Le Pianiste, de Roman Polanski, est un brillant film sur la Shoah, qui ne laissera personne indifférent. Adrian Brody, qui interprète ici Wladysmaw Spilzman, un jeune pianiste juif polonais, est extrêmement touchant. Son personnage, brisé et séparé de sa famille va rapidement devenir un témoin des évènements atroces se déroulant autour de lui. À tel point, qu'on peut le considérer comme un témoin de son époque, un témoin muet et silencieux de l'Histoire. Le rôle de la musique est très important, en effet, elle aide ici le personnage principal à s'évader de cette sombre mise en scène, cette dernière est académique et minimaliste, ce qui colle parfaitement avec l'ambiance du film, morne et déprimante. Le contexte historique est très bien retranscris que ça soit par les décors et les costumes, mais aussi grâce au pouvoir de l' image. Car des images horribles, le film en est rempli, des images dur et marquantes qui me sont restés en mémoire. Cela aide beaucoup à l'immersion dans le ghetto de Varsovie et à toute l'horreur qui s'y est passée. Un de mes films historiques préférés.
Deux mots : Chef D'œuvre !!! Ce film est magnifique, touchant, bouleversant. On reste scotché à ce film et on s'en souviendra toujours. J'ai vu ce film à l'école. Je n'ai jamais pu l'oublier des années après. L'acteur principal, on s'y attache beaucoup. Bref, un FILM INCROYABLE !
Un film magnifique sur la musique et l'envie de vivre. J'ai aimé la survie dans la ville dévastée, le personnage principal obligé de se cacher, de vivre dans les décombres. Sa rencontre avec un officier allemand. Un film fort qui reste en mémoire.
Roman Polanski a remarquablement réalisé ce film, A Brody sert également ce film de manière parfaite. Un angle de vue enfin différent sur ces opprimés de la seconde guerre mondiale. On suit le parcours de ce pianiste qui survit tant bien que mal et en même temps celui de tous ces martyrs des nazis. Une palme d or méritée à Cannes.
Un film d’une intelligence et d’une puissance rare dans le cinéma d’Histoire. Le réalisme des scènes et l’excellent Adrien Brody font de ce film un choc captivant, où la musique, personnage principal du film, est le seul échappatoire, le seul moyen d’évasion face aux horreurs de l'Homme.
Avec une intensité dramatique rarement atteinte au cinéma, on peut dire que ce film, aussi triste et affreux soit-il, est également l'un des plus grandioses.
Un film d'un réalisme cru, esthétique, vif, émouvant, horrible. Aussi dur que poétique, je recommande ce chef-d'œuvre pour tous ceux de 13 ans ou plus.
Grandiose !! C'est le mot que j'utiliserai pour décrire ce film absolument génial !!! Après un début déchirant nous montrant les horreurs de la guerre à la manière de La Liste de Schindler, que j'ai trouvé malgré tout un peu long, le film se centre plus autour du personnage joué par Adian Brodie (Waldek Spielman), qui mérite totalement son oscar de par son incroyable et remarquable performance !! Tout le film tourne autour des Nocturnes de Chopin, qui sont aussi belles que déchirantes. De plus la structure et le rythme de ce film suivent un peu cette oeuvre dans, le style et l'agencement des différentes parties. En outre, ce film nous montre aussi que rien n'est tout blanc où tout noir des deux cotés du ghetto. Enfin bref, si vous voulez voir un film dur et magnifique, je vous le conseille !
On est loin du grand spectacle de Hollywood, on est dans le monde tel qu'il a été et rarement montré au cinéma, une partie sous exploité de l'histoire de cette affreuse guerre. L'action se situe donc en Pologne, et on va vivre pas à pas, la vie des juifs polonais de la ville de Varsovie. Rien ne nous est épargné, mais rien n'est montré avec voyeurisme. C'est un constat, triste et inhumain, la caméra est déshumanisé en quelque sorte. On enlève la fierté, la joie, les sourires, on fait place à la peur, et aux pleurs. C'est poignant mais pas larmoyant. C'est un film qu'il faut découvrir pour ne pas oublier. Le seul point d'ombre, c'est que Roman POLANSKI ne veut pas en finir avec cette histoire, il veut insister sur cette désincarnation de l'âme humaine, et le film s'étire en longueur, un peu trop et du coup.
« Le pianiste » de Roman Polanski (2002) est basé sur le roman autobiographique de Władysław Szpilman… censuré pendant plusieurs décennies par les autorités communistes ! L’interprétation par Adrien Brody de ce célèbre pianiste juif, pianiste officiel de la Radio Polonaise et homme de culture, piégé après que toute sa famille ait été déportée à Treblinka dans le ghetto de Varsovie – que faut-il le préciser Polanski a lui-même connu ? - est d’une véracité poignante. Survivant émacié (l’acteur a pour ce rôle perdu 20 kilos) va survivre en chien battu des scènes cruelles mais il finira par s’échapper de ce ghetto pour se réfugier dans un hôpital déserté puis dans une grande maison où un officier SS (Thomas Kretschmann), grand mélomane, sentant que la fin du Reich est proche devant la progression des troupes soviétiques, va par empathie et amour de la musique nourrir ce pianiste « ennemi » … même si le « happy end » aurait pu ne pas être à cause de son grand manteau vert ! Le film magnifique sur le plan esthétique et sonore basé essentiellement sur la musique de Chopin avec cette très célèbre scène où Szpilman joue dans cette grande maison délabrée devant l’officier SS un extrait de la ballade n° 1 en sol mineur avec un cadrage subtil montrant les mains enfin « retrouvées » du pianiste et la casquette de l’officier SS. Le film fut un triomphe critique et commercial comme « Tess » (1979) et – fait exceptionnel –obtint la Palme d'or à Cannes et 7 Césars … et surtout 3 Oscars, la première statuette américaine décernée à Roman Polanski mais qu’il reçut des mains d’Harrison Ford lors du Festival du Film... à Deauville de 2003, puisque Polanski est toujours interdit de séjour aux États-Unis ! Du très grand cinéma sur un des sujets les plus graves de l’Histoire !
Film réussi pour le contexte historique du ghetto de Varsovie, bien que réalisé de façon très consensuelle. Mais désolé, le héros central de Wladek me fait penser à ce constructeur du Titanic monté sur un des canots de sauvetage au milieu des femmes et des enfants sans un regard pour ceux qui restaient sur le navire qui coulait. Donc un témoignage maitrisé sur un thème déjà représenté au cinéma (la liste de Schindler, toujours inégalé) avec une bonne photographie mais un personnage sans émotion et sans envie de résistance pour lequel je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie même si nul ne sait comment il réagirait quand sa propre vie est en jeu.
Magnifique, Polanski nous parle ici de choses qui lui tiennent à cœur et ça se sent ! Film qui peut vite vous faire pleurer, proche d'un La liste de Schindler mais les approches restent néanmoins différentes. Ici il est question de musique comme moyen d'échappatoire et notes de douceur au milieu de toute cette horreur.