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    Un pays qui se tient sage
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    Joel G
    Joel G

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    C'est dur, violent, parfois insoutenable, mais tellement nécessaire. Un film qui devra rester dans les archives pour mieux comprendre la période que nous traversons.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Le mouvement social des Gilets jaunes ayant possédé une telle importance en 2018 et 2019, il était inévitable que le cinéma allait l’aborder au moins dans le registre du documentaire. Après la déclaration d’amour à ses participants que représentait J’veux du soleil de Gilles Perret et François Ruffin, Un pays qui se tient bien traite des violences policières que ces manifestations ont mises en lumière. David Dufresne a l’intelligence de faire dialoguer les deux parties et de ne pas omettre les agressions envers les forces de l’ordre. Le cinéaste choisit malgré tout clairement son camp et accumule les témoignages vidéos (qui ont généralement déjà été diffusés sur internet) et les interviews pour offrir à la fois une vision de ces abus de pouvoir de l’intérieur (grâce aux témoignages de manifestants mais aussi de policiers) et de l’extérieur (par la présence d’intellectuels). Évidemment selon leurs opinions sur ces événements, les spectateurs appréhenderont le film de manières différentes mais le réalisateur apporte tellement d’images incontestables qu’il est assez difficile de ne pas se poser au moins quelques interrogations même chez un public a priori réfractaire à son discours. Si le travail d’un documentariste est de ne pas se limiter au discours officiel d’un pouvoir et d’y apporter une certaine réflexion, celui-ci a été pleinement exercé par David Dufresne. Un film essentiel pour quiconque cherche à avoir une réflexion sur ce sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Ce film est à la fois émouvant et terrifiant. Ces images qu'on avait déjà vues sur petit écran prennent toute leur importance et réalité, et les commentaires associés, pesés et clairvoyants donnent à voir notre société telle qu'elle est vraiment. Ce film est terrifiant. A voir absolument, il faut se réveiller.
    Guillaume G.
    Guillaume G.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Un film indispensable sur les violences policières, mais pas que! Des entretiens en duo intelligents et pertinents (sociologues, historiens, philosophes, politologues, syndicalistes, journalistes, manifestants) parsemés d'images capturées pendant les manifestations des gilets jaunes qui témoignent des violences et des blessures subies par les manifestants. À voir absolument!
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Ce genre de films, ça m’intrigue toujours.
    Première réflexion que je me suis faite dès que j’en ai vu les premières images : mais qu’est-ce qu’il fout au cinéma ce film-là ?
    Projeter toute une flopée d’images qui pixellisent, de séquences tournées en verticale, de cadres qui tremblent en permanence, franchement à quoi bon ?
    Et c’est une vraie question que j’entends poser là hein !
    Parce que voir ça au cinoche c’est juste moche et ça refilerait presque la gerbe pour peu qu’on soit placé assez près de l’écran (ce qui fut mon cas).
    Sur Youtube ça aurait eu sa place ou à la télé à la rigueur, mais là c’est juste contreproductif.
    Mais bon – que voulez-vous – on est en France : faisons avec.

    Seulement voilà, plus ce film s’est déroulé sous mes yeux et plus j’ai été amené à me dire : « OK faisons avec, mais faisons avec quoi au juste ? »
    Car c’est l’autre grosse question qui m’a saisi face à ce « Pays qui se tient sage » ; la question de sa finalité.
    C’est quoi le but de ce film ?
    Offrir un autre regard sur la répression des Gilets jaunes en compilant les vidéos faites par ces derniers ?
    OK. Pourquoi pas… Mais dans ce cas, moi, ce film, il ne m’apporte rien.
    Toutes ces vidéos je les avais déjà vues. Je ne fais que revoir (sur grand écran) ce que j’avais déjà vu cinq, dix, vingt fois auparavant…
    Est-ce que tout regarder d’un coup apporte-t-il vraiment quelque-chose ?
    Personnellement je ne suis pas convaincu.
    Au contraire même, je pense que ça génère une sorte de redondance, pour ne pas parler de martèlement.
    Un film, même documentaire, se doit d’avoir une dynamique. Et malheureusement je trouve que ce « Pays qui se tient sage » en manque…
    …Même intellectuellement.

    Parce qu’il y a pas que de l’image d’archive dans ce documentaire. Il y a aussi du témoignage. De l’analyse. De l’opposition de points de vue…
    Et c’est clairement à partir de ces témoignages que le film entend développer son propos.
    Mais là encore se pose un nouveau problème.
    Comment aborder une telle démarche quand, parmi les premiers témoins, se trouve Alain Damasio ?
    Faire parler Damasio c’est tout de suite ancrer son récit dans un prisme bien précis : celui d’une gauche lyrique ; d’une gauche de la colère romantique ; d’une gauche qui ne produit pas de l’analyse mais simplement du discours ; un discours ne visant qu’à alimenter et justifier une rancœur partisane sans borne ni limite.
    Or ça – ouvrir sur du Damasio – mais ça dit malheureusement tout de l’intention de ce film.

    Parce que oui, d’accord, on pourra toujours me rétorquer que David Dufresne donne de temps en temps la parole à la contradiction, notamment grâce à la présence dans son film de trois représentants de syndicats de Police ainsi que d’un commandant de gendarmerie…
    Seulement voilà, des intervenants, en tout, il y en a vingt-quatre. Et quand on regarde l’identité des vingt autres, on se rend quand-même compte que la balance penche franchement plus d’un côté que de l’autre…
    Face aux quatre représentants des forces de l’ordre (dont un CGTiste), on compte six Gilets jaunes, deux avocats défendant des Gilets jaunes, deux mères d’adolescents ayant finies les mains sur la tête à Mantes-la-Jolie, un journaliste qui s’est ouvertement rangé du côté des Gilets jaunes, un rapporteur de l’ONU qui avait condamné les violences françaises, et enfin trois historiennes, un sociologue, un éthnographe et une enseignante de droit public dont l’ancrage politique à gauche est clairement revendiqué par chacun.
    Alors je veux bien qu’on affiche en fin de films toutes les instances officielles qui ont refusé de participer au film, mais à partir du moment où on a décidé qu’Alain Damasio pouvait être légitime à s’exprimer sur cette question sous prétexte que c’est un intellectuel qui a pris position face au mouvement Gilets jaunes, alors dans ce cas je ne vois pas ce qui empêchait David Dufresne de faire venir des Sylvain Tesson, des Raphaël Enthoven ou bien encore des Eric Zemmour…

    Dans les faits donc, la contradiction est pipée.
    Sitôt le film se risque-t-il, de temps en temps, à donner la parole au camp d’en face que tout aussitôt la contre-argumentation arrive, quand ce n’est pas carrément de la moquerie (comme ce fut le cas de la séquence où Benoit Barret, du syndicat Alliance Police, a peiné à reconnaître les dérives de certains policiers.)
    Concrètement « Un pays qui se tient sage » n’entend pas poser un débat, il entend juste dérouler un discours.
    Et ce discours il est simple et il pourrait se résumer ainsi : « On ne va pas aller jusqu’à dire que la France n’est plus une démocratie mais c’est un fait, les violences commises contre les Gilets jaunes ont délégitimé l’Etat. Et face à ça, nous le peuple, on a quand même été bien gentils de faire des manifestations où on ne bute pas des flics et où on ne prend pas d’assaut l’Elysée avec des fusils de chasse. On est un pays qui, pour le moment, se tient encore bien sage… »
    1h30 donc pour seulement dire ça.
    Franchement, pas besoin de faire tout un long-métrage pour si peu. Pour le coup une interview au Media ça aurait été largement suffisant.

    Alors à quoi bon ce film ? A quoi bon cette heure et demie ?
    Eh bien malheureusement pour faire ce que tout cinéma politique biaisé fait de mieux : de la propagande.
    Une heure et demie pour enchainer de l’image choc, pour montrer des êtres meurtris, pour afficher des larmes racoleuses en plein écran.
    Ça appelle à l'émotion. Ça appelle à l'indignation. Mais jamais vraiment ça n'appelle à la réflexion.
    Le spectateur ne doit pas sortir de là en se posant des questions, il doit sortir de là en ayant des certitudes.
    Or moi – et ceux qui me lisent régulièrement le savent désormais – je ne suis vraiment pas client de ce type de spectacle. Bien au contraire, ça a même une fâcheuse tendance à me crisper, quelque soit le sujet et quelque soit le biais.

    Et le problème c’est que le film pue ça en permanence : le biais de propagande.
    Ainsi fait-on parler les gens sans les nommer.
    Ainsi nous montre-t-on des lieux sans les localiser ni les dater.
    Chaque acte de violence des Gilets jaunes est disséqué, modulé, relativisé à coup d’explications et d’interprétations, tandis que de l’autre côté on choisit parmi les pires émissions « journalistiques » qui ont taclé le mouvement – de Calvi à Pujadas en passant par Pascal Praut – mais sans prendre la peine de nuancer l’opposition.
    Un procédé navrant, quelque soit la cause au service de laquelle il est mobilisé.
    Pire, un procédé qui gâche tout ce qui a été ou aurait pu être intéressant dans ce film…

    Parce que oui, des choses intéressantes dans ce « Pays qui se tient sage », il y en a.
    Parfois – je dois bien le reconnaître – David Dufresne est capable de quelques fulgurances.
    Je parlais à l’instant des interprétations et des modulations opérées sur certaines séquences, eh bien sachez que certaines d’entre elles peuvent valoir le coup et apporter une vraie plus-value à cette compilation d’images. (Par exemple l’analyse faite de l’attaque des motards sur les Champs-Elysées a le mérite d’exister.)
    De même, quelques images savent justifier (en de très rares instants) la projection en salle de cinéma de ce documentaire. Je pense notamment à ce plan circulaire tout autour de la place de l’Etoile envahie de Gilets jaunes. Pour le coup, ce genre d’images là, c’est vrai que ça pose quelque-chose.
    Enfin, ces discussions face à écran donnent aussi parfois lieu à des représentations assez signifiantes. Ça non plus je ne peux pas le retirer au film.

    Mais bon, quel dommage donc…
    En soi, il est évident que les Gilets jaunes mériteraient d’être traités avec sérieux et respect, que ce soit à la télévision comme au cinéma.
    Ce n’est pas une question de prise de parti ou de choix de camp. C’est juste un constat lucide par rapport à ce qu’est le cinéma et notamment le cinéma documentaire.
    Le cinéma c’est un regard sur le réel et c’est peu dire si les Gilets jaunes ont bien fait partie de notre réalité ces dernières années.
    Seulement voilà, il serait peut-être bon qu’un jour, en France, on sache se détacher de cette culture du militantisme de posture qui nous empêche de faire du vrai bon cinéma ; voire même qui nous empêche de questionner sereinement et intelligemment notre société.
    Ce « pays qui se tient sage » avait là une belle opportunité de faire son trublion et de commencer un début de révolution.
    Mais bon, à croire qu’en France le temps des révolutions appartient désormais au passé…
    Alors soit. Continuons à penser sans penser et restons à notre place.
    A défaut d’être malins, soyons sages…
    Bertrand Maurin
    Bertrand Maurin

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 octobre 2020
    Documentaire a voir pour les gens qui ont envie d exacerber leur colère contre les flics et de ruminer les blessures du passé.
    Documentaire qui cible uniquement les violences policières sous tout angle de vue, ennuyant pour les non concernés.
    A quand un documentaire qui parle réellement des problemes de la France?
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    Un film qui veut mettre du dialogue, de l'intelligence, de la réflexion dans un domaine -la violence policière- et un moment où en France on s'illustre surtout par la bêtise, l'ignorance et l'inaptitude à être juste.
    Il suffit de voir qui n'a ni pu, ni voulu participer pour comprendre qu'on en est toujours pas sorti.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    « Un pays qui se tient sage » de David Dufresne est un documentaire vraiment très bien fait qui nous interpelle sur des questions de fond : la démocratie, la légitimité du pouvoir, la violence, le rôle de la police …
    A voir ABSOLUMENT quel que soit notre camp comme le dit le Préfet de Police, Didier Lallement !
    Francois L.
    Francois L.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Un film qui repositionne le débat sur la violence légitime ou non à un moment où la parole publique est monopolisée par des des gens qui réfutent le débat, pourtant crucial en cette époque troublée.
    Magnifique travail qui devrait passer en primetime sur toutes les chaînes.
    nicole malfait
    nicole malfait

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Lire également le livre de David Dufresne: "DERNIERE SOMMATION"
    "De novembre 2018 à juillet 2019, par des signalements en ligne intitulés « Allô Place Beauvau ? », le journaliste indépendant David Dufresne, « DavDuf » sur Twitter, a comptabilisé et décrit les violences policières commises lors des manifestations des Gilets jaunes en France. Il devient Étienne Dardel dans Dernière sommation, à la fois autoportrait d’un touche-à-tout punk, chronique de l’autoritarisme et récit d’une révolte."
    limargot
    limargot

    14 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Décevant, ce documentaire manque de neutralité, orienté gilet jaune, antiflic et probablement France insoumise. Les caméras sont systématiquement derrière les gilets jaunes et nous montre que des petites séquences d'interpellations sans jamais en montrer l'intégralité (déjà vu sur les réseaux sociaux). Dommage de ne pas avoir vu de caméras côté policier pour avoir une analyse plus objective. Répétitif, on n'apprend pas grand chose, on tourne en rond.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Le journaliste David Dufresne s’était fait une spécialité de relayer sur Twitter les violences policières via les tweets « allo @Place_Beauvau ». Quoi de plus normal de le retrouver derrière la réalisation de ce documentaire où il nous invite à nous interroger et à confronter nos points de vue sur la légitimité de l’usage de la violence par l’Etat, tout en nous rappelant quelques exactions policières pendant les manifs des Gilets Jaunes (mais pas seulement). Et pour cela, le réalisateur donne la parole à des historiens, sociologues, représentant de syndicats de la police, des manifestants, des avocats, …

    Un pays qui se tient sage (2020) revient sur les manifestations des Gilets jaunes qui ont embrassées Paris et d’autres villes de France et où la confrontation avec la police avait volé en éclat, entre octobre 2018 et la fin 2019. Le réalisateur revient aussi sur d’autres faits d’actualité de ces dernières années, notamment l’affaire Steve Maia Caniço (porté disparu lors de la fête de la musique à Nantes, suite à une violente charge policière), l’interpellation d’une cinquantaine de lycéen (agenouillés et mains sur la tête à Mantes-la-Jolie en décembre 2018), le militant écologiste Rémi Fraisse (tué suite à un tir de grenade offensive en 2014) ou encore Zyed et Bouna (morts électrocutés, après s’être réfugiés dans un transformateur en voulant échapper à la police en 2005). Sans oublier, l’affaire la plus retentissante du quinquennat d’Emmanuel Macron : l’affaire Alexandre Benalla (le chargé de mission du Président de la Réplique, accusé d’avoir usurpé la fonction de policier et d’avoir fait usage de la force lors d’une manifestation en 2018).

    Bien évidemment, le film se focalise essentiellement sur les contestations sociales des Gilets Jaunes et nous montre des images déjà vues et revues (sauf pour les rares personnes qui vivraient en ermites, sans télévision et encore moins internet). Le film pousse à la réflexion (entre la toute-puissance policière incarnée par certains et le désir de faire régner l’ordre public pour d’autres). Mais en réalité, le film ne nous apprend rien, les médias nous avaient tellement abreuvés, assommés, lobotomisés leurs émissions en direct et leurs débats, que l’on a clairement l’impression d’avoir fait le tour du sujet, de déjà tout savoir et d’avoir déjà tout vu.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    cinepars
    cinepars

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2020
    Un film indispensable pour faire pièce aux discours des dominants relayés par les média "mainstream". Il ne s'agit pas que d'une collection des exactions commises par la police au service du pouvoir politique. Le choix des intervenants est excellent : des historiennes, des sociologues, un écrivain, des défenseurs des droits de l'homme ... et des policiers. Les premiers par une analyse globalisante rendent compte d'une dérive autoritaire de l'état dont la politique de répression se rapproche peu à peu d'états tels que la Russie. Les discours des policiers confirment au mieux leur aveuglement et au pire leur adhésion à cette politique de violence.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    178 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Un lanceur d'alerte et d'investigation notable durant la crise des gilets jaunes, David Dufresne a, de base, réalisé un travail monstrueux et important durant les mouvements de contestation. Après le livre, le film documentaire... ce n'est que la suite logique. La question centrale du film portant sur la police, son rôle et sa place dans la société. Une remise en question indispensable et très intéressante, qui méritait des réponses claires et précises. Bien que la plupart des images archives (non censurées) sont connues puisqu'elles ont déjà été vues et revus, le documentaire est bien référencé, la trame est posée. La configuration des interviews des intervenants face à l'écran montrant les brutalités est bien vu (ce qui d'ailleurs se résume à des spectateurs regardant un écran avec des intervenants regardant à l'écran des images regardés et filmés par écran par des français militants, soit un écran dans l'écran dans l'écran). Ce qui a permis de faire exister le film est intégré symboliquement par la mise en scène des interviews. Et découvrir la réaction des intervenants voyant les scènes brutales amplifiées par la diffusion en grand écran est poignant.
    Simplement dommage que tous les organismes, responsables et syndicats de police ont refusé de participer au débat (avec le droit de réserve c'est délicat mais leur non participation au débat sonne comme un aveu silencieux...). C'est dommage car le propos contradictoire aurait permis d'élever le documentaire a quelque chose de beaucoup plus grand, et aurait atténué le côté "film d'extrême gauche" qui ressort du coup du film, pour quelque chose de plus nuancé. C'est le vrai gros défaut du film, le manque évident de contrepartie et de contre-arguments. Seul un délégué représentant syndical de la police intervient de tout le film, et il apparait bien ridicule en s'embourbant dans des arguments peu solides et très vite démontés, l'amenant à avouer l'abus de l'autorité en quelques balbutiements de langage... Je ne crois pas que leur absence de participation au propos les serve réellement, c'est idiot de leur part.
    Pierru M
    Pierru M

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2020
    Un film un peu trop militant et qui mélange un peu tout et n'importe quoi même si dénonce des dérives de certains policier. En gros il n'y a pas vraiment de contre champ.
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