Bon film sur une situation malheureusement connue à travers le monde. La pollution et les rejets toxiques. Un film qui fait réfléchir sur le bien-fondé de ces usines polluantes qui sous couvert d'emplois sont prêtes à sacrifier la santé de leurs employés et des riverains. Dans la lignée des films américains (Dark Waters, Erin Brockovich), comme quoi en France aussi on peut faire des films de ce genre. Les acteurs sont très bons et la complexité de la relation père-fille renforce l'intérêt du film. 15/20
j'ai cru voir un téléfilm sans réelle utilité Le film est plat Le jeu d'acteur est au ras des pâquerette l'intrigue ne prend pas. beaucoup de poncifs je déconseille
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4,5
Publiée le 21 août 2021
Ce que j'ai aimé dans Rouge c'est qu'il n'y a pas de point de vue didactique je veux dire qu'il n'y a aucune intention de vous enseigner quoi que ce soit ou de vous dire qu'une usine est destinée à augmenter la pollution ou que le but du journaliste est de bloquer le système économique. Les deux points de vue sont exposés dans cette histoire. Il y a une bonne étude de caractère aussi bien qu'un peu lisse prévisible et trop française peut-être. Sami Bouajila est remarquable tout comme Olivier Gourmet dans le rôle du grand cadre de l'entreprise. Je terminerai en disant que dans ce genre de dossier il faut choisir entre l'économie l'emploi, l'entreprise et la santé, l'écologie, la protection de l'environnement. On ne peut tous pas avoir malheureusement. Vous voyez un problème très simple mais malheureusement sans aucune solution. C'est une simple question de priorité et cela dépend des individus et de ce qu'il pense. L'écologie, la santé ou l'économie c'est exactement la même chose cela dépend des individus et de ce qu'il pense...
"Rouge" narre le dilemme (quasi) cornélien que vit "Nour" (Zita Henrot), trentenaire qui a dû quitter son emploi à l'hôpital, parfaite lampiste après la mort d'une vieille dame oubliée dans un couloir, et que son père, "Slimane", employé modèle et populaire délégué du personnel dans une usine chimique (Sami Bouajila), a réussi à y recaser comme infirmière. La jeune femme va en effet rapidementspoiler: lister toute une série d'irrégularités côté "hygiène et sécurité" chez "Arkalu" (qui passe de main en main depuis au moins 20 ans), sa rencontre avec la journaliste pigiste "Emma" (Céline Sallette), très impliquée côté écologie, l'amenant à s'intéresser de près au problème des "rejets" (de vilaines boues rouges) de la fabrique. Ce qui revient à dénoncer les pratiques de la direction, avec preuves (Olivier Gourmet aux commandes - rôle très épisodique), et donc soulever un vrai "scandale d'Etat" (tout ce qui compte, politiquement et économiquement dans ce coin de montagne iséroise, fermant pudiquement les yeux... chantage à l'emploi oblige) à terme. Donc à priver son père de son travail (le même depuis presque 30 ans !), mais aussi son beau-frère, et plus de 200 familles ! Cornélien, vous dis-je !.. C'est le 2e "long" réalisé par le binational Farid Bentoumi (algéro-français), longtemps (il a 45 ans) acteur. Passé aussi par le documentaire - sa réalisation en suit la démarche précise et bien découpée. Cette qualité ne permet pas cependant au film de se signaler par quelque démarche originale (sujet), ou style personnel. Une fiction digne d'une bonne soirée télé - rien de mieux !
Ennuyeux, toujours la même démarche intellectuelle, la méchante usine contre les ouvriers qui la défendent, un scénario prévisible, des dialogues sans intelligences, et la fin sans surprise. Encore un réalisateur qui raconte son histoire et oublie de nous raconter une histoire.
Bon film. Je ne connaissais pas les acteurs, ce qui aide à la crédibilité de l'affrontement père-fille qui devient le sujet principal du film. Une petite déception, la fin. Ce n'est pas un Dark waters à la française.
Super film qui met en évidence la réalité des choses. Peu importe les conséquences sur l'homme et son environnement, pourvu que cela soit rentable. Et permettent à un certain nombre de personnes de gagner beaucoup d'argent et peu importe si cela tue. Les politiques dans tout cela n'en parlons pas, ce qui compte pour eux c'est d'être élu et pour cela ils sont prêts à tout. Les Acteurs actrices sont super, c'est très bien joué. Bravo à tous ces gens qui ont travaillé pour faire ce film.
Depuis Erin Brokovitch, on en a vu, des films à thèse et « bien-pensants »; Dark waters, récemment mais le film est bien construit et crédible……si on admet que la jeune infirmière puisse être aussi libre de ses mouvements, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’usine. L’image de l’usine, dans son environnement naturel, le refus de savoir pour mieux conserver son emploi, l’indépendance d’esprit de la jeune infirmière, la relation père- fille m’ont intéressés…. (Sami Bouajila, Zita Henrot) À tous ceux qui reprochent « invraisemblance » ou trop « documentaire »; ils me semblent au bord du procès d’intention….
Une chose est certaine, c’est souvent trop tard qu’on découvre la pollution d’une usine ou d’une industrie pour ses employés, comme pour l’environnement.
Rien a redire sur l'actrice très bien mais ce film aurait mérité des acteurs inconnus pour cette histoire inspirée de faits réels Et trop cinématographique, ce film aurait du être plus proche d'un documentaire.
Produit par les frères Dardenne Rouge de Farid Bentoumi est un film à forte influence dardennienne, une sorte de à la manière de... un peu poussif hésitant entre le thriller et le polar social. N ayant pas sut choisir quelle maison il habite Bentoumi au final ne distille qu un vague ennui car on s intéresse assez peu à ce qui arrive à cette infirmière maghrébine en passe de gravir péniblement l échelle sociale d où ses rapports conflictuelles avec son père prolétaire soumis à la vindicte patronale joué par un Olivier Gourmet toujours impeccable en patron roublard et paternaliste. Le personnage ambigu de la journaliste est passablement mal exploité dans ce film mineur qui a prétention à jouer dans la cour des grands ayant été sélectionné à Cannes en 2020. Farid Bentoumi un nom qui tombera aux oubliettes du cinéma.
Pour aborder enfin le problème des usines polluantes , le cinéma français retombe malgré tout dans son péché mignon qui est de recentrer son sujet autour de la famille. Une jeune infirmière est embauchée grâce à son papa syndicaliste dans une usine qui ne se préoccupe guère des mesures de sécurité. Elle découvre des irrégularités dans les dossiers médicaux et un directeur habile pour répondre aux questions des commissions d’enquête. Farid Bentoumi dresse le catalogue des malversations, irrégularités et magouilles habituelles au sein de ce genre d’entreprise, et mêle à la doctrine sociale, les sentiments et la famille. Le récit devient alors simpliste , et surtout pathétique quand les coups de gueule entre père et fille se parent d’arguments larmoyants. Sur un sujet quasiment identique, ("Dark Waters") à la sensiblerie, Todd Haynes opposait le droit et l’honneur, tels des notions d’Etat. En France malheureusement, notre cinéma se passe toujours en famille ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com