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Claricewins
62 abonnés
1 053 critiques
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4,0
Publiée le 1 octobre 2010
L'esthétique et la musique sont magnifiques, l'histoire est intéressante, et surtout, quel casting !! Les actrices sont toutes plus belles les unes que les autres, toutes sont sublimées et toutes ont leur propre histoire, leur propre passé, et leur propre relation avec l'écrivain. Les scènes se passent en 2046 sont également très belles, et très bien amenées dans l'histoire.
Wong Kar-Wai livre avec "2046" une suite bien plus élaborée et complexe que "In the mood for love" qui était déjà une grande preuve d'un talent n'étant déjà alors plus à démontrer. Il manipule le temps avec brio, en l'accélérant, le ralentissant, disséminant des maximes philosophique par endroit, l'amour mélodramatique, il le met en scène avec brio et génie.
2046 m'a chamboulé dans mon adolescence, aujourd’hui encore, ce film me bouleverse ! Le film de Wong Kar-Wai que je préfère, celui-ci sonne et résonne comme une parfaite synthèse de son art et utilise tout les stratagèmes possible pour incité à revoir les autres qui ne m'on pas toujours conquis loin sans faux ... La beauté est au centre de ce film, celle-ci fascine, envoûte et séduit parfois de façon violente ou bien inattendu. Wong Kar-Wai filme les femmes comme personne ou presque, François Truffaut et Pedro Almodovar sont les seuls pendant du cinéaste à mes yeux. Les multiples facettes de ces dames me subjugue par la sensualité et la poésie qu'elles émanent, rien n'a plus de sens ici que ces actrices et notamment Zhang Ziyi qui électrise toute la première partie de ce long métrage. Tony Leung le charismatique est lui aussi éblouissant, son audace et sa classe trouve pleine mesure dans la construction bien spécifique de ce 2046. La mise en scène est quand à elle magnifié par les décors et costumes et surtout par la musique qui est l'une des plus magistral jamais entendu, toute ces notes se confondent dans le volcan d'émotions servi !
Incroyablement déroutant, un film ultra mélancolique avec une bande son obsédante omniprésente, un rythme très lent, presque filmé au ralenti par moments. Les histoires d'un écrivain et de ses amours de passage mais surtout hanté par le souvenir d'un amour perdu. Voyage permanent entre réalité et imaginaire avec des univers créés futuristes très originaux et une recherche permanente de l'ellipse et de l'esthétique. Un film sur le registre symbolique et émotionnel que certains trouveront ennuyeux au possible et d'autres comme moi, ne decrocheront pas du début à la fin, happés par ce maelström mélancolique et beau. Difficile de résumer ce film fait d'émotions ressenties, en recherche d'effets esthétiques plus que narratifs, porté par le gratin des acteurs asiatiques, des actrices en particulier. Zhang Ziyi ressort du lot et illumine ce film par sa beauté, sa sensualité, son sourire, son espièglerie, son talent qui participe à ce quasi chef d'oeuvre bien à part, inclassable.
Je peux le dire : 2046 est une révolution dans ma cinématographique (enfin ma vie tout court, en fait). Pas tant pour le sublime paroxystique de sa photographie, le baroque de sa mise en scène et de sa narration, qui flotte comme un souvenir, pas tant pour l'excellence de ses interprètes, le charisme de Tony Leung, la beauté poseuse de Ziyi Zhang ou celle plus spontanée de Faye Wong. Non 2046 est surtout un tremplin à l'émotion, une ballade empreinte de souvenirs nostalgiques et mélancoliques. WKW, dans 2046, est un cinéaste baudelairien qui convie le spectateur dans un spleen parfois purement physique (les scènes de sexe feraient baver de jalouser le Pasolini de la Trilogie de la vie). Le metteur en scène asiatique est décidément l'un des meilleurs de sa génération.
Montrer avec une grandeur sans égal la chose la plus complexe chez l'être humain: l'amour. Voilà ce que réussit Wong Kar-Wai avec son magnifique "2046". Une photographie d'une beauté à couper le souffle (aussi superbissime dans la froideur de ses couleurs vives que dans sa sombre chaleur), une réalisation virtuose et pleine de grâce, des actrices magnifiées, une bande originale grandiose; "2046" constitue une expérience sensorielle à part entière, et parvient à exprimer avec poésie et onirisme ce qui hantera toujours les tréfonds de l'âme humaine ... ce qui vaut bien mieux que n'importe quel discours pseudo-intellectuel et/ou terriblement bavard ... un chef d'oeuvre sensuel et envoûtant.
Ce film est excellent.Les acteurs son très bons.La musique est parfaite quand il faut.Réalisation excellente.La rencontre entre Cho et Bay est très érotique,exceptionelle.
Après In the Mood For love, l’histoire se complète de façon hallucinante et renversante avec 2046. Wong Kar wai nous plonge dans cette boucle sans fin de souvenir et d’amour, les femmes se croisant dans son histoire, se différenciant puis se ressemblant toute. Quand on a vu le prédécesseur, on ne peut y voir qu’une répétition. Le voyage dans le train est magnifique et les ralentis toujours aussi sublime contrairement à Dolan qui les rates tous. Un voyage interminable et sans nul doute fantastique.
J'ai profondément détesté "2046". Le rythme est insupportable, le héros est d'un ennui mortel et le scénario s'adresse aux experts du genre seulement. Je me demande si c'est le film le plus inacessible que j'ai vu de toute ma vie. Je ne cote pas ce film à un ci-bas niveau sans y avoir réfléchi longuement. C'est émoustillant de voir de belles images (bien composées, belles couleurs). J'ai apprécié cet amalgame! Mais ça mène où de voir une histoire... plate à en mourir en longeur. Il y a bien d'autres films beaucoup mieux rendus sur la relation entre hommes et femmes.
Pour notre plus grand plaisir, Wong Kar-Wai prolonge l'émotion de "In the mood for love", certes c'est moins surprenant car on y retrouve les mêmes ingrédients mais le cinéaste asiatique ne se repose pas sur ses lauriers et n'oublie pas de raconter une histoire intelligente et passionnante.
Cinéaste romantique où la nostalgie se dégage dune esthétique omniprésente, Wong Kar-wai pousse, avec «2046» (Chine, 2004), son expérience du temps au-delà de «Fa yeung nin wa» (Hong-Kong, 2000). Tony Leung le voisin trompé devient Tony Leung lécrivain inconstant où la vie se confond à lart dans un univers-maelstrom daventures. Ecrivain dune nouvelle où le passé interagi sur le présent, journaliste à ses heures, Chow Mo Wan (Tony Leung) mue autant quil aime. Parcourant les ressentis de lamour au travers de multiples femmes, la mélancolie des souvenirs du passé vient attiser le présent de la chaleur des relations éteintes. Sans tracer nulle histoire, Wong Kar-wai crée un Orphée atemporel dans une quête sans fin à lEurydice. Parmi les marivaudages tendres et charnels, le temps de lhistoire se fige dans les affres moroses du fade présent de lécrivain. Or est-ce tant la quête que son exaltation abstraite qui fait de «2046» un film ? Les décors et les costumes de William Chang dégagent des couleurs suaves qui envahissent lécran de leurs chaleureuses évocations. Et Wong émet lincandescence des accointances amoureuses par le truchement de ses matières et de leur agencement dans lespace. Le film porte presque le nom du roman de Chow Mo Wan : «2047». Ainsi le réel, constitué par le film «2046», précède au roman «2047», qui nest que la mise en métaphore du film lui-même. Cest donc lacte de passion quillustre le film, ce désir de lindividu à transposer dans son uvre les belles réminiscences du passé. Au ralenti élégiaque, à la bande-son éclectique, suant de mélancolie, elle émane de la mise en abyme du film et du jeu sur le temps. Lesthétique garrotté à labstraite chaleur des accointances, «2046» traverse les sentiments de lhomme et vibre sur le fil du temps avec le lyrisme torride inhérent à lunivers de Wong Kar-wai.
Après avoir nous avoir mis "In The Mood For Love", Wong Kar-Wai nous emporte en / dans / à 2046... Une oeuvre merveilleuse aussi redoutablement complexe que fascinante de par ses multiples interprétations. 2046 est le complément essentiel de son précédent opus déjà culte, duquel on retrouve le personnage de Tony Leung, une nouvelle fois sublimé par la réalisation du réalisateur toujours aussi sensuelle et d'une sensibilité rare, contemplative d'une atmosphère toujours autant romantique et un brin onirique, qui cette fois-ci s'invente plus futuriste, mais aussi plus désillusionnée. Somptueux.
La réalisation est très stylisé c'est un vrai plaisir pour les yeux, mouvement de caméra, couleurs sublimes mais le scénario n'est pas à la hauteur je trouve, il y a des temps morts.
J'avais adoré "In the mood for love", envoutant, poétique. D'où ma déception ici. Nettement plus grivois, conventionnel, avec une bande sonore classique, ce film sera oublié et non revu, contrairement au précédent. Bien sûr, la prise de vue reste haut de gamme, les acteurs super, mais je n'ai pas accroché.
Avec sa photographie remarquable, qui offre un véritable spectacle de textures et de couleurs magnifiques, 2046 capte immédiatement l'attention par son originalité et la finesse de ses traits, traits d'ailleurs portés à la perfection par Tony Leung en personnage à la fois charismatique et attachant. On plonge la tête la première dans un bain de poésie, voire un trop plein de poésie... Parce qu'il faut bien l'avouer, le début est saisissant mais plus ça avance, plus l'histoire est brouillonne et on finit par s'ennuyer. Le scénario tente alors un rebond en se propulsant dans une autre dimension, quitte à partir carrément en vrille sur la dernière partie, mais là, c'est trop tard, les belles images ne suffisent plus à compenser.