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À travers le destin des derniers représentants de l’humanité, Jonathan Nossiter livre un manifeste de la décroissance et une ode au cinéma de Vertov, Keaton, Buñuel... Le message passe, mais sans subtilité : ce drame pâtit de stéréotypes et d’incohérences.
Imaginé six ans avant la pandémie qui menace le 7e art comme passion collective et création individuelle, Last Words aurait pu être le film emblématique de nos temps troublés. Au lieu de quoi, aussi gonflé de symboles qu’un culturiste d’anabolisants, empêtré dans un propos obscur, il ne dépasse pas les limites du sous-genre dans lequel il évolue.
Nous aurions tant voulu aimer ce film, son amour absolu du cinéma, sa foi dans la vérité des images ; hélas, nous nous effondrons avec ses protagonistes mourants un à un faute d'avoir encore quelque chose à dire.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
La belle séquence de la fabrication du celluloïd n’est qu’un mirage, Nossiter évacuant toute approche matérielle de son film en faveur d’une vulgate intellectualisante qui n’est pas sans rappeler la prose de José Saramago. Le cinéma est icii un fétiche culturel mais point artistique.
Cette déclaration au cinéma, à son pouvoir mémoriel, est recouverte par l’effroi que suscite ce film de ténèbres nihiliste, qui plonge dans des gouffres où la culture rend son dernier soupir.
[...] le film se perd dans un ennui redoutable qui évoque certains films "arties" des années 70 voulant élaborer un futur flou à travers les tics et le toc de la Nouvelle Vague.
Nature hostile, sols asséchés, virus meurtrier : tout ce que prophétise le réalisateur de « Mondovino », reconverti dans la permaculture en Italie, semble aussi étayé que sa fable est pontifiante, disgracieuse et interminable. L’état de la planète a ses raisons que le goût artistique ignore.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
Le jeu tout à fait honorable de Kalipha Touray, un jeune réfugié gambien de 19 ans, qui fait ses débuts à l’écran, et la présence de Nick Nolte, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgård et Alba Rohrwacher ne parviennent pas à sauver le film du désastre.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Un ennui de plomb s'abat dès les premières minutes. Il ne quittera plus la salle. Le cinéma sauvera le monde, telle est la thèse. Sûrement pas avec des pensums comme ça.
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro
Avec son rythme languissant, ses théories fumeuses et ses incohérences, il n’évite pas le ridicule, si bien qu’on ne sait plus trop ce que veut dire le réalisateur.
CONTRE : Une explication à ce naufrage ? Nossiter s’acharne trop à vouloir placer au centre la mort imminente du septième art et ses derniers spasmes : fabriquer des images, coûte que coûte, jusqu’à l’agonie, demeure l’obsession improbable des personnages…
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Elle
Un magnifique film de fin du monde.
Franceinfo Culture
Le cinéaste relativise son pessimisme en percevant dans le cinéma une résilience salvatrice. Magnifique.
Le Point
Un hommage à la vie et un appel à la résistance.
Télé Loisirs
Mélancolique, tendre et poétique, cette vision de fin du monde est aussi une ode puissante au cinéma comme ultime refuge.
Télérama
POUR : Le sourire de l’impressionnant Stellan Skarsgård, en médecin bouleversé par une simple poignée de main, donne envie d’y croire…
aVoir-aLire.com
Jonathan Nossiter nous propose une vision apocalyptique et fascinante de la fin du monde.
Critikat.com
Au fil de cette épopée, Nossiter ne propose rien de moins qu’une allégorie des tourments de l'humanité.
Les Fiches du Cinéma
À travers le destin des derniers représentants de l’humanité, Jonathan Nossiter livre un manifeste de la décroissance et une ode au cinéma de Vertov, Keaton, Buñuel... Le message passe, mais sans subtilité : ce drame pâtit de stéréotypes et d’incohérences.
Télé 7 Jours
Ce conte étrange, déconcertant, rend aussi un hommage enflammé et poétique à cet art rassembleur qu'est le cinéma.
Voici
Une fable philosophico-écolo, hommage terrifiant à la vie, qui se mérite.
Le Monde
Imaginé six ans avant la pandémie qui menace le 7e art comme passion collective et création individuelle, Last Words aurait pu être le film emblématique de nos temps troublés. Au lieu de quoi, aussi gonflé de symboles qu’un culturiste d’anabolisants, empêtré dans un propos obscur, il ne dépasse pas les limites du sous-genre dans lequel il évolue.
Le Parisien
Le film de science fiction de Jonathan Nossiter réunit un joli casting mais est grêlé par des dialogues qui n’en finissent pas.
Positif
Une fable futuriste aussi chargée de clichés que de philosophie pâteuse [...].
Bande à part
Nous aurions tant voulu aimer ce film, son amour absolu du cinéma, sa foi dans la vérité des images ; hélas, nous nous effondrons avec ses protagonistes mourants un à un faute d'avoir encore quelque chose à dire.
Cahiers du Cinéma
La belle séquence de la fabrication du celluloïd n’est qu’un mirage, Nossiter évacuant toute approche matérielle de son film en faveur d’une vulgate intellectualisante qui n’est pas sans rappeler la prose de José Saramago. Le cinéma est icii un fétiche culturel mais point artistique.
Dernières Nouvelles d'Alsace
Cette déclaration au cinéma, à son pouvoir mémoriel, est recouverte par l’effroi que suscite ce film de ténèbres nihiliste, qui plonge dans des gouffres où la culture rend son dernier soupir.
L'Ecran Fantastique
[...] le film se perd dans un ennui redoutable qui évoque certains films "arties" des années 70 voulant élaborer un futur flou à travers les tics et le toc de la Nouvelle Vague.
L'Obs
Nature hostile, sols asséchés, virus meurtrier : tout ce que prophétise le réalisateur de « Mondovino », reconverti dans la permaculture en Italie, semble aussi étayé que sa fable est pontifiante, disgracieuse et interminable. L’état de la planète a ses raisons que le goût artistique ignore.
La Croix
Le jeu tout à fait honorable de Kalipha Touray, un jeune réfugié gambien de 19 ans, qui fait ses débuts à l’écran, et la présence de Nick Nolte, Charlotte Rampling, Stellan Skarsgård et Alba Rohrwacher ne parviennent pas à sauver le film du désastre.
Le Dauphiné Libéré
Un film de ténèbres nihiliste, qui plonge dans des gouffres où la culture rend son dernier soupir.
Le Figaro
Un ennui de plomb s'abat dès les premières minutes. Il ne quittera plus la salle. Le cinéma sauvera le monde, telle est la thèse. Sûrement pas avec des pensums comme ça.
Le Journal du Dimanche
Avec son rythme languissant, ses théories fumeuses et ses incohérences, il n’évite pas le ridicule, si bien qu’on ne sait plus trop ce que veut dire le réalisateur.
Mad Movies
Bref, la coupe est pleine en termes de prétention et de volontés pseudo-poétiques.
Ouest France
Peuplé de belles intentions, ce film d'apocalypse se fracasse sur son côté ultra-démonstratif et verbeux.
Première
Les séances de spectateurs éblouis sont assez répétitives, les scènes érotiques carrément gênantes.
Télérama
CONTRE : Une explication à ce naufrage ? Nossiter s’acharne trop à vouloir placer au centre la mort imminente du septième art et ses derniers spasmes : fabriquer des images, coûte que coûte, jusqu’à l’agonie, demeure l’obsession improbable des personnages…