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mahtan-ancalimon
38 abonnés
651 critiques
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5,0
Publiée le 5 mars 2015
Wong Kar-Wai nous offre ici une œuvre magnifique sur le désespoir d'un homme vivant avec le fantôme d'un amour passé. Cet amour qui le rend amer et seul, malgré ses conquêtes et, qu'il cherche à fuir tout en étant gouverner par cette souffrance. La beauté de ce somptueux film réside dans ce parcours dans les méandres de la tourmente d'un homme qui est devenu une ombre malgré les paillettes, l'alcool, le fastes des fêtes et les femmes. Car il cherche à fuir 2046 et ses souvenirs douloureux, comme il a fuit un bonheur. Ce bonheur avec une femme qu'il avait peur d'aimé... Ce film est une poésie aussi envoûtant que l'opéra de Bellini, La Norma et une "suite" superbe au film In The Mood For Love.
C'est très bien photographié et très bien mis en scène, ça saute aux yeux… 2046 me rappelle un peu alphaville de Godard (va savoir pourquoi) si on me demandais si j'ai aimé je répondrai oui, si on me demandait si j'ai adoré, je répondrai non… c'est un bon film, mais seulement ce qui m'intéressait c'était pas l'histoire d'amour, mais 2046… bien que les deux soient liés… le film dit plein de vérités (voir des lapalissades) sur l'écriture, on ne parle que de soi… le film tout comme in the mood for love m'a impressionné par sa mise en scène et sa beauté… mais ne m'a pas touché et ne m'a pas ému pour un sous… c'est "juste" très beau… je ne sais pas l'expliquer, le film a quelque chose d'envoûtant, on ne s'ennuie pas, mais pas marquant je dirai, il manque quelque chose; c'est trop beau pour toucher je pense, pour réussir à créer une émotion dans cet univers artificiel et surfait
Bien mieux que le soporifique et surestimé In The Mood For Love dont 2046 est le segment évanescent opiumesque, perdu dans les limbes d'un écrivain inspiré par les rencontres féminines, et que Wong Kar Wai filme avec une délicatesse et une élégance rare. De toute beauté, majestueux, fétichiste, tout à la gloire de la gente féminine (et les femmes qui entrent dans 2046 sont effectivements superbes) le film véhicule nostalgie mais propose également une vision encanaillée des rapports hommes-femmes qui donne des bouffées d'air frais bienvenues dans l'univers mélancolique de WKW. L'histoire est parfois nébuleuse et la partie futuriste moins réussi mais il faut se laisser porter par les images...
J'ai été déçu. J'ai eu l'impression d'assister à In the mood for love en moins bien et déjà que je ne suis pas un grand fan de In the mood for love. La mise en scène est plutôt bien, mais pas non plus extraordinnaire. Idem pour la photographie. Le scénario est, par contre, davantage intéressant même s'il finit assez vite par lasser. Il y a des idées, globalement le film n'est pas mauvais hein, mais en tout cas ça ne correspond vraiment pas à mes goûts. Bref, second film de Wong Kar-wai que je vois et pour le moment, même si je reconnais qu'il filme bien, je ne suis pas un grand fan de ce réalisateur.
Avec 2046, Wong Kar-Wai nous livre un film des plus étrange, voguant entre deux eaux, pour un résultat des plus réussi. Racontant l'histoire de Chow et ses histoires d'amours, le film nous entraîne dans sa tête à travers des scènes de SF des plus... intéressante. Le film est teinté d’érotisme, transformant les relations de Chow en longues étreintes langoureuses, traduisant, comme son roman, ses désirs. Un film intéressant par bien des aspects et qui mérite de s'y intéresser.
Trop long, pas assez concis ; malgré les handicaps, l'oeuvre de W.Kar-Wai attache largement grâce à ses tableaux, à l'aisance du réalisateur caméra en main et à sa bande sonore.
Le spectateur découvre rapidement que 2046, c’est tout à la fois une date dans le futur, un lieu aux propriétés étranges, le titre d’un roman en gestation et le numéro d’une chambre. Tout ceci est bien fascinant, et l’on se laisse agréablement embarquer dans cette promenade esthétique, grâce à un formidable travail sur les couleurs et les cadrages, et musicale, la bande son étant un impressionnant florilège de morceaux de genres différents. Un film pour les yeux et pour les oreilles donc. Moins pour le cœur et pour l’esprit, l’émotion ne parvenant pas à poindre et l’intérêt diminuant peu à peu, du fait d’un scénario et de dialogues qui ne sont pas à la hauteur des autres ambitions du réalisateur Hongkongais. La recherche formelle atteint ses limites car elle manque de fond. L’obsession de la forme est alors maniérisme, dans une démarche quelque peu prétentieuse.
Vous souffrez d'insomnies récurrentes??? Un seul remède, courez voir 2046!! Maintenant, si vous ne parvenez pas à vous endormir, c'est que, soit l'histoire inexistante de ce film vous captive [et dans ce cas, vous méritez un canard laqué de platine] soit votre cas est réellement désespéré et je ne saurais trop vous conseiller de trouver LA seule et unique salle diffusant encore "Les Parisiens" de Lelouch. Si malgré ce traitement de choc vous restez éveillé, c'est que vous êtes plus proche du droïde que de l'humain et là, je ne peux plus rien pour vous :-((
Souvenirs amoureux. Suite de In the mood for love, 2046 est pourtant bien différent. Reprenant quelques éléments scénaristiques du premier (le numéro de chambre, le secret que l'on chuchotte à un arbre...) et son personnage principal, Tony Leung, ce film tourne lui aussi autour de l'amour. Trop sans doute, car les successions de baisers et d'ébats amoureux sont vite lassants. Ici, Wong Kar-Wai se lâche -à l'inverse de In the mood for love où la retenue était de mise- tous comme ses acteurs (enfin surtout actrices; de Zhang Ziyi à Gong Li en passant par Faye Wong). Ce surplus d'amour entraîne la mélancolie et l'eau de rose, mais certaines répliques sont percutantes et le scénario en lui-même est bon. Visuellement, c'est toujours intéressant, parfois superbe. Mais on s'ennuie un peu, c'est dommage.
2046 de Wong Kar Way est un film purement intime et poétique à souhait d'un cinéaste qui aime son art au point de tourner sans scénario tout ce qui se révèle beau à ses yeux au moment du tournage. Une pure création de l'esprit au montage délicat et à la musique magnifique et envoutante. Les images, quant à elles, sont toutes plus belles les unes que les autres et ce, que ce soit dans les scènes des années 60 que dans le train de 2046. Tony Leung, comme dans In The Mood For Love, interprete un personnage mysterieux comme toutes les actrices du film par ailleurs qui sont merveilleusement magnifiques. 2046, une fois de plus, aurait mérité la palme d'or déscernée à Moore au festival de Cannes 2004... Bref, Wong Kar Way est un artiste, Michael Moore un crétin.
Film de styliste. Un scénario assez compliqué : un homme rencontre trois femmes, très belles, vit avec elles, mais les quitte ou est quitté par elles. Tout se déroule dans un continuum non chronologique, et peut-être même a lieu dans l'imaginaire, puisque cet homme écrit des livres érotiques et de science-fiction. Très très belle réalisation de Kar Wai. Ici tout est luxe, calme et volupté. Une technique cinématographique irréprochable : éclairages, lumières, couleurs, musique, mouvement de caméra, tout est parfaitement filmé : grande maîtrise du cinéaste. Faiblesse (à mon avis) du côté du scénario, des dialogues assez plats et répétitifs, des décors très beaux, mais aussi sans grande inventivité poétique. Cela reste très narcissique, voire nombrilistique, et une vraie émotion a du mal à percer sous les splendeurs des images et les beaux visages des acteurs. Le rythme lent n'est pas gênant, des gros plans un peu trop systématiques, quelques tics de mise en scène... Tout cela n'empêche pas de prendre plaisir à un spectacle somptueux mais manquant de profondeur métaphysique ou simplement humain.