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Pierro Tallet
1 critique
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5,0
Publiée le 4 avril 2022
Très bon film, j'ai aimé et je conseille d'aller le voir, c'est très beau, très moderne en ce sens où le film met en exergue la femme, et oui! Belle troupe de comédiens. Hate du prochain Rozé.
Un film sensible, radicale, puissant et intelligent ! Adapter Duras pas simple et osé, bravo à Matthieu Rozé qui réussi à le faire avec élégance et brio ! Ça fait du bien, les acteur sont magnifiquement filmés et l'image est sublime. On ressent vraiment la chaleur, l'ambiance de cette bande d'ami. À voir! Merci merci!
absolument MAGNIFIQUE, entre la beauté des plans et l'atmosphère de Duras rendu cotonante. Je me suis laissée envoûte par un groupe d'amies pourtant très différent des miens, pour m'interroger sur ce que les relations humaines demande, sur les sous jacement de l'amour romantiques...
Splendide, je dois dire que j'y allais à reculons et c'est un film qui vous laisse dans un état second. Les acteurs sont merveilleux. L'image incroyable. Et Duras nous transporte, grâce à une adaptation exigeante certes mais pas élitiste.
Film inepte sur l'amour doit il etre exclusif ou pas ,nous n'aurons pas la réponse,dialogues sortis du livre et mis dans la bouche des acteurs qui ne sont pas convaincus de ce qu'ils disent ,le film débute comme une comédie sympa mais on déchante trés vite car il passe à la vitesse film d'intellos pour télérama dommage car si le cineaste avait un peu creusé le sujet cela aurait pu être sympa mais par fainéantise il nous livre un brouillon, on pense que l'action se situe en Italie mais non, la sirène des pompiers est française ,aucun décors et une musique qui rapelle celle de la boum c'est tout vous dire.
On s'attend à l'ennui et on est emporté par l'image, la musique, l'ambiance d'un groupe d'amis et l'apparition d'un inconnu dans le groupe. Pas d'histoire importante mais une intrigue légère, sous-jacente, des êtres pris au piège d'un été trop chaud et qui réagissent d'une façon inhabituelle. Autour d'eux leurs propres peurs, les feux, les rougeurs, le danger imminent mais qui n'arrive jamais. Magie des images, magie de la musique, magie des regards. On est conquis. Un réalisateur dont il faut retenir le nom.
Ce film est une pépite! La lumière, les acteurs, le texte, la musique sublime et puis ce ton Durassien tellement à part qui fait du bien et nous réveille les neurones. Tout est beau à voir et à entendre. Bravo au réalisateur pour ce premier film, c'était une joie de le voir. J'ai hâte de le revoir !!
Un film d'une vacuité sidérante. Les personnages passent leur journée à buller dans des paysages sublimes mais l'image est digne d'un mauvais téléfilm. Les dialogues, récités, sont soit surécrits, soit sans intérêt. Le scénario n'existe pas, hormis une fin catapultée parfaitement incompréhensible. La musique, tantôt ringarde tantôt façon Drive, accentue le naufrage généralisé d'un nanar dont il ne reste à sauver que la mer turquoise et la beaugossitude de l'Apollon officiel. À fuir.
Azuro respecte-t'il l'inimitable ton durassien ? Faute de connaître Les petits chevaux de Tarquinia, laissons cela aux exégètes de Marguerite, d'autant plus que l'adaptation de Matthieu Rozé est qualifiée de "libre." Dans ce huis-clos estival à ciel ouvert, sur une plage italienne, les corps vont chauffer mais sera-ce jusqu'à l'incandescence ? A vrai dire, dans ce film choral, l'accent se porte plus particulièrement sur une femme qui se demande si elle va succomber à son désir pour un inconnu ténébreux. Les amours de vacances nourrissent le cinéma depuis toujours et il n'y a pas de raison qu'il n'y ait que les adolescents qui soient concernés, non ? Azuro oscille entre légèreté : virées en bateau, bronzette, pétanque et dégustation excessive de Campari (sponsor du film ?) et gravité existentielle, puisqu'on y parle principalement d'usure des couples, que le côté émollient de la canicule rend plus bouillant. Cette chronique d'un été s'avère cependant assez molle et ne dit que peu sur ses personnages (d'où viennent-ils ? Quel métier exercent-ils ?) qui semblent n'exister que par une seule caractéristique de leur caractère, à l'exception notable de celui de Valérie Donzelli, le seul à être développé, au moins sur le plan de ses désirs. Certains verront sans doute plus de profondeur dans les différents portraits de ces vacanciers, mais comme il n'y a presque rien de nouveau sous le soleil, au bout d'un peu plus d'une heure et demie de film, l'on n'est pas fâché de replier le parasol et de rentrer chez soi.
Adapter Marguerite Duras n'est pas chose aisée. Mathieu Roze s'en sort plutôt bien. Le choix de tourner en argentique se révèle le bon. La photo est magnifique, l'atmosphère bien restituée. On croirait du Jacques Deray. Le jeu (inégal) des acteurs nous emmène dans les interrogations de ces quadras sur l'amour, l'amitié, le couple. Cela fonctionne et l'on se laisse porter par la langueur de cet été, bercés par une bande son superbe un tantinet désuète. Essai réussi.
Faim d’été, très beau film hors du temps, plus profond qu’il n’y parait, adapté du roman de Marguerite Duras, Les Petits Chevaux de Tarquinia. Un film qui surprend par son esthétisme léger et ses acteurs plein de charme. La BO de Kid Francescoli vaut à elle seule le détour.
Très beau premier film d’auteur où les acteurs sont tous touchants. On rit, on sourit... les ressentis, les émotions et les non dits transpercent l’écran.