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    2046
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    248 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Visuellement admirable, 2046 est une œuvre décevante, d'abord par rapport à "In the mood for love" auquel on est obligé de la comparer mais aussi en considérant la richesse de la mise en scène et l'infinie gamme de couleurs déployée par le cinéaste. Le film aurait gagné à être plus court et moins répétitif. Il reste nonobstant un bel ouvrage, formidablement joué, agréable à regarder, mais nettement moins envoûtant que la promesse qu'il représentait.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comment un film aussi réussi techniquement (lumière, costumes, décors...), aussi beau visuellement, aux acteurs magnifiques, à la musique enivrante peut-il paraitre aussi froid et aussi artificiel ? Un écrivain en mal d'inspiration se souvient à travers l'écriture des femmes qui ont traversé son existence solitaire. Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont laissé chacune une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L'un des éléments les plus beaux de ce film est la musique. A travers le theme principal du film on retrouve une musique aux inspirations diverses et aux themes récurrents associés aux personnages. Rarement on aura vu le son et l'image en si parfaite osmose. Les interprètes accèdent quasiment chacun leur tour au premier role et jouent un élément indispensable à l'intrigue. Cependant, les couleurs bien que chaudes et les femmes sensuelles, l'émotion reste figée et assez froide pour émouvoir le spectateur. La réalisation de Wong Kar-Wai peut paraitre bourrée de tics propre au cinéaste ou alors totalement innovante mais l'ennui s'installe alors que l'on voudrait etre pris par cette histoire et le magnétisme des images. Reste cette magnifique bande-originale, la splendeur des acteurs et des images. Dommage que l'histoire soit vraiment peu intéressante pour etre une réussite.
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    81 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Un film qui rappellera bien évidemment In The Mood For Love dont il s'inscrit comme une suite (même si les deux films peuvent être visionnés de manière indépendante). Cependant, je trouve qu'il se démarque de son prédécesseur qui était peut être un peu sec et froid, en bref 2046 réussit là où In The Mood For Love avait échoué: à émouvoir. Ici passions vibrantes et enflammées côtoient métaphores métaphysiques et fantasmogoriques, toujours au son d'une bande originale inspirée et magnifiquement mises en valeur par un esthétisme flamboyant (ça Wong Kar Wai sait y faire, pas de doute) et des acteurs au sommet (Tony Leung bien entendu mais également Zhang Ziyi que je n'avais jamais vue à un meilleur niveau). Peut être un peu déroutant, 2046 , grâce à une histoire plus fascinante et étoffée, surpasse même, à mon sens, le déjà très poétique In The Mood For Love.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2007
    Wong-Kar-Waï est l'un des cinéastes asiatiques actuels jouissant d'une très grande réputation en Europe, particulièrement en France. Consacré par "In The Mood For Love" en 2000 (auquel je trouve beaucoup de choses à redire), il réalisa au cours de l'année 2004 (continuité logique du travail entrepris précédemment) ce "2046", poème amoureux baignant dans une esthétique particulière, chère à son auteur. Très vite, les qualités de mise en scène frappent le spectateur, ébloui par la beauté des images et l'atmosphère si langoureuse, rêveuse se dégageant d'une oeuvre plus qu'honorable. On pourra remarquer un sens particulier du cadre, déplaçant ses personnages aux extrémités, pratiquant une symétrie plus visible dans les coupes que lors de chaque plan. Le travail sur le format y est passionnant, brouillant souvent certains endroits de l'image, l'effaçant parfois d'une nuit noire mettant à nu les protagonistes exposés. Montage maîtrisé et logique, préférant un découpage lent aux interminables plans-séquences trop souvent de mises pour des films de ce type. Les mouvements de caméra sont minimes et c'est ainsi que l'on se concentre pleinement sur l'approche visuelle, faite de jeux d'ombres et de lumières, d'éclairages savamment pensés afin de faire ressurgir toute la pensée d'un réalisateur plus peintre à la large palette qu'artiste à la vision reculée de son travail. Il oriente toutes ses forces vers son image qu'il lèche jusqu'à l'excès. Alors, les effets de style viennent s'ajouter à l'univers de Wong-Kar-Waï sans que cela ne se justifie. L'aspect obsessionnel est répétitif comme superficiel au lieu d'instaurer un trouble imaginatif. Le faible scénario sélectionne les caractères de ses personnages, creusant les uns mais délaissant les autres et le caractère imaginatif ne se renouvelle quasiment pas. Signalons toutefois la grande force de la bande-son accompagnant parfaitement ces images d'abord lyriques puis lassantes.
    oranous
    oranous

    141 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mars 2009
    Tout aussi esthétique et visuellement beau que « In The Mood For Love ». Mais aussi tout aussi lent. L’histoire est moins intéressante que celle de « In The Mood For Love ». On en est a se demander si finalement, « 2046 » ne serait pas purement commercial car reprenant quasiment la même trame. L’histoire n’est donc pas très originale et en plus rendue assez complexe. Et finalement « 2046 » est moins touchant que « In The Mood For Love ». En revanche j’ai beaucoup aimé la retranscription des passages du livre. C’est donc une énorme déception, film auquel ne suis restée totalement hermétique.
    vvalenou
    vvalenou

    256 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2008
    Hong Kong, 1966. Dans sa petite chambre d'hôtel, Chow Mo Wan, écrivain en mal d'inspiration, tente de finir un livre de science-fiction situé en 2046. A travers l'écriture, Chow se souvient des femmes qui ont traversé son existence solitaire. Passionnées, cérébrales ou romantiques, elles ont chacune laissé une trace indélébile dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L'une d'entre elles revient constamment hanter son souvenir : Su Li Zhen, la seule qu'il ait sans doute aimée. Elle occupait une chambre voisine de la sienne - la 2046...Après le succès de " In the Mood for Love ", Wong Kar-Wai entame sa sixième collaboration avec son acteur fétiche, Tony Leung Chiu Wai dans son nouveau film, " 2046 "( 2046 était également le numéro de la chambre clandestine dans laquelle se retrouvaient les deux amants de " In the Mood for Love " ). Le cinéaste nous propose un film absolument sublime, entre mélodrame à l'ancienne et cinéma moderne. Il fait avancer son récit non pas avec la mécanique bien huilée d'une maîtrise irréprochable, au contraire, la grâce aérienne règne en maître dans la complexe, insolente et mélancolique narration de l'excellent Tony Leung Chiu Wai, séducteur hanté par un amour perdu. Outre l'innovation narrative, l'auteur hongkongais signe une œuvre à la beauté visuelle renversante, magnifiée par les comédiens, admirables. Wong Kar-Wai signe une œuvre en écho avec la précédente, comme pour en faire le deuil. WKW filme avec brio le caractère éphémère du temps qui consume l'être humain, ce dernier s'exprime à travers l'écriture, créant ainsi un antre surréaliste voué aux passions défuntes d'une vie solitaire. WKW insuffle à sa virtuosité esthétique une plainte nostalgique dans le passé, un poème sensuel et paradoxale dans le présent, une élégie high-tech et ironique dans le futur.Entre fable amoureuse, lyrisme visuel et drame futuriste, le spectateur est comblé. Du très grand cinéma qui reçu de nombreux prix. Un chef-d’œuvre éblouissant et vertigineux!
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2013
    Comment trouver une interprétation cohérente à ce délire, sinon chargée de mysticisme, de confusion, voire d'angoissants contresens ?
    2046, c'est comme le bruit d'une vague qui recule pour revenir encore et encore, inlassablement.
    C'est le rêve de son héros, ce sont ses fantasmes érotiques, ses regrets, ses peines et ses désirs.
    C'est une lagune perdue au fond des souvenirs.
    C'est un opéra sensuel qui côtoie la folie. La folie des sens, et la folie des mots.
    Wong Kar-Wai, toujours cette incompréhensible fascination pour des images aux couleurs ensorcelantes et aux musiques lancinantes. "Enivrez-vous de Cinéma", aurait pu dire Baudelaire. Wong Kar-Wai a répondu à cette délicieuse et terrible injonction.
    Que ce soit dans la Hong-Kong des années 60 ou dans un monde futuriste aux accents fiévreux d'un mouvement incessant, où se profile le relent étouffant de souvenirs par des regards silencieux, des sentiments confus, des visages que l'on retrouve.
    Dans le récit stable de cet hôtel miteux où l'on ne fait que croiser une dizaine de personnages fidèles, on fait la connaissance des femmes du héros, non par des visages, mais par leurs pieds : qu'ils dansent ou qu'ils s'affolent de colère, s'agit-il d'un fétichisme de la part du cinéaste ? Le héros lui-même n'a d'abord que les accents d'une voix qui récite du japonais ou bien s'énerve contre des voisins trop bruyants.
    D'où vient donc le talent de Wong Kar-Wai, lui qui n'utilise que la moitié du champ de sa caméra, voire le tiers seulement ? C'est qu'il parvient à capter l'infime détail dans le regard, dans le geste ou sur la bouche, qui requiert notre intérêt, comme si, par un rêve entrebâillé, il nous invitait à rejoindre le film. Sa narration est faite de leitmotivs, de personnages s'attardant sur la bouffée d'une cigarette, de discussions avec le vent sur le balcon de l'hôtel.
    C'est aussi, et peut-être surtout, sa capacité à tirer un émerveillement coloré d'une idée toute simple et si banale, que ce soit une femme marchant dans la rue, souriant à sa porte, giflant un homme, et permet à la plume de l'écrivain de donner naissance à des souvenirs voluptueux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Que dire de 2046? Trés beau film quant à la qualité des images, une bande-son impéccable, mais alors l'histoire.... il n'y en a pas ou presque.
    Dommmage! le metteur en scène semble rester sur son film précédent, ici le seul changement ce sont ces femmes qui apparaisent et puis s'en vont dans la vie du narrateur. Il n'y a vait pas de quoi en faire tout un plat de ce film!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 août 2013
    Dans ce film Wong Kar wai semble se perdre un peu trop. C'est la justesse des acteurs et la finesse de la photographie qui sauve le film.
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Autant le dire tout de suite, je ne suis pas d'accord avec l'ensemble des cinéphiles sur la valeur de l'oeuvre de Wong Kar-wai. Alors qu'on critique un Beineix pour son esthétisme et le vide de ses films, on admire toujours ce cinéaste, pourtant aussi creux. Ici encore (comme dans l'inintéressant "in the mood for love" et même en pire), le cinéaste filme des personnages qui ne sont que des ombres, histoire de faire de la belle image. Il est incontestable de dire que le film est esthétique et que les plans sont travaillés, mais dans quel but ? Car, encore une fois, le cinéaste ne raconte rien, se passant carrément de scénario ici. Il oublie également de créer une ambiance et on regarde ce défilé de clichés photographiques et de gravures de mode avec une torpeur dans l'oeil, avant de tout simplement s'endormir devant tant de vaines prétentions. Wong Kar-wai fige son cinéma dans la pose et oublie de réaliser un objet cinématographique. Parfaitement détestable sauf pour les snobs parisiens
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2024
    Autant « In the mood for love » (2000) est un film brillant, alliant grande sensualité et retenue, une véritable leçon de cinéma, en 1h38, autant « 2046 », tourné en même temps et présentant de nombreux points communs (2046 était aussi le numéro de la chambre où se réunissaient M. Chow et Mme Chan), est une pâle copie, beaucoup trop longue (2h09), dissertant sur l’amour ("Tout souvenir est baigné de larmes", "On passe à côté de l’amour, la rencontre étant trop tôt ou trop tard"). Cela tourne en rond avec la succession des femmes qu’a aimées M. Chow (toujours joué par Tony Leung Chiu-way, 42 ans à l’époque), qui écrit un livre de science-fiction (intitulé « 2047 » et se déroulant en 2046, où un Japonais s’éprend d’une androïde), après des romans pornographiques, séjournant à Hong-Kong, à Singapour et à Macao. Wong Kar-wai réalise un film faussement intellectuel, et semble se parodier, avec la même façon de filmer, en gros plans, avec un mur ou une porte qui occupe une partie du champ, en ayant recours à de la musique d’opéra [« Casta Diva » de « Norma » (1831) de Vincenzo Bellini (1801-1835)] ou du crooner Nat King Cole (1919-1965), et dans des décors souvent intérieurs, aux mêmes couleurs (rouge, vert), la plupart des scènes se déroulant un 24 décembre (de 1966 à 1969), avec quelques références aux événements politiques à Hong Kong (émeutes, couvre-feu). Il en résulte un film labyrinthique qui égare le spectateur qui s’en détache.
    NeoLain
    NeoLain

    4 955 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    Wong Kar-Wai a encore frappé. A peine remis du choc du magnifique In the mood for love (pourtant on a eu le temps...), voilà qu'il nous remet ça. 2046 est beau, à tous les points de vue. La photo "of course" frôle le sublime qu'elle avait déjà caressé du regard dans son précédent film. Rarement l'esthétisme n'avait été poussé à l'extrême dans un film autant que dans celui-ci. La lumière est envoûtante, les costumes et décors n'en finissent pas de sublimer les pâles yeux du spectateur qui en redemande jusqu'à la cécité cinéphilique. Que dire des acteurs... Tony Leung évolue avec une grâce divine au sein de ces femmes plus belles et plus mystérieuses les unes que les autres, tel un félin qui terrasse sa proie par son seul regard, sans même avoir à établir le moindre contact. Pourtant dans ce film, des contacts il y en a. A la langueur jamais excessive des séances de séduction succèdent des liaisons passionnées aussi brutales que leur rupture, inéluctable. La bande originale est quant à elle simplement la meilleure qu'il m'ait été donné d'écouter en cette riche année 2004. Le scénario, usant de mises en abîmes successives et de nombreuses métaphores nous égare sans grand mal. On lutte un court moment pour tenter de dissocier l'imaginaire de l'écrivain de sa réalité narrative, puis on finit par céder pour se laisser bercer par la fragrance enivrante de ce nouveau petit bijou de Wong Kar-Wai qui nous montre à quoi ça ressemble quand le Cinéma fait le beau. Passionnant.
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Plus jamais vous ne regarderez une femme de la même manière, plus jamais votre plume n'effleurera le papier pareil.
    Sensuel, Passionnant, Beau, 2046 ou une plongée extrême et excitante dans l'intimité de ses 2 protagonistes, la mer du désir nous submergeant d'une baffe caressante. Le genre de choses qui ne se produit que trop rarement. Beautiful Gong Li, si forte, si belle, comment peut on incarner avec tant de justesse un personnage si complexe? belle, si pétrie de contradiction qu'elle en devient à terre, dos courbé mais toujours l'esprit libre, splendide Vagabond des temps anciens, malaxés aux temps futurs, essaye, pour voir, de saisir l'instant présent...
    Chaleur des corps et décors, chaque détail transporte.
    Loin.
    très loin.
    Ultime
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2018
    Je me suis laissé submergée par l’émotion dans cette belle histoire d’amour entre Hong Kong et le Japon, la suite de la chambre d’hôtel de “In the mood for love�, les relations sont consumées puis s’embarquent vers un voyage de fantaisie futuriste d’âme, de conscience sentimentale des hommes et des femmes. Malgré la longueur qui submerge ce film, de part la lenteur voluptueuse, le romantisme surgit instantanément par le charme de la mélancolie du japonais, l’anticipation et de sa dulcinée Hong kongaise contrariée à l’air triste du passé. Ce père si dure envers tous ce qui ont un rapport de cause avec la douleur d’avoir quitter son pays en guerre, synonyme larmoyant de colère. Je n’oublierais la réalisation de Wong Kar-Wai, un autre chef-d’œuvre de romance de barrière, une dualité amicale entre deux grandes nations.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    « Le seul bien que je possède c’est du temps et ce temps il faut bien l’occuper »

    "Deux mille quarante six" est un paradis voluptueux, une sphère thématique tapissée de la plus belle des thérapies menant nos esprits taciturnes et sclérosés vers le plus beau des renouveaux celui d’une sensibilité pure et autarcique gérée par une émotion transcendante intégrée dans l’instant qui passe.

    La femme déterminée ou désespérée déploie devant l’homme avide ou contemplatif tous ses logiciels dans un espace réduit semblant contenir toutes les définitions du monde.

    Aguichante, sensible ou arrogante elle se contorsionne dans les couloirs, hume sur les hauteurs les premières lueurs du matin ou se sculpte un visage éternel dans les fumées d’une cigarette assumée pleinement.

    Vêtu d’une partition musicale magnifique l’opus se déroule dans une sensualité lancinante menant lentement un œil capturé vers le plus merveilleux des abandons tant ses images esthétiques sont apaisantes malgré un parcours décousu.

    Chaque plan d’une lenteur étudiée est une restauration de gestes et de comportement oubliés, dévorés par le réalisme d’objectifs dont le pragmatisme ébauche à court terme une indifférence implacable entre les êtres.

    "Deux mille quarante six" est un territoire d'individus sédentaires otages d'un temps s’écoulant irrémédiablement.

    Tributaire de ce constat il faut construire rapidement en se parlant sans s’interrompre tout en délimitant son périmètre de liberté ceci n’empêchant pas l’ébauche de quelques larmes incorporées à l’évocation de quelques souvenirs porteurs ainsi que de confidences et de manques existentiels établissant l’architecture d’une maison de souvenirs conçue suite à l’envie de communiquer malgré ses réticences.

    Un film déconcertant, lent et ennuyeux nanti d’une enveloppe esthétique sans égale permettant de se redécouvrir par le verbe et le toucher dans un environnement feutré loin de tous les automatismes.

    Ici il faut contempler dans l'extase et l'avidité sans chercher à comprendre
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