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BabsyDriver
82 abonnés
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4,0
Publiée le 25 mars 2007
Avec 2046, Wong Kar-Waï fait bien mieux que pour IN THE MOOD FOR LOVE, d'abord grâce à une mise en scène plus variée où les défauts du film précédent sont amoindris et un scénario plus riche. Mais le plus intéressant du film est 2046 où s'échappe Mr Chow (toujours le parfait Tony Leung) car on ne sait jamais si c'est une date ou un lieu. Cet élément ambigü est une des grandes qualités de ce 2046, film bien meilleur que son prédécésseur !
Wong Kar-Wai c'est coup-ci coup-ça avec moi mais alors celui-ci c'est indéniablement un de ses meilleurs. Je crois que je le préfère largement depuis Chunking Express, il a gagné en intensité sait bien plus où il va et du coup ça donne à ses films plus de corps et plus de force. Quoi qu'il en soit en dehors de l'esthétique qui mettra tout le monde d'accord pour les couleurs, les cadrages, les acteurs, etc. ce que j'apprécie particulièrement dans le cinéma de Wong Kar-Wai c'est qu'il est ultra-romantique mais qu'en réalité ça ne parait jamais excessif parce qu'il y a une certaine retenue, une certaine sobriété malgré tout dans la manière qu'il a de présenter les personnages. J'aime aussi beaucoup sa gestion des ellipses avec les cartons progressifs puis les plans qui ne bougent pas. C'est assez chouette. S'en dégage une sensualité presque érotique assez singulière. Sinon on y retrouve tout ce qui fait un bon Wong Kar-Wai simplement qu'on a la sensation d'avoir quelque chose de plus ambitieux, de moins intimiste que ses premiers films, peut-être par l'écriture des personnage, il a tendance à moins les typer, mais il sont intéressant tout de même. En tout cas c'est un film drôlement romantique et personnellement un de ceux que j'ai préféré de ce que j'ai pu voir à ce jour du réalisateur.
Je vais pas le redire, mais ce film a le parfum d'une suite de film déjà vu du même cinéaste. La musique est parfaite, la brochette d' acteurs aussi talentueux que beaux et un scénarrio original portent un film très esthétique, mais froid.
Hong Kong, 1966. Dans sa petite chambre d'hôtel, Chow Mo Wan, écrivain en mal d'inspiration, tente de finir un livre de science-fiction situé en 2046. A travers l'écriture, Chow se souvient des femmes qui ont traversé son existence solitaire. Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont chacune laissé une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L'une d'entre elles revient constamment hanter son souvenir : Su Li Zhen, la seule qu'il ait sans doute aimée. Elle occupait une chambre voisine de la sienne - la 2046...
2046 est le parfait exemple pour montrer qu'il est encore possible de faire de nouvelles choses dans le cinéma et qu'il reste beaucoup d'autres moyens d'exprimer des visions de cinéma.
2046 est une ingénieuse suite au déjà magnifique et pudique In the mood for love.
En effet 2046 possède toutes les qualités de son prédécesseur, mais avec beaucoup plus de sensualité et de scènes enivrantes.
Cadrage ingénieux, photographie sublime, couleurs sublimes, mise en scène virtuose, histoire subtile.
D'un point de vue esthétique, il s'agit d'un des plus beaux films jamais réalisé.
Amateur ou fétichistes de femmes asiatiques, ce film vous est destiné. Totalement désincarné mais aussi profondément sensuel et "mâle", ce film m'a paru plus fascinant que le trop lent "Mood for love". Ici, plusieurs femmes donnent le rythme, le scénario donne une place à l'action moins furtive, et le roman dans le film donne une échappée d'anticipation intéressante. La photo est parfaite, on se croirait parfois dans un Almodovar, parfois dans "Mood for love" version contemporaine, mais aussi dans un Corto Maltese rempli de femmes mystérieuses, l'héroïsme en moins. Sans doute désincarné, répétitif, plus du tout original et facile, mais l'analyse de la solitude amoureuse, et non physique, est bien rendue, et c'est simplement beau comme une revue sur papier glacé.
Si l'on considère "2046" (2004) comme étant la suite de "In the mood for love", le précédent long métrage de Wong Kar Waï, l'insulte illégitime serait de dire que c'est du réchauffé! Au contraire c'est d'une constante inventivité à en faire baver tout cinéaste dont la carrière débute. Comme les lecteurs des lignes écrites par le personnage joué par Tony Leung, écrivain en manque d'inspiration, on croit nous aussi entrer dans un univers de Science fiction. Puis tout s'éclaircit, enfin pas toujours car c'est parfois confus, et l'on découvre le deuil de l'écrivain concernant ses vieux démons, une idylle passagère avec une dénommée Su Li Zhen (l'histoire d'amour impossible de "In the mood for love") en cotoyant de nombreuses autres femmes qui lui passeront aussi sous le nez. Car les coups de foudres n'arrivent qu'une fois et disparaissent si l'on ne les saisit pas. Une fois de plus, le réalisateur Hong-Kongais démontre sa maestria dans les plans sérrés d'une esthéticité rare et mise sur le talent et la beauté de ses actrices (Gong Li, Maggie Cheung et Zhang Ziyi) pour enflammer notre écran. C'est peut-être une question de goût mais on préfèrera la sensibilité et la lenteur du premier à la poésie visuelle psychédélique un poil trop hallucinée de celui-ci. Mais il n'en demeure pas moins intéressant tant il reste un phénomène cinématographique nouveau sur nos écrans d'aujourd'hui.
Film très lent. Si seulement cette lenteur mettait en valeur la prose et les dialogues des acteurs on pourrait dire que ce 2046 est réussi. Malheureusement rien n'y fait. J'ai failli m'endormir, malgré des déesses asiatiques à faire craquer et un Tony Leung pas mauvais. Si vous êtes fatigué à l'avance, évitez le, surtout tard le soir ! C'est sans doute pas mon type de film !
La suite de "In the mood for love", mais cependant pas de la même qualité. Certes les scènes sont belles mais le scénario s'égare un peu n'importe où. Les acteurs sont très bon ce qui relève le niveau du film.
Une véritable oeuvre d'art. De la sensualité, des sentiments et du lyrisme ! De très fortes émotions nous invitent à croire que Wong Kar-Wai a encore frappé !
Le début est assez sympa mais... Qu'est-ce que c'est long!! L'ambiance peut être agréable mais le film n'étant constitué QUE de longeurs (je sais, c'est le but, mais dans certains autres films d'ambiance au moins, on ne les ressent pas...). On s'ennuie à mourir, que des répétitions tout le long du film... Ce qui fait une grande différence avec In the Mood for love... au moins lui ne faisait que 1h10... ce qui évite la lassitude quasi immédiate et interminable dans mon cas. Mais bon, j'ai bien aimé aimé Tony Leung et Takuya Kimura, alors ça remonte un peu...
Film intemporel et hypnotiseur, 2046 signé Wong Kar-Wai est une œuvre d'une valeur inestimable. Il serait impossible de résumer en quelques lignes la richesse d'un scénario aux multiples facettes et à la poésie inégalée, je me contenterais donc de livrer mon ressenti sur ce film des plus déconcertants.
Véritable monument visuel, le film bénéficie d'une photographie et de décors sublimes. L'imagination débridée du réalisateur nous porte dans un autre univers aux temporalités confuses et enivrantes. Un univers à le fois emprunt de positivisme et de nostalgie, là ou règne l'amour intemporel et les instants volés au temps.
Cette expérience sensorielle est portée par un casting sans faute avec Tony Leung (Juste impérial) et Zhang Ziyi (Qui donne toute sa texture au personnage de Bai Ling ) en tête d'affiche. Le duo brille d'une alchimie pétillante et sensuelle et porte littéralement le film. Bien sur on n'oubliera pas de citer Gong Li, Carina Lau, Chang Chen, Faye Wong et Maggie Cheung qui malgré des rôles plus en retraits donnent de la puissance et du charisme à leurs personnages.
Comme dans son précèdent film l'éclairage est très réussi contribuant parfaitement à l'aspect contemplatif du film.
L'histoire de cet écrivain désabusé qui explore son passé, ses amours perdus, présents et futurs prends petit à petit toute son ampleur et finit par nous submerger dans un état assez inexplicable.
Wong Kar-Wai signe là un chef-d'œuvre, une bijou d'intimité et poésie loin de tout ce qui se fait. Il transcende le coté romanesque de son oeuvre par une véritable âme teintée d'onirisme. La magnificence de l'amour n'a jamais été aussi forte. 2046, un lieu pour oublier, un lieu d'où on ne revient jamais.
Wong Kar-Wai nous propose un très beau film. Avec une réalisation quasi-parfaite et esthétiquement irréprochable, "2046" se base également sur une histoire passionnante, bien qu'elle soit ambigüe. En effet, on peut se sentir un peu déconcerté par moments, mais il faut tout de même avouer que l'intrigue est bien menée. Malgré des lenteurs facilement perceptibles, les scènes se succèdent à un rythme régulier et nous envoutent avec une bande-son magnifique en la circonstance. Les personnages sont attachants et très humains. De plus, on a la chance de voir des énormes stars du cinéma asiatique se côtoyer ici : Tony Leung, Gong Li, Zhang Ziyi et Maggie Cheung nous livrent des prestations de haut niveau. Bref, si vous désirez un peu de dépaysement, je vous conseille de regarder ce somptueux film.
Magistral! Sublime! Magnifique! Les mots ne manquent pas pour décrire ce chef-d'oeuvre. Autant j'ai détesté "In the Mood for Love", autant je suis entré avec quelques difficultés dans ce "2046", véritable film sensuel, romantique. Ça c'est ce que j'appelle du romantisme. Les personnages se parlent sans retenues et on suit dans le livre de l'écrivain un japonais tombant amoureux d'Androïdes femelles. Les acteurs ont de la classe autant dans leur démarche que la façon de se parler ou encore de s'habiller. La caméra fait des merveilles et empêchent de s'endormir. Il y a de la magie dans ces images, la musique (du classique je pense) permet d'entrer carrément dans cette histoire d'amour entre un écrivain et d'autres couples (pas beaucoup). Un génie ce réalisateur!
Beau, esthétique coréenne tout en finesse, belles lumières, bien filmé, du miel pour les yeux mais creux. Un homme raconte ses conquêtes mais la réflexion s'arrête là ... enfin je suis parti au bout 20 minutes...pour éviter de perdre + de temps
Wong Kar-Wai est sans conteste l'un des plus grand réalisateur asiatique actuel. Chacun de ses films depuis Nos années sauvages, Chungking Express etc, fait parler de lui, plus en bien qu'en mal. Avec 2046, il signe un film est étonnant, magnifique, poétique et tant d'autres choses. Chaque plan raconte une histoire à lui tout seul. Une fois encore, le réalisateur joue avec le surcadrage constant des personnages. Il ne cesse également d'utiliser des miroirs, évitant ainsi des champs/contre-champ trop répétitifs. Je ne m'attarderais pas non plus sur l'utilisation exemplaire des couleurs qu'il fait dans ce film, qui se trouve être dans la ligné direct de In the mood for love. Par ailleurs, la constante mise en relation, selon l'évolution des personnages, au train allant vers 2046 est une très bonne idée. Finalement, que sommes nous d'autre que des voyageurs, ratant parfois un arrêt, ou deux, ou plusieurs qui auraient pût faire que notre vie prenne un tournant différent ? Enfin, on notera le cadrage souvent serré sur les personnages, rapprochant ainsi le spectateur et le personnage, nous plongeant au cœur même de ce drame sentimental. Wong Kar-Wai nous ébloui encore et toujours par son talent et son audace. Ce film en est une nouvelle preuve.