent avec un film beaucoup plus appréciable que ce "Last Words " !
    PHILIPPE P
    PHILIPPE P

    8 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2020
    Alors Last World, ce film vous allez aimer ou détester, voir quitter la salle comme je l'ai vu faire si vous êtes un peu étroit du cerveau .. En effet on vit une période de fin du monde entre 2084 et 2086.... Mais sans effets spéciaux !!! Aucun... Tout est trop vrai, trop crédible et parfois fou et loufoque .... Moi j'ai adoré, cet avenir annoncé colle à la période que nous vivons et du coup les valeurs prônées pendant une grosse partie du film m'ont rassuré.... Et si ça arrivait... Ben pourquoi pas me suis je dit ? Pour vivre ces moments si forts et si remis dans l'amour de l'autre sans contrepartie.... Un film futuriste plein de tendresse et d'amour, des scènes dures traitées avec finesse, par de scènes de violences, type les méchants voleurs prêts à tout pour survivre.... Beaucoup d'humour, beaucoup de richesse intellectuelle et morale et surtout un bel hommage au cinéma comme garantie de lien pour le futur.... Même après une fin du monde....
    Joh83
    Joh83

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    C'est glauque, c'est interminable! Et si je ne suis pas partie avant la fin, c'est seulement pour quelques personnages qui offraient une lueur d'espoir à ce scénario mortifère.
    hyukk
    hyukk

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 avril 2021
    Quel gâchis ! J'avais beaucoup d'espoir dans ce film et cette histoire, celle d'un monde post-apocalyptique où, au lieu de voir des groupes humains se battre les uns contre les autres dans une vision très hobbesienne de la société, des individus vivent en étant - dans une certaine mesure - solidaire les uns des autres. Couplé à un hymne au cinéma, on pouvait en attendre beaucoup.

    Hélas, ça ne prend pas. La faute en revenant à la réalisation.

    spoiler: C'est l'histoire de la fin de l'humanité et des derniers hommes sur Terre
    . Malgré le tragique et les petites touches : peu d'émotion arrive au spectateur. spoiler: Voir des personnes avoir plaisir à voir des séquences cinématographiques ne provoquent pas le même ressenti.


    Un symbolisme lourd et explicite par exemple : spoiler: la scène où Nolte dis pourquoi il est important de filmer comme si le spectateur ne pouvait pas le comprendre de lui-même
    ou l'exemple cité ci-dessus.

    La superposition entre ce que filme le personnage principal et le film en lui-même est gênant et naïf.

    Il y a un entre-deux entre d'un côté une communauté qui tente de survivre (le médecin qui tient un dispensaire, la fille qui cultive un jardin) et le désespoir de ce groupe se sachant condamner à brève échéance.

    Nolte et Rampling sont - au mieux - à côté de la plaque voire carrément ridicule (et j'adore Rampling) : le premier en vieux fou atteint de Parkinson ; la seconde en haillon à moitié folle. spoiler: Je ne parle même pas du fait qu'elle tombe enceinte...


    L'aspect matériel (dans la première partie) du cinéma (avec les bobines, le projecteur, la fabrication de pellicule puis de la caméra) est l'un des rares attraits du film. spoiler: J'espère seulement que ce film ne fera pas partie des dernières bobines de pellicule comme témoignage de ce qu'a été l'humanité
    .
    Manuel_adeyna
    Manuel_adeyna

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2020
    Ça commence comme un film de genre post-apocalypse dans le contexte du réchauffement. Paris dévasté ressemble à une ville du Sud de l’Europe, une sorte de ruine ensoleillée.

    J'ai souvent pensé à Pasolini en voyant le film, à la manière d'utiliser le montage comme un instrument de collage géographique : raccorder l'Afrique, l'Europe, le Moyen Orient dans une étrange errance qui comme chez Pasolini s'attarde autour des ruines de la civilisation méditerranéenne.

    Le personnage principal, un jeune Africain qui tente de rejoindre le Sud de l'Europe malgré la sècheresse et la faim, perd très vite sa soeur, qui se fait littéralement éventrer par des enfants curieux de savoir ce qu’elle a dans le ventre.
    Puis il voyage jusqu’à Bologne, où il rencontre un vieil archiviste incarné par Nolte, refugié dans les sous-sol d'une cinémathèque.

    C'est alors que le film bascule... L'enjeu est moins la survie que de trouver une réponse à la question "qu'est-ce ce qu'on fait quand il ne reste plus rien à espérer?"

    Nolte est extraordinaire comme homme entièrement seul, entièrement dévasté par le monde, qui ressasse dans les sous-sols d'un musée les images de l’histoire du cinéma. Il montre au jeune homme comment reconstituer une caméra à pellicule à partir d'une vieille caméra tombée en désuétude.

    Les deux protagonistes voyagent ensemble vers Athènes, où ils filment les derniers moments du monde, les histoires des derniers survivants de l'apocalypse, qui se sont retrouvés autour du Parthénon. Histoires de baise, de projection de films sur les ruines du monde grec, spoiler: histoires de virus pulmonaire arrivé de l'Est.

    Le film devient alors élégiaque, toujours un peu foutraque, mais tellement plein de tendresse, d'acceptation, de lucidité aussi sur la fin, que j'ai trouvé qu'on ne pouvait que l'aimer.
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