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    Seize Printemps
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    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2021
    Dans la pléthore de bons films sortant chaque semaine, il est très surprenant de voir un film fait par une très jeune femme de 21 ans pour raconter son ennuyeuse adolescence de 15 ans avec ses émois platoniques. Est-ce un caprice ? Les parents, acteurs, n'ont pas alerté leur fille ? Pourquoi une productrice a-t-elle pu accepter un film avec aussi peu de matière ? Et de plus, pourquoi tourner un tel film dans Paris dans un quartier touristico-cultureux exposant ce film à la vindicte anti-bobo-parisianiste ?
    Pourtant, Suzanne Lindon a des qualités : le jeu est juste, la voix délicieusement grave, le minois agréable.
    Mais pourquoi donc personne ne l'a alertée du danger de faire çe film ? Incompréhensible. Suzanne Lindon est à retrouver par ailleurs actrice dans les 2 Alfred sortant cette semaine.
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 067 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2021
    Quelle sensibilité! Elle est d'une timidité adorable...
    Danser sur le Stabat Mater de Vivaldi est une sacrée trouvaille émotionnelle!
    Danser dans la rue sur Señorita de Christophe est un petit bijou de scène qui exprime parfaitement la joie intérieure face à cet amour naissant, à la fois candide et profond.
    Beau film sur le vague à l'âme...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juillet 2021
    Ce film est sincèrement ennuyant ! On a l'impression qu'il dure 3h... Je pensais qu'on aller voir sa vie d'adolescente (petit copain, amie, lycée...) Et se n'est absolument pas le cas.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2021
    Suzanne a seize ans et Suzanne s'ennuie. Elle vit à Paris avec ses parents et sa sœur cadette un appartement cossu d'un immeuble bourgeois sur la butte Montmartre. De ses camarades, elle ne partage ni les joies ni les peines.
    Son cœur s'emballe en croisant, sur le chemin du lycée, devant le théâtre de l'Athénée, un acteur. Arnaud a le double de son âge. Entre la jeune fille et le bel acteur, le coup de foudre est immédiat et réciproque.

    Il y a deux façons de critiquer le premier film de Suzanne Lindon. Une très méchante et l'autre très gentille.

    La très méchante se moquera du sujet archi-rebattu de ce film. Les émois d'une jeune fille en fleurs ont en effet déjà été filmées sous toutes les coutures : "Adieu tristesse" (Suzanne partage avec Cécile, l'héroïne du roman de Sagan adapté par Preminger, une maturité curieuse), "La Boum" (elle est comme Vic une adolescente rieuse élevée dans un milieu aimant), "Diabolo menthe" (Suzanne consomme avec un charme désuet des diabolos grenadine), "À nos amours" (Dominique Besnehard, qui joue un second rôle dans "Seize printemps", y faisait ses débuts d'acteur et Suzanne en conserve dans sa chambre un poster), "L'Effrontée" (avec Charlotte Gainsbourg, une autre enfant de stars)... la liste est longue et cette généalogie pesante à qui prétendrait y ajouter sa trace.

    Le critique malveillant évoquera une autre généalogie : celle de la réalisatrice, fille de Vincent Lindon et de Sandrine Kimberlain, dont elle a hérité de la silhouette interminable et de la démarche girafique. Son film aurait-il pu être financé, tourné, sélectionné à Cannes en 2020, distribué en salles, si quelques bonnes fées ne s'étaient pas penché sur son berceau, s'interrogeront-ils fielleusement. Et le critique malveillant de pointer, au surplus, le contrat qui unit la jeune actrice-réalisatrice à Chanel dont elle porte avec une élégante décontraction les dernières créations "streetwear".

    Le critique bienveillant avait bien sûr cette généalogie en tête en entrant dans la salle. Mais il ne l'a pas laissé hypothéquer l'opinion qu'il était en train de se faire du film qu'il regardait. Bien sûr, s'il avait été raté, il en aurait fait un argument à charge supplémentaire pour l'assassiner. Mais, que diable ! On a le droit d'être fils ou fille de stars ET d'avoir du talent !

    Tel est le cas de Suzanne Lindon dont le film m'a touché.
    Certes, son sujet n'est guère innovant sinon passablement casse-gueule. mais la façon dont elle le traite est juste et sensible.
    Il n'y a rien de gras dans ce film de soixante-quatorze minutes à peine. Aucun rebond dramatique, aucune tension familiale. On est loin de Pialat et de ses hystéries à huis clos. Car Suzanne est une fille équilibrée. Elle entretient avec ses parents une relation confiante et complice. Elle sort de l'enfance et vit ses premiers émois amoureux avec un mélange terriblement contemporain d'ingénuité et de maturité.
    Suzanne Lindon se concentre sur son sujet et le traite sans s'en écarter, au risque assumé de l'insignifiance. Elle le fait en usant d'un artifice charmant : celui de la comédie musicale avec l'insertion de trois numéros chorégraphies  très réussies. Seule ou en duo, Suzanne Lindon y danse sur la musique de Christophe ou de celle, bouleversante, du "Stabat Mater" de Vivaldi. C'est encore elle qu'on entend chanter le générique de fin sur une musique originale de Vincent Delerm.

    Rempli de préjugés en rentrant dans la salle, j'en suis ressorti charmé et transporté par la grâce de ce film touchant qui a ressuscité le vert paradis de mes amours enfantines.
    emmanuelbobo ..
    emmanuelbobo ..

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 octobre 2021
    Beaucoup de dialogues incompréhensibles. Le cinéma se passerait-il des qualités de diction du théâtre ? Ce film n'est pas très intéressant car il manque de véracité. La fille qui demande à son père comment réparer un moteur ou s'il préfère les filles en jupe ou en pantalon, c'est un peu n'importe quoi. Tout cela est un peu trop bobos des villes et le castings est franchement moyen. Désolé pour la miss Lindon mais il ne suffit pas d'être la fille de pour...
    Comment ce film a-t-il pu se faire. Dialogues et réalisation assez mauvais et comment et pourquoi ce film avait-il pu être sélectionné à Cannes ?
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 octobre 2021
    Que dire de plus si ce n est d un vide et d un ennui abyssal.. Mlle Lindon se veut certainement un mix entre Charlotte gainsbourg(l effrontée) et sophie marceau(la boum) mais il faut qu elle redescende car c est tout sauf cela !
    je trouve absolument scandaleux que ce film ai eu la promotion qu il ne mérite pas.. Bref que du vide et une perte de temps
    yeepee
    yeepee

    24 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Je n'ai pas caché ma joie à voir ce film, tout autant que les critiques hystériquement négatives des militantes féministes de service: pensez-donc, une jeune fille qui s'en amourache d'un homme plus vieux qu'elle, quelle honte ! Un petit bonheur! ^_^
    leen'o'lantern
    leen'o'lantern

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juin 2021
    Un film fade, qui dépeint la réalité biaisée d'une fille de qui n'a rien vu de la vraie vie. Le film n'a pas d'âme, il ne s'en dégage rien, il est même narcissique à l'image de la réalisatrice qui s'est crue capable de réaliser quelque chose de bon sans aucune expérience, avec le simple pouvoir de l'argent et des connexions. Le thème de ce navet est juste horrible (la banalisation des relations toxiques, on en parle ?) et il ne mérite aucune entrée au cinéma.
    Cinememories
    Cinememories

    480 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 juin 2021
    C’est à 19 ans que naît une apprentie cinéaste, dont l’imaginaire laisse de la place pour se projeter et nous emmener vers un premier émoi sentimental. Suzanne Lindon préfère sans doute laisser son nom de famille derrière, elle, mais c’est un appuie évident qu’elle assume peu et cela se ressent de bout en bout. La jeune demoiselle, cherchant ses aises et surtout une forme d’indépendance se laisse submerger par une mélancolie, maladroitement interprétée et développée, dans la souche urbaine qu’est Paris, ou plutôt les quelques rues qu’on nous dévoile. Cela peut garantir une certaine sensibilité dans une approche des plus étroite, mais ce ne sera que rarement en la faveur de cette dernière, qui a des difficultés à catalyser l’obsession à l’écran.

    Nous avons donc Suzanne, seule dans son envie de grandir trop vite et qui préfère sauter des étapes afin de tutoyer la maturité. Pourquoi ne pas pleinement l’enlacer dans ce cas ? Elle le fait, mais tout en gardant ce point de vue à hauteur d’adulte, qu’elle ne maîtrise pas entièrement, bien qu’un peu d’audace soit le bienvenu. Non pas que ce soit inintéressant, mais il y a quelque chose de creux et naïf dans cette démarche ultra référencée et maintes fois revisitée. Que reste-t-il donc ? En multipliant les tâches, de l’écriture à la réalisation, puis au premier rôle, elle passe à côté d’une forte énergie, qui salue poliment le spectateur dans des scènes dansées. Mais là encore, ce qu’elle recherchait de sensuelle se raidit à vue d’œil et ne fait qu’irriter, au lieu d’émouvoir. La partition de Vincent Delerm, nous revient pourtant en boucle, avec une sincérité et une douceur, qui n’entre jamais en phase avec le jeu ou la mise en scène de la cadette des Lindon.

    Quelques idées trébuchent alors dans un tourbillon de peines, propre à l’adolescence, où la caméra ne nous laisse entrevoir que son aspect intemporel. Un foyer pour se recueillir et un monde à explorer, à apprivoiser, tout comme des sentiments, qui offrent une soudaine envie de déguster un diabolo grenadine. Du moins, c’est l’intention de l’œuvre. Lorsque Suzanne regarde dans son reflet, elle s’identifie au personnage d’Arnaud Valois, comédien de théâtre, lassé de se répéter et lassé de remonter sur scène tous les soirs, sans l’espoir de se réinventer. Ne sachant plus endosser le rôle d’un adulte, lui aussi se perd aux abords d’une brasserie. Une relation sucrée se dessine dans la foulée, où les lectures de la jeune femme témoignent d’un désir, celui de rendre hommage, à travers une forme de communication qui perd ses marques. La confusion rentre ainsi en conflit avec des métaphores illisibles ou muettes, chose qui trahit l’ambition d’un scénario, qui tient à peine sur ses pattes.

    « Seize Printemps » aurait probablement été plus pertinent dans un format court, afin de cristalliser cet ennui et ce paradoxe existentiel entre deux générations, auxquels nous ne sommes jamais conviés. De même, les « adultes » ne sont jamais réellement sollicités pour leur complexité ou leur regard direct dans une relation, inévitablement toxique et malaisante. Ce n’est plus de l’amour qui est décrit, mais bien une célébration pour un cinéma qui dépasse les intentions d’une réalisatrice, qui recule face à la témérité des sensations.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    684 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2021
    Il n’est pas nouveau que les procès d’intentions et les attaques ad nominem, menés au nom de la lutte contre ce que l’on désigne volontiers par les termes d’élitisme et de népotisme, se substituent au jugement critique d’une œuvre. Il est, en revanche, plutôt alarmant de constater la naissance d’un lynchage médiatique massif causé par un nom – Lindon, en l’occurrence –, par un milieu socio-culturel – la bourgeoisie parisienne – et par ce qu’ils représentent tous les deux dans le paysage audiovisuel français. Que Michèle Laroque creuse le sillon médiocre de son premier long métrage avec Chacun chez soi (2021) ne semble troubler personne. Qu’Éric Lavaine s’offre le luxe d’une suite à son piteux Retour chez ma mère (2016) ne scandalise pas. Mais qu’une « fille de » daigne écrire et réaliser son premier film sans jouer la carte de la comédie populaire bas de gamme, qu’elle ose le mélange des genres et des influences, la peinture d’une relation complexe qui échappe en partie aux codifications actuelles – nous sommes loin des produits qui vomissent leurs thèses bon marché pour appâter un spectateur en quête de morale –, la construction d’une forme en échos forte de répétitions, d’incessants mouvements d’entrées et de sorties pour incarner à l’écran l’instabilité émotionnelle de l’héroïne, ça ne passe pas. On crie au scandale. On s’offusque. Le film a-t-il seulement été vu ? vu pour ce qu’il est, à savoir une première réalisation maladroite mais dotée d’audaces et d’une justesse tonale appréciable ? Il faut que Suzanne Lindon soit remerciée pour plusieurs raisons, dont la première tient au regard qu’elle porte sur cette période difficile qu’est l’adolescence ; un regard d’adolescente sur l’adolescence, en somme. Nous retrouvons un appétit de véracité et d’éclat similaire à celui qui définissait les débuts de Xavier Dolan ; d’autant plus que la forme constitue également le laboratoire d’une retranscription hasardeuse d’une intériorité elle-même étrangère aux autres, une intériorité qui ne se livre pas et dont l’opacité demeure à l’image. Nous nous attachons au personnage parce qu’il est différent mais jamais rejeté pour sa différence, déjouant l’écueil du manichéisme et du dolorisme que l’on observe si souvent et qui insupporte tant. Au contraire, ici la différence se conjugue et les solitudes se conjurent dans un amour impossible qui se passe de mots, qui échappe aux conventions et qui s’ancre dans un lieu précis, un théâtre, telle une mise en abyme de l’artificialité congénitale de l’œuvre elle-même qui extériorise les élans amoureux par des chorégraphies et des morceaux de Christophe. L’importance accordée aux acteurs, la place laissée au silence et à l’étrangeté, le nombre réduit de décors, tout cela n’est pas sans évoquer le cinéma de Marguerite Duras ; une référence de fond que Suzanne Lindon n’explore pas jusqu’au bout. Nous regretterons alors que les références finissent par saturer la romance et que la relation entre les deux protagonistes principaux manque d’incarnation ; pourtant, Seize printemps n’en demeure pas moins une proposition de cinéma intelligente et audacieuse qui aborde le cinéma comme un art à expérimenter. Aussi, avant de disqualifier une œuvre sous un prétexte prétendument moral ou idéologique, il convient de la voir pour ce qu’elle est ou de s’abstenir de la critiquer par souci de rejoindre la bien-pensance du moment.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    372 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    C'est avec curiosité et intérêt que j'ai visionné ce film d'une très jeune réalisatrice, scénariste et actrice de 20 ans et enfant de la balle, comme on dit, puisque fille de Vincent LINDON et Sandrine KIMBERLAIN.
    Et le film est plutôt bien réussi et justifie bien sa désignation à la sélection officielle du festival de Cannes 2020. En effet, la réalisation avec de courtes séquences est efficace et bien maîtrisée.
    Le scénario, plein de subtilités et réaliste, traduit bien les émois et les tourments de cette jeune fille de 16 ans dans sa relation amoureuse avec un jeune adulte de 35 ans qui, par ailleurs, interprètent parfaitement leur rôle respectif. La bande-son du film composée de la musique de Vincent DELERM et des chansons de CHRISTOPHE est très appropriée et accompagne agréablement ce film.

    Bernard CORIC
    jeanpV
    jeanpV

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2021
    Le portrait subtil de cette jeune fille désireuse de dépasser l'adolescence et devenir femme est particulièrement attachant. Parfois gauche, parfois aventureuse, l'héroïne séduit par cette recherche toujours délicate de s'ouvrir à la vie et à l'amour, qui la métamorphosera. Elle conduit en elle cette envie grandissante avec une grâce qui ne se dément pas. Ce premier film est d'une rare beauté, tant il est toujours juste et émouvant. Je comprends que le père de la jeune réalisatrice ait eu les larmes aux yeux après avoir vu le film : celui ci révèle l'ineffable beauté d'une adolescente devenant femme.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    49 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 janvier 2022
    La seule bonne nouvelle de ce film est qu il dure moins d’1h15 … la mauvaise, c’est que son scénario pourrait tout juste remplir un court métrage de 15 mns. La demoiselle y va carrément dans le décalque de Charlotte G. Et cumule les rôles de scénariste, réalisatrice, actrice principale, et interprète de la chanson du générique. Et la, je pense à tous ceux et celles qui rament des années pour trouver une production pour leur premier court métrage. Tristesse …
    Jean M
    Jean M

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2022
    Très remarquable film de printemps de la vie!!
    Fin, subtil,, sensible,intelligent, plein de mélancolie active et joueuse, fragile et forte dansante et reflexive
    Très prometteur
    dominqiue-paule Decoster
    dominqiue-paule Decoster

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    J'ai beaucoup apprécié la juste pudeur de ce film qui rend la difficulté de la différence d'âge au sein d'une relation amoureuse sensurable par les regards de la société.
    Magnifique premier coup Madame !
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