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    Suis-moi je te fuis
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    Franck Taieb
    Franck Taieb

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mai 2022
    Film sans queue ni tête, d'un inintérêt absolu. Une intrigue sans queue ni tête. Bref je suis parti après une heure de projection.
    Ann Ponthieu
    Ann Ponthieu

    4 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mai 2022
    A part pour le quotidien des employés au japon et des rapports entre collègues ce film s étire sans saveur ni vraiment de profondeur. L actrice est pénible et on a du mal à comprendre pourquoi le héro s obstine à lui venir en aide... pas sûre de tenir pour le second volet... Invoquer Rohmer est à nouveau loin du plaisir que pouvait provoquer ce cinéaste, qui manque.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 671 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Que ce soit le coréen Hong Som-soo, les japonais Koji Fukada ou Ryusuke Hamaguchi , dans une moindre mesure Katsuya Tolita, la critique tombe régulièrement en pamoison devant ce cinéma qui est présenté comme incarnant la relève du cinéma japonais, qui se dit héritier de Rohmer et dont les films semblent fabriqués pour obtenir des prix dans les festivals … J’en fais à nouveau l’expérience avec « Suis moi je te fuis », premier volet d’un diptyque dont le second volet « Fuis moi je te suis » sort la semaine prochaine …il parait qu’il faut impérativement voir les deux films – l’un étant la suite de l’autre – pour saisir l’histoire dans son ensemble….Conçue en deux parties, cette comédie romantique japonaise mâtinée de thriller est sensée nous entraîner de manière ludique dans les méandres du sentiment amoureux et du rapport hommes-femmes dans une société encore essentiellement machiste…Je n’ai absolument pas accroché à ce scénario , cette love-story compliquée entre deux personnages, où chaque scène du film ne fait en effet que répéter la même situation : le garçon rend service à la fille, celle-ci le remercie et s’excuse en lui promettant de lui rendre la pareille, et puis la voilà qui s’enfuit en laissant le garçon en difficulté et en amplifiant encore plus ses soucis personnels, et ainsi de suite… Au vu d’un jeune protagoniste chez qui l’agacement est toujours plus tangible que la fascination (surtout vis-à-vis d’une jeune femme plus menteuse et hypocrite tu meurs), on se demande bien pourquoi il persiste à se ruiner toujours plus et à saccager non-stop son quotidien pour lui venir en aide – on ne compte pas les fois où la fille remercie, s’excuse et s’apitoie sur son sort – ces trois attitudes, accompagnées par une tête constamment baissée, forgent la quasi-totalité des dialogues et du jeu de l’actrice. . On peine d’ailleurs à croire que la seconde partie viendra éclairer les choses, d’autant que la pauvreté scénaristique de Koji Fukada, et la monotonie de son montage n’ont déjà rien de motivant. Or, après avoir vu le premier film, on hésite très fortement à découvrir la suite – et pour moi c’est joué, je n’irais pas voir la seconde partie , d’autant qu’elle est plus longue que la première !!!
    Yvestallandier
    Yvestallandier

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Ludique, enlevé, surprenant, le film n'est jamais là où on l'attends, tout comme ces personnages aériens et impénétrables. Koji Fukada ne nous avait pas habitué à la comédie et cela donne à la romance une complexité et une originalité dingue.
    islander29
    islander29

    858 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2022
    un thriller psychologique entre un jeune homme et une jeune femme, qui n'est pas celle qu'il croit...Ce n'est pas un tête à tête stérile, il y a des personnages secondaires, notamment des voyous (yakuzas) impliqués dans l'histoire....Le film est admirablement filmé, dans les rues de tokyo ( je suppose), et le scénario ne laisse pas entrevoir la fin....Le film est rythmé certes , mais je trouve qu'il manque de violence dans un univers qu'on voudrait noir, autant moralement que physiquement....C'est un défaut subtil, vous me direz, mais peut être que le réalisateur a préféré l'ignoré....Je pensais à Kitano, pendant le film, qui aurait mis une autre griffe, sans doute plus d'ombres, plus de caractère, car dans l'esprit c'est un film noir...pas assez noir selon moi,c'est un regret sincère qui m'empêche de noter excellent, mais le film vaut peut être le coup d'oeil, s'il passe près chez vous.....A vous de voir;...
    Jean Lubert2
    Jean Lubert2

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    J'ai préféré ce film à Contes du Hasard parce qu'au moins ici, j'ai tout compris, même s'il faut voir la suite pour tout comprendre
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Kôji Fukada continue de parsemer les cendres d’une passion manquée, quand bien même cela puisse devenir plus ambigu (L’Infirmière). Il se penche à présent sur la passivité et l’oisiveté du peuple urbain japonais, où les heures défilent et les jours s’empilent sans la moindre chance de s’extirper de cette routine. Il en vient à croiser le parcours de deux personnages, qui sombrent chacun dans les ténèbres de leur quotidien. L’un s’attache à un confort, qui n’est ni dû à ses relations sentimentales, ni à son dévouement solidaire. L’autre s’efface au fur et à mesure qu’elle commence à s’arrimer, la plupart du temps au crochet d’une personne, si ce n’est de l’alcool. Un jeu de chasse du chat et de la souris se confirme et les titres francophones accentuent ces moments de recherches, qui semblent tenir de l’idylle théorique et utopique.

    Tsuji (Win Morisaki) pourrait vivre le rêve dans les quartiers populaires, où il ne se passe pas grand-chose. Cependant, il travaille et il possède des amantes, sans passion. Il n’y a pas d’histoire, ni d’avenir pour celui qui ne pense ni au mariage ni à ce qu’il est en train de vivre, si ce n’est la désolation qui s’empare de lui, au lendemain d’une rencontre inattendue. Ukiyo (Kaho Tsuchimura) est une femme perdue, mais libre, car il sera autant difficile de la cerner que de la contenir. Des hommes en ont après sa personne, elle qui ne sème que le chaos derrière elle. Mais qui peut-elle bien être ? Une sirène des temps modernes ou plutôt la justification des couples dysfonctionnels ? Tant d’interrogations nous parviennent avec le silence qui les précède. Le calme irritant de la ville aspire ainsi toute la vitalité de ces protagonistes, qui s’aiment inconsciemment, simplement parce que cela doit être le premier véritable émoi de leur existence.

    La balade à travers des quartiers fréquentés, d’autres peu recommandés, conduit Tsuji à couvrir les arrières d’une Ukiyo maladroite, menteuse, manipulatrice et dont la sincérité reste à prouver. Pourtant, il existe une connexion entre les deux, quel ‘on ne verra nulle part ailleurs. Et elle se voit distinctement lorsqu’il est obligé de partager les méandres de la femme, qui n’a ni foyer ni famille à entretenir. C’est ce que l’on pourrait croire et premier abord et l’on viendra détendre toute cette problématique avec quelques feux d’artifices, qui scintillent dans l’obscurité. Ce ne sont pas les passés respectifs des personnages qui fascinent, bien au contraire, car nous assistons entièrement à leur chute. Et la continuité de cette étude serait une ascension ultime, où ces âmes errantes pourraient se libérer de leurs chaînes et de leurs obligations. En dépendant d’autrui ou de dettes douteuses, il convient ainsi de combler les vides, mais ce sera au prix d’un sacrifice qui doit les amener à défier leur condition de vie, une fois pour toutes.

    Hélas, il faudra patienter avant de connaître le dénouement de toute cette aventure, qui semble si éphémère et pourtant aussi intense dans son déroulé. Il ne reste donc plus que la frustration pour se manifester dans un entre-deux épisodique, indéniablement et nécessairement complémentaires. Le format sériel de « The Real Thing » laisse un goût amer dans ce chapitrage. « Suis-moi je te fuis » et sa suite et fin « Fuis-moi je te suis » gagnent à être découverts d’une traite, afin de pleinement profiter de son double jeu entre l’amour et l’amourette, chose qui fascine déjà énormément dans cette longue exposition.
    traversay1
    traversay1

    3 556 abonnés 4 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Tel quel, privé de sa seconde moitié, bientôt sur les écrans (avoir divisé le film ainsi, pour l'exploitation française, est contestable), Suis-moi, je te fuis semble incomplet, comme un hors-d’œuvre avant le plat principal et donc incapable de satisfaire l'appétit du cinéphile qui apprécie le maître queux Kôji Fukada. C'est la première fois que le cinéaste adapte une bande dessinée, d'où sans doute cette impression d'assister à une succession de péripéties multiples, moitié sentimentales, moitié comiques, avec un brin d'absurde pour relever le tout. Au fond, c'est l'histoire d'un garçon très prévenant et altruiste qui rencontre une jeune femme imprévisible et insaisissable. Si c'était un film noir, cette dernière serait une femme fatale et c'est un peu le cas, surtout pour un homme qui a manifestement une propension à se retrouver dans des situations impossibles. Comme le film est rythmé et riche en personnages pittoresques, aux comportements erratiques, l'on ne s'ennuie pas une seule seconde devant Suis-moi, je te fuis, tout en se demandant où Fukada cherche bien à nous emmener. Pas rassasié par ces 105 premières minutes, le spectateur frustré devra désormais attendre, à moins d'enchaîner les deux parties, ce qui est sans doute la meilleure solution pour pouvoir émettre un véritable jugement. La suite et la fuite, à la prochaine séance, donc.
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