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brisbane78
5 abonnés
182 critiques
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1,0
Publiée le 24 octobre 2021
D'habitude, j'aime plutôt ce que fait Dany Boon, mais là, non non on ! Scénario plat, humour absent, personnages caricaturaux, ficelles scénaristiques trop faciles, fin hors sujet. Je mets une étoile pour le personnage d'Yvan Attal, très bon et très bien joué. Le reste à oublier.
Dommage. Belle distribution sur le papier, mais quel ennui ! On sent bien l’ambiance confinement. Ça manque d’espace et d’air, genre huis clos pesant. Surjoué, pas drôle, pas fin … Difficile d’aller au-delà du rictus. L’avantage avec Netflix c’est qu’il suffit de faire STOP quand on n’en peut plus.
Mesdames et messieurs remontez vos masques covid sur les yeux pour ne pas avoir à regarder cette daube, pleine de clichés, à moitié entre un spot du gouvernement anti-covid (avec tous ces mots que l'on ne veut plus entendre) et une immense pub pour Amazon (sur chaque plan il y a un mec avec un colis Amazon sous le bras) Bref passez votre chemin. Si vous voulez voir un vrai film social et humaniste, sortez de votre chambre pour visionner Debout les femmes! au cinéma.
La Covid-19 comme il faut la nommer méritait bien un film parodique. Les anecdotes venant de tous les acteurs de cette pandémie ( la population, les politiques, les professeurs de médecines, les laboratoires, les médias,….) ne manquant pas, il fallait bien s’attendre à ce qu’une comédie satirique voie le jour. C’est Dany Boon qui s’y est collé. Un peu risqué malgré tout car tendre un miroir où chacun ne voudra pas forcément se reconnaître était tout de même un exercice osé qui nécessitait du doigté pour ne pas prendre un coup de règle sur les doigts. « On ne rigole pas avec ces choses-là ! ». A lire les critiques de tous poils, l’humoriste ne s’est pas fait que des amis. Une saga comique en quatre épisodes, franchement pas drôle malgré ses acteurs chevronnés, montrant une image assez dégradante de la « France d’en bas » n’avait pas eu le droit à la même volée de bois vert. Devenu « comique fainéant », Dany Boon s’est, pour beaucoup, roulé dans la fange de la facilité, ne prenant pas toute la dimension tragique de ce qui selon certains est devenu la guerre mondiale de la génération des boomers qui ne veulent pas mourir. Les survivants pourront dire : « On y était ! ». Ils n’ont pas complétement tort, un sinistre soir du 16 mars 2020, notre plus haute instance l’a martelé à six reprises. C’est sur cette déclaration martiale qui prend une drôle de tonalité après coup que le film commence, emmenant le spectateur dans une petite cour parisienne dont les locataires et propriétaires vont être condamnés à vire ensemble le confinement total qui a sévi dans toute l’Europe et une partie du monde. Sans ménagement aucun, Dany Boon et Laurence Arné choisissent à travers chacun des personnages qu’ils dessinent souvent à la sulfateuse de rappeler les comportements de chacun d’entre nous durant cette période aussi étrange qu'inédite. Plus modeste, on parlera donc d'une « Drôle de guerre ». Il faudra bien un jour reconnaître que tout n’a pas été glorieux, l’individualisme forcené de notre société mondialisée ne pouvant disparaître par miracle si ce n’est lors de quelques courtes minutes passées au balcon pour applaudir les personnels de santé dont beaucoup devaient affronter les bassesses d’usage quand ils rentraient le soir chez eux une fois la blouse tombée. Le personnage interprété par Dany Boon n’est pas si hors sol que ça. Il suffit de se rappeler les courses dans les hypers à cette période pour s’en convaincre. Comme certains faisaient le grand ménage avant de prendre leur chariot, d’autres continuent d’essuyer au gel hydroalcoolique les boutons et les portes de leur ascenseur malgré la vaccination massive de la population survenue depuis. On peut sans doute critiquer certains aspects de la comédie de Dany Boon mais surtout pas lui reprocher de se saisir de nos comportements les moins avouables pour nous les renvoyer à la face. Les grands réalisateurs de la comédie à l’italienne ne faisaient pas autre chose même si leur talent était tout autre. L’affaire est sans doute encore trop fraîche. Il suffit de revoir « La Ch’tite famille » du même Dany Boon pour se dire que ce « 8, rue de l’humanité » ne mérite pas tant de haine. Enfin on saluera la prestation jubilatoire d’un Yvan Attal échevelé en laborantin qui veut se croire le nouveau Pasteur et celle de François Damiens en slip avec ses électrodes de musculation sur le torse.
Vraiment pas drôle, je suis très déçue de Dany Boon ! De gros clichés: les gentils, les méchants, les méchants qui deviennent gentils. Bref ne perdez pa votre temps S'il sort sur netflix c'est probablement qu'aucun ciné n'en a voulu !
Film drôle émouvant et touchant rien ne manque sur les clichés de cette période difficile qui subsiste encore aujourd'hui. Une agréable surprise à voir en famille.
Comédie pas drôle, et j'ai stoppé net quand je film pompe le jeu de mot sur la pandémie pris dans Problemos (film culte au passage). Que le film soit nul Ok, mais si en plus il gâche les scènes drôles des autres films bien meilleurs alors ça mérite la note minimale.
Une succession de tout ce qui a marqué cette tragédie du Covid, à gros coup de feutre grossier. Quelques sourires et beaucoup de soupirs devant ce film qui donne dans la facilité totale. Même le couple de gardiens d'immeuble est espagnol pour bien rester dans les poncifs. Le personnage de Yvan Attal est juste pas crédible et l'on subit pendant deux longues, beaucoup trop longues heures de métrage à un catalogue de caricatures. Aucun intérêt !
Ce serait bien de rajouter l'âge des critiqueurs, car malgré les mauvaises notes données à ce film, je ne peux m'empêcher de penser que ces notes "négatives" sont données par des jeunes qui n'ont pas été élevés à l'ère de Louis de Funès, qui a également été critiqué mais qui a été adulé plus tard. Pour notre génération des 50 ans et +, ce film est extra ! C'est un très bon film sur le COVID (euh la COVID) et qui, il est sûr, n'aura pas plu à ceux qui se font passer pour des c..s dans ce film. Et malheureusement à la vue de ce que je vois chaque jour dans la rue fait par des gens qui ne comprennent rien à la COVID, on pourrait se contenter de les filmer et on aurait les suites de ce film de Danny Boon !
Bof, film nul , aucun humour, et bien sur il faut que ca se passe a paris........perte de temps a le regarder, ca me conforte de ne plus regarder des films français, 9 sur 10 sont des navets, et celui la en fait partie.
Plat, peu d’émotion, dialogue sans intérêt. D’un ennuie … je trouve que BOON joue toujours les mêmes personnages . A la limite François Damiens apporte une touche d’humour mais un peu lourde ..
La façon qu’a Dany Boon de raccorder des individus séparés et en conflit les uns avec les autres, de relier telle une rue huit personnes à leur humanité profonde – d’où le titre du film, 8 rue de l’Humanité – finit par emporter l’adhésion, et ce malgré les longueurs et la lourdeur de certains dispositifs comiques. Nous retrouvons d’ailleurs une construction narrative similaire à celle de ses précédents longs métrages : des cellules en crise qui tirent de l’effort qu’elles font pour composer les unes avec les autres un remède à la morosité ambiante et aux difficultés du quotidien.
Le vaccin recherché par les scientifiques et par le professeur Frankenstein de la cour – que campe un Yvan Attal frapadingue on ne peut plus délectable – devient aussitôt la métaphore d’un art de vivre ensemble capable de sauver des vies et de les améliorer. Il va de soi que la clausule, par ailleurs magnifique, en laissera plus d’un sur le banc de touche en raison des bons sentiments qui s’expriment sans retenue, qui débordent des appartements et envahissent l’écran sous la forme d’une ébauche de comédie musicale à peine entonnée, mais qui suffit à nous emporter. Ce cœur projeté par la fenêtre improvisée de la cabane en cartons et qui s’anime en suivant le mouvement de la lampe sur le point de s’éteindre, les jeux de lumières et d’ombres qui le prolongent un temps prouvent que la magie véritable naît de pas grand-chose, d’une simplicité permise justement par la crise sanitaire en ce qu’elle rappelle la fragilité congénitale de l’homme et dépouille ce dernier de ses apparats.
L’intérêt du film réside également dans l’éclatement de sa structure en petites saynètes qui interagissent les unes avec les autres et se répondent comme les voix et les bruits résonnent dans une cour d’immeuble et montent jusqu’au ciel. Boon emprunte ici un format qui correspond aux programmes sériels diffusés en soirée et regardés par des millions de téléspectateurs, il pense sa mise en scène comme mimétique desdits programmes, sans jugement ni critique, il se met au diapason du confinement, opère un repli esthétique qui ne saurait cependant atteindre la virtuosité des grands cinéastes – pensons par exemple à la gestion de l’espace clos de l’appartement dans Sans Témoins (1983) de Nikita Mikhalkov.
Car l’intelligence du propos et la qualité du scénario ne suffisent pas à rattraper répétitions et ventre mou qui étirent inutilement ce conte à la fois ancré dans une époque et hors du temps courant – un temps suspendu par le confinement – qui vaut davantage comme mélodrame teinté d’humour que comme comédie.