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HomoLibris
30 abonnés
133 critiques
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2,5
Publiée le 11 mai 2022
Gentil TV Film, émouvant, attendrissant, mais il faut le dire sans grande originalité ; tout est sympathique, mais tellement attendu, comme la fin prévisible au possible, vue et déjà revue … Pourtant, la mise en scène est soignée, les acteurs très justes, le rythme est tenu, et la photo de bonne qualité*. Le spectateur ému passe un excellent moment, mais ce n'est pas du grand cinéma !
* sans plus, on est loin des vues splendides de la mer du nord de "La leçon d'Allemand" de Ch. Schwochow.
Gentille histoire de famille, le fond est intéressant, c'est la forme qui pêche énormément : un montage et un rythme avec trop imperfections ; pour un premier film ce serait acceptable mais pour une réalisatrice aussi expérimentée cela flirte avec inacceptable.
« Tom » (2022) n’est pas le premier long-métrage de Fabienne Berthaud. Le scénario est tiré d’un roman Tom petit Tom tout petit homme Tom » de Barbara Constantine dont il conviendrait de lire l’ouvrage. En effet le film me paraît bien mièvre avec un scénario tenu même avec l’histoire de cette vieille dame vivant seule dans une grand bâtisse et refusant d’aller dans un hospice. Le film est bourré de clichés et seul point positif à mon avis : l’interprétation de Nadia Tereszkiewicz dans le rôle de Jocelyne, une mère « trop » jeune et illettrée vivant dans un mobil-home à l’orée d’une forêt avec son fils d’une dizaine d’années – Tom- introverti mais brillant à l’école qui lui est magnifiquement interprété par Tanguy Mercier, une découverte à suivre je pense. Une bien belle histoire sur « un destin embrouillé » avec un père qui réapparaît mais…
Parfois, au cinéma comme dans d'autres domaines artistiques, un peu d'humilité ne fait pas de mal et le Tom de Fabienne Berthaud fait assurément partie de ces œuvres modestes dont la principale qualité est leur attachement à des personnages par ailleurs pas spécialement gâtés par la vie. Le film commence par montrer des aspérités avec une mère célibataire se débrouillant comme elle peut avec son jeune fils, une existence en Mobil-Home, à la lisière d'une forêt. Alors qu'un inconnu menaçant vient troubler l'harmonie du duo, l'on se prend à penser au récent Ogre, mais pas longtemps car, si conte il y a, il ne délivre aucune épouvante, la chronique sociale se dirigeant lentement vers la douceur. Le film est le plus souvent à hauteur d'enfant, ce garçon moitié mystérieux, moitié surdoué, que sa mère laisse croître au milieu de la nature, libre d'étancher sa curiosité. Certains trous narratifs sont patents dans Tom, de même qu'une certaine absence de densité psychologique mais ce côté un peu lâche (dans le sens non tendu) fait partie de l'univers habituel de la réalisatrice qui, sans chercher absolument la poésie, s'en tient à sa périphérie, surtout dans sa dernière partie où un nouveau personnage permet de faire apparaître d'autres enjeux et surtout de redonner équilibre à des parcours cahoteux. Outre l'interprétation sensible du jeune Tanguy Mercier, le film permet d'apprécier le talent protéiforme de Nadia Tereszkiewicz, presque aussi bonne que dans Babysitter.
Très joli film français où Tom, jeune garçon de 11 ans vit avec sa maman dans un mobile home. Très mature et très intelligent, il va faire la rencontre de son père tardivement, amour passé de sa maman, disparu du jour au lendemain sans explication. Le trio d’acteur est fabuleux. L’histoire est touchante.
encore un film émouvant de fabienne berthaud. la photo du film est magnifique, la musique nous plonge dans l'histoire. les acteurs sont vraiment juste notamment l'enfant qui est toujours naturel et touchant. ce film nous fait du bien dans cette période.
Jocelyne (Nadia Tereszkiewicz aussi incandescente ici que dans Babysitter) vit dans un mobil home au milieu des bois avec son fils Tom. Elle travaille dans une exploitation agricole en attendant de passer le concours qui lui permettra peut-être de trouver un emploi plus stable. Elle passe ses soirées dans le rade minable de sa copine Lola (Florence Thomassin). Son quotidien est basculé par le retour de Samuel (Félix Maritaud) dont Tom va bien vite percer le mystère.
"Tom" est le cinquième film de Fabienne Berthaud, une réalisatrice française trop rare. J’avais beaucoup aimé "Pieds nus sur les limaces" en 2010 et j’ai retrouvé dans "Tom" ce qui m’y avait plu : le respect qu’elle porte à ses personnages, le soin qu’elle met à en décrire les contradictions, l’omniprésence de la nature autour d’eux…. Diane Kruger jouait dans les trois premiers. Nadia Tereszkiewicz lui ressemble. Elle est l’héroïne de son cinquième.
"Tom" est l’adaptation d’un livre de Barbara Constantine. Comme le livre, le film raconte l’histoire à hauteur d’enfant, du point de vue de ce jeune garçon, éveillé et sensible. Le procédé n’est pas inédit qui était utilisé par exemple dans "Le Milieu de l’horizon" (qui était lui aussi l’adaptation à l’écran d’un roman).
"Tom" aurait pu se concentrer sur la relation mère-fils. Mais ce tête-à-tête est perturbé par l’apparition de deux autres personnages : un mystérieux inconnu – qui ne restera pas mystérieux longtemps – et la vielle propriétaire solitaire d’un château environnant. On pourrait reprocher au scénario ces béquilles inutiles et ces personnages secondaires qui nous détournent de l’essentiel. On pourrait aussi lui reprocher un certain irénisme qui fait verser le drame social façon "Rosetta" dans un mélo plus mièvre. Mais ne soyons pas bégueule et ne boudons pas le plaisir qu’on a pris en compagnie de Tom et de sa mère.
"Tom" est un film sur la relation compliquée de ce jeune enfant avide de nature et de grands espaces avec sa mère, célibataire et vivant dans la précarité. L'histoire n'est pas transcendante, on a du mal à s'attacher à cette jeune femme rêvant d'un avenir meilleur, tout en vivant dans la peur de voir réapparaitre le père de son fils. L'écriture est assez paresseuse et le film a des faux airs de vieux téléfilm désuet. Le seul à tirer son épingle du jeu est le jeune Tanguy Mercier dans le rôle de Tom qui joue les sentiments de manière naturelle et crédible. Pour le reste, c'est sans grand intérêt.
Le film démarre de façon prometteuse mais glisse petit à petit vers le consensuel voire l'invraisemblable. Le faux rythme constant plombe un peu plus ce récit plein de bonnes intentions mais trop limité.
Tom vit avec sa mère dans un mobil home à la lisière d'une forêt. L'arrivée d'un jeune homme va remettre en cause l'harmonie de leur vie simple. Hormis quelques jolis moments élégiaques ce film est plutôt plat, s'évapore au fur et à mesure de sa vision et quand celle-ci se termine : il n'en reste plus rien.
Un film doux, léger et plein de beauté. Ça parle de l'amour familial, comment les moments simples du quotidien, rendent heureux. C'est aussi comment une famille peut se reconstituer autour d'un enfant, comme lien entre les deux parents. Il y a aussi l'aide que ce petit garçon représente pour la vieille voisine dont il s'occupe. L'enfant est mise en valeur comme le centre de la vie finalement. Le petit garçon qui joue Tom est adorable. Moment fin et tendre.
Il y a de ces films qui nous marquent et auxquels se connectent des bribes de notre enfance. Tom est une de ces histoires. Un conte d'enfant, à prendre avec toute sa beauté et son innocence, une fable de quatre êtres emmêlés dans les fils de leur vie, qui malgré quelques faiblesses de scénario arrivent à nous toucher par leur sincérité. Si l’image est parfois très lisse et un peu aseptisante, elle laisse toutefois une jolie place à la nature, personnage à part entière dans l’histoire. J’aurais cela dit aimé que la nature soit filmée de manière plus grandiose, appuyer ce côté conte que la réalisatrice semble assumer à demi-mot. Nadia Tereszkiewicz est juste stupéfiante, mais c’est surtout Tanguy Mercier qui brille dans ce film. Un jeune garçon aux yeux bleus magnétiques et tellement expressifs, interprétant avec un naturel juste bluffant l’histoire de ce garçon introverti et songeur. On songe d’ailleurs avec lui pendant toute l’histoire, on se perd souvent dans son regard, comme si l’on cherchait, nous aussi, l’espoir d’une vie meilleure. Tellement joli.
Un film porteur d'humanité, d'enchantement, de douceur, d'espoir, de solidarité et de délicatesse. Un film touchant dans sa forme et dans son fond.
Fabienne, nous fait revenir à l'essentiel de l'existence : à la nature, aux relations humaines et aux valeurs de générosité et d'entraide comme espoirs de l'être humain.
Je peux tout simplement vous recommander d'aller voir TOM au cinéma pour vivre un moment suspendu qui vous réconciliera avec l'humanité.