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chrischambers86
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3,0
Publiée le 24 juillet 2019
Le deuil, la solitude, l'oppression, la reconstruction vus sous un jour original : 17 moments clefs de la destinèe de Cècile Cassard! Dans tout le film, il y a cette volontè de raconter l'histoire en suivant le trajet du personnage incarnè par Bèatrice Dalle et en même temps la volontè par rapport à Christophe Honorè de rendre compte de son trajet de cinèphile! La scène d'intro avec l'apparition de ce fantôme informe de suite le spectateur que "17 fois Cècile Cassard" va raconter une histoire mais aussi proposer un certain point de vue sur le cinèma! Cècile Cassard voit ce qu'elle ne devrait pas voir, à savoir son mari dèfunt! En revanche, elle a beaucoup de mal de voir ce qui est autour d'elle, à savoir la rèalitè! Un budget très serrè et cette envie d'être dans un certain type de cinèma! Dalle est superbe parce qu'elle arrive à transformer deux, trois scènes emblèmatiques en quelque chose de profondèment èmouvant (cf. la tombe funèraire, la noyade traitèe façon Virginia Woolf...). La B.O est envoûtante et se marie fort bien avec la solitude de cette femme abandonnèe par son dèfunt mari...
J'ai vu un film... qui m'a profondément ennuyé... Et pourtant, je trouvais que le démarrage tout en suggestion et en mystère était d'une puissance incroyable.. Puis, ensuite, on suit les errements d'un femme qui vient de perdre son mari dans de nombreuses directions, sans fil rouge... Donc, le film enchaîne les séquences, les malaises, les mal-êtres... Elle côtoie des personnages interlopes, à la marge, mais tellement stéréotypés qu'on en demeure coi... certains dialogues sont tellement fades qu'on préfère les silences... Et lorsque les silences s'installent, ils sont interminables... Le style est maniérés, et les intentions pas toujours comprises. Cela dit, Béatrice Dalle occupe l'écran d'une force prodigieuse... Mais, malheureusement, cela ne suffit pas pour procure de l'intérêt au spectateur que j'étais. Ce qu'il faut également saluer,c'est cette volonté du réalisateur, Christophe Honoré de mener son personnage de l'obscurité, avec des images au contraste faible, sombres et floues, vers des images aux couleurs plus tranchées, plus nettes, plus lumineuse pour montrer et démontrer la progression du personnage et sa sortie progressive de la douleur vers la couleur... Malgré cela, je n'ai pas adhéré à son oeuvre... J'ai préféré ses films suivants.
Premier ( télé)film de Christophe Honoré, 17 Fois Cécile Cassard contient déjà tout ce qui fait du cinéma de son auteur une soupe indigeste. Honoré semble rejeter toute forme de naturalisme de la part de ses acteurs, filmant pourtant ce road-movie de la manière la plus plate qui soit. Il faut bien avouer que le duo Béatrice Dalle - Romain Duris reserve quelques rares étincelles ( superbe scène de danse campant le milieu du film, musique excellente ) mais le résultat formel s'avère franchement laid dans l'ensemble, loin d'être complètement morose mais tout de même un peu déprimant ( les vingt premières minutes sont une catastrophe ). Bref si l'on excepte La Belle Personne et - dans une certaine mesure - le provocant Ma Mère, le cinéma de Christophe Honoré atteint un niveau de médiocrité artistique assez impressionnant. Raté car maladroit, sans trouvailles ou presque, faussement poétique, rébarbatif et tout bêtement quelconque, 17 Fois Cécile Cassard est un navet en acte comme en puissance...
premier film de christophe honoré, et sans doute celui que j'ai préféré des trois que j'ai vu de lui. S'il cite encore Demy (une chambre en ville, lola) ou Varda (la forme du film évoque cléo de 5 à 7), le film est beaucoup moins dépendant de la nouvelle vague que les deux derniers. C'est bien mais quand il se rapproche de Blier ou de Carax, et de l'esthétique 80's, c'est moins bien... Et tout le film est un peu en dents de scie, il oscille entre le bien et le pas bien. Le bien c'est ce magnifique portrait de femme interprété par la démente Béatrice Dalle. Le pas bien c'est tout ce qui tourne autour du personnage bi et mièvre interprété par Duris, insupportable comme d'habitude. Quoiqu'il en soit, en traîtant toujours du même sujet - la douleur de vivre après la perte de l'être aimé - Honoré construit une oeuvre, qu'on l'apprécie ou pas.
Interprétation parfaite (Béatrice Dalle et Romain Duris), réalisation parfaite (le cadrage est vraiment bien fait), photographie parfaite (de belles lumières surtout dans la première partie) mais la première partie est très longue et lente à l’image du deuil. Une partie donc assez douloureuse, on ne comprend pas tout ce qui se passe. Mais dès que Romain Duris arrive, le film commence a avoir un rythme plus satisfaisant et devient un peu plus léger.
Un film qui possède certaines qualités indéniables : une image très soignée, voire raffinée, avec des couleurs saturées, très expressionistes , Une bande son remarquable : un rock chaud,balancé, des chansons superbes. Mais par contre le scénario est mal foutu , on ne croit pas un instant à cette histoire. Une femme veut se reconstuire, après la mort de son mari, et va trainer dans le mileu "interlopes" des quais toulousains. On se retrouve chez Querelle et Jean Genet. La logique là dedans ?! Simplement que Mr Honoré voulait se faire plaisir. On ne croit pas une seconde à ces déambulations nocturnes, et qui sont quand même filmées au ralenti. Il ne se passe pas grand chose au final..Béatrice Dalle fait du Dalle (plutôt tristounet) et Romain Duris est exaspérant dans son rôle de bisex, ramollo et aigrillard.. Dommage , car une certaine poèsie initiale est gâchée.
Honoré prône un certain auteurisme, se glorifie et se préconise comme un cinéaste particulier et référencé. Seulement voilà, il n’est encore qu’un néophyte amateur pour l’instant peu doué…
J'ai dû louper un bout c'est pas possible, j'ai rien capté au truc! Ennuyeux à mourir, brouillon aucun sens pour moi.... c'est bien de faire du cinéma un peu mystérieux mais si pour rendre aussi inaccessible, je vois l'intérêt! voilà tout ce qu'il y a à dire sur ce film: aucun intérêt!
"17 fois Cécile Cassard" est un film hypnotique à l'ambiance pesante et chargée, morbide et glauque à l'image de ce qui se passe dans la caboche de ladite Cécile Cassard, endeuillée par le décès récent de son mari et incapable de rebondir à la vie. Maîtrisé de bout en bout par un Honoré éminemment inspiré (que l'on aimerait bien retrouver au plus vite, surtout après ses récents égarements avec - notamment - le dispensable "Homme au bain"), ce film est un condensé d'inventivité à la fois humble et ambitieuse (qui frôle à quelques brillantes reprises l'essai cinématographique) avec un souci permanent du "viser juste" et de l'épure. Oui, Romain Duris est parfois agaçant dans sa variation cabotine de l'homosexuel-joué-par-un-hétéro, mais cela n'altère en rien la grâce sombre et grave de ce film remarquable.
À la limite du cinéma expérimental, une histoire déconstruite qui est lassante malgré une BD toujours fascinante. Le problème c’est qu’elle n’a rien à jouer. Très ennuyeux au final
Pour un premier coup, C. Honoré nous avait livré un film plus qu'honorable, en égrénant de magnifiques images au lyrisme poétique non surfait. Le son, l'histoire (bien qu'improbable, avec son fantôme) suivent sans peine. Cassard provient de "casser", foutu en l'air, nom bien choisi pour cette femme brisée. R. Duris, B. Dalle savent s'effacer juste assez pour venir suavement se couler dans l'atmosphère éthérée de ce film d'ambiance. Les auteurs de critique négative n'ont sans doute pas la sensibilité adéquate pour l'apprécier, tant pis. Intriguant.
Premier long-métrage de Christophe Honoré, 17 fois Cécile Cassard est un film très prometteur. En effet, dôté d'un scénario très dramatique et d'un traitement froid et glauque dans un premier temps, le film arrivera à détendre le tout à la perfection avec de sublimes scènes de bonheur véritable et des scènes comiques parfaitement placées. Le réalisateur impose dès son premier film ses thèmes : sexualité très ouverte et montrée, névroses chroniques, personnages en manque d'amour, tout nous prépare à la suite de sa filmographie. Malheureusement, le film reste très ancré sur sa forme, et manque donc, par déduction, d'un véritable fond, et d'une analyse profonde des personnages, et surtout de son personnage principal. Certaines scènes restent un peu vaines mais l'on découvre avec 17 fois Cécile Cassard les brillantes idées de mise en scène d'un Christophe Honoré qui regorge d'art.
Pas du tout aimé ce film, ambiance toujours très sombre, film qui traine en longueur. 17 fois Cecile Cassard, quelqu'un peut m'expliquer le titre? A vite oublier!
Béatrice Dalle est irréprochable dans la construction et la deconstruction de son personnage. Psychologiquement fragile on sent la douleur qui l'incruste et son personnage peint cette mélancolie à l'image. Elle porte tout le film à elle seule (c'est indéniable). Si le scénario part d'une originalité louable (le portrait d'une femme découpé en plusieurs évènements de sa vie) il tangue un peu et s'éternise même par moment. Un bon film malgré quelques maladresses.