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Jessie23
32 abonnés
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2,0
Publiée le 15 juin 2022
L'exemple typique du film poussé par toute une profession, avec une jeune réalisatrice supposément "géniale" et surtout pas aidée par ses deux parents célèbres. Honneurs de Cannes ("on sait jamais, on pourrait passer à côté d'un génie en herbe !"), critiques parfois dithyrambiques... Encore une fois, notes critiques 2 fois meilleures (même si pas terribles) que notes du public. Un résultat d'une platitude infinie, ça se veut mignon tout plein et ça n'est pas non plus désagréable à voir; ça n'a pourtant aucun intérêt ni cinématographique ni artistique sauf peut-être compléter la psychanalyse de l'intéressée. Elle va certainement se mettre à l'écriture après ça, comme elle a fait la série-tv, ou à la peinture, ça permet de bien libérer le mal-être existentiel d'une petite fille gâtée (mais chut, ne le dîtes pas !) qui ne doit rien à personne.
Cette critique au contraire de beaucoup d'autres que j'ai put voir ici ne sera pas une attaque contre la parentalité où le physique de Suzanne Lindon, cette critique est ici pour parler de son premier film en tant qu'actrice/réalisatrice
Le premier film était, est et sera toujours un exercice compliqué autant pour le créateur que pour le spectateur qui sera sur ses gardes à l'idée de recevoir au visage les premières tentatives, les idées parfois trop jeunes parfois trop ambitieuses et les maladresses, bref tout ce qui peut faire un premier film. Cette année 2021 se composant d'énormément de premiers films à venir, on retrouve des petits trébuchements chez Suzanne Lindon qu'on retrouvait (sans méchanceté de manière plus accentuée) également dans "garçon chiffon" de Nicolas Maury que beaucoup ont put découvrir récemment.
Suzanne Lindon ne cherche pas à s'aventurer sur des terrains qu'elle ne connaît pas, et au risque de se voir critiquer reste dans une représentation d'un quotidien qu'on imagine être un décalque du sien, notamment concernant les relations parentales. Entre le peu de décors très parisiens et une ambiance cinéma années 80 (le travail des costumes, la représentation d'un personnage adolescent fragile mais qui s'ennuie à l'image de Sophie Marceau dans ses premiers rôles, le poster de "Suzanne" de Pialat), le film semble se créer un cocon cinématographique figé dans un temps lointain où enjeux, caractères et moralités nage dans une représentation quarantenaire du cinéma français, ce qui en fera criser certains.
Les interprétations sont plus qu'honorables sans transcender les méthodes, le travail de la lumière et de la texture des matières (la nourriture, la peau) est fort joli et le mood du film n'est pas plombant de par sa légèreté. Il semble cependant qu'arriver dans la dernière ligne droite, la structure narrative plutôt clair durant les 50 premières minutes du film se brouille dans sa dernière demi-heure, créant un sentiment d'une conclusion trop vague sur le coup, à l'image de "un printemps à Hong-Kong" sorti la semaine dernière.
"Seize Printemps" n'est pas un film qui accordera confirmation au statut de future réalisatrice prolifique pour Suzanne Lindon, mais qui obtiendra chez certains un regard d'espoir plein de potentiel pour ses futurs films. Une fois sorti de ses repères adolescents, il sera intéressant de voir si les qualités qui se démarque de ce premier film parfois maladroit se retrouveront dans son prochain projet, de manières plus structurées et accomplies, on peut l'espérer
J'ai adoré, je trouve cette jeune femme sensible et talentueuse L'éreinter par des critiques négatives en citant son ascendance n'est pas très digne Suzanne Lindon est aussi une merveilleuse actrice de la série "en thérapie" Alors, longue vie artistique à Suzanne!!
C'est rarissime que je quitte la salle avant la fin d'un film lorsque j'ai choisi d'aller le voir et payé ma place. Hélas...c'est la seule chose à faire avec "Seize printemps" !! C'est indécent qu'une telle "chose" ait été sélectionné à Cannes et puisse faire le tour du monde. Encore plus indécent, c'est la promotion et la couverture médiatique dont mademoiselle Lindon a bénéficié.
AU début je me suis dit que ça ressemblait tout à fait aux films nombrilistes où l'acteur principal est aussi le réalisateur, puis voyant cette jeune femme inconnue, je me suis demandé qui pouvait vouloir raconter une histoire aussi inintéressante, extrêmement mal filmée, et mal scénarisée avec des dialogues aussi soporifiques. Une femme de cet âge, filmée par un homme aurait dû avoir beaucoup plus de scènes à moitié nue ou en petite culotte. Filmée par une femme aussi, d'ailleurs. Donc, ça devait forcement être un réalisateur débutant mais qui... Puis au nom "Lindon" je me suis demandé si c'était possible d'être fille d'acteur et de n'avoir aucune base et si peu de talent et, au final, fille de DEUX acteurs assez expérimentés, c'est pire que tout ! Là, il faut vraiment changer de métier.
Détesté par les uns, pardonné par les autres, “Seize printemps” fait doucement parler de lui par l’omniprésence de Suzanne Lindon, fille de Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon. Pour son premier long-métrage, la jeune majeur se place également devant l’écran pour décrire les tribulations d’une adolescente entre le lycée, la famille, la musique, la lecture et Raphaël, un comédien de théâtre de trente-cinq ans. Si on peut constater de nombreux essais dans la mise en scène, on relève malheureusement beaucoup de failles. On regrette énormément que la cinéaste n'ait pas fait un choix décisif sur la qualification de la relation entre la jeune fille et l’adulte, qui aurait offert une direction à l’intrigue. La très courte durée du film ne suffira pas non plus à nous faire ressentir l’ennui dans un rythme trop apaisé. Les idées sont pourtant là et Suzanne Lindon apprendra certainement de ses erreurs pour nous présenter un second long-métrage plus rythmé et avec de la profondeur dans les séquences. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Suzanne, 16 ans, s'ennuie. Elle vit harmonieusement avec sa soeur et ses parents mais le lycée et les gens de son âge ne l'intéressent pas. Sur le chemin des cours, elle rencontre un beau jeune homme qui semble lui aussi se sentir seul.
Suzanne Lindon réalise et joue son premier film, fait de beaucoup de silences, de timidité, de moments de grâce et de délicatesse. Elle s'entourent de comédiens au jeu élégant (Arnaud Valois, Frédéric Pierrot, Florence Viala, Rebecca Marder) et joue, avec ses faux airs de Charlotte Gainsbourg, époque "Petite voleuse", parfaitement l'adolescente tout en gaieté et langueur. Christophe, Vivaldi et une chanson originale de Vincent Delerme accompagnent musicalement ce premier amour troublant et empêché.
Il se dégage de ce film, certainement pas parfait, une émotion qui emporte sans qu'on ne sache très bien pourquoi. Un effet diabolo... grenadine.
Le passage de l adolescence a déjà été traité au cinéma : l effrontée, et la fille de Sandrine Kiberlain n est pas sans rappeler celle de Jane Birkin. On pense à Diabolo menthe remplacé par le diabolo grenadine peut être parce que la couleur rouge plait davantage. L âge où les rêves font des bulles. C est un sujet convenu traité ici avec beaucoup d originalité de délicatesse de poésie et de pudeur. Une jeune fille a envie d'être adulte d aimer comme une grande personne. L adulte voudrait sans doute retrouver l émoi de sa jeunesse. Mais quand le rideau tombe la pièce est jouée. On aura incarné notre personnage avec plus ou moins de réussite. Déjà bien si on était plus acteur que simple spectateur.
J'ai vu ce film en ayant d'abord lu les critiques à son sujet ainsi qu'en voyant la bande annonce ! C'est vrai qu'il ne se passe pas grands choses si ce n'est rien, très peu de dialogue, des échanges entre les deux acteurs principaux en deux ou trois mots et un sourire, des scènes de solitude et de tristesse coupées beaucoup trop rapidement nous emmenant sur tout autre chose trop vite ce qui nous empêche de nous attacher au personnage principal. Et un manque de tonus de par des dialogues quasi inexistants. Il faut tout de même rappeler qu'il s'agit du premier film de mademoiselle Lindon, la réalisation reste très bonne et la bande originale plutôt sympa nous permet de nous plonger un peu plus dans l'œuvre... Mais cela passe tout d'abord par un scénario bien travaillé et riche ce qui n'est pas le cas ici. Je ne dirais pas que c'est trop tôt pour faire un film mais avec un peu plus d'expérience et un travail beaucoup plus important sur le scénario le film aurait pu etre très intéressant. À voir dans ses prochains films...
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1,0
Publiée le 14 août 2022
Il est aujourd'hui difficile d'être original dans le film sur l'adolescence, mais chaque nouveau metteur en scène (même fils de, et fille de) y fait ses classes! Suzanne Lindon, 21 ans, a mèdiocrement passè son examen de rèalisatrice et certaines sèquences de "Seize printemps" (2020) laissent perplexe! On cherche vainement dans ce film de bobo parisienne mielleux des èlèments qui puissent soutenir notre intèrêt! Ce n'est certes pas dans une interprètation un peu à côtè (ou jamais dedans) qu'on le trouvera, pas davantage dans les dialogues bancals, mais sans doute dans la dèlicatesse de la mise en scène avec d'inoubliables chansons de Christophe! On mettra de côtè la couverture mèdiatique de ce premier long à petit budget qui, au fond, a peu d'importance! Suzanne Lindon, actrice, a beaucoup moins de talent que Suzanne Lindon, rèalisatrice! C'est indèniable! Eh oui, on ne peut pas être bon(ne) sur les deux tableaux sauf exception (cf. Xavier Dolan)...