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Un visiteur
5,0
Publiée le 5 mars 2013
Beau très beaux . Le grand rôle de Adrien Brody. Les musiques sont belle . Il nous montre une vraiment la dureté de la vie des juifs lors de la 2 nde guerre mondial .
Le Pianiste de Roman Polanski est un film culte et il mérite vraiment son titre car il est parfait en tout point . Ce film retrace la vie du célèbre pianiste "Wladyslaw Szpilman" pendant la seconde guerre mondiale tout en nous montrant l'atrocité de cette guerre à travers des scènes, des images horribles qui sont marquantes et qui ne peut nous laisser indifférent . C'est un très beau film, dure, affreux, vrai . Le Pianiste est porté à merveille par Adrien Brody qui joue sûrement la performance de sa vie .
Sans doute le meilleur de Polanski. Viendra par la suite sa retardataire consécration aux Oscars, méritée comme jamais. Un drame poignant, choquant. Violent, presque barbare, Polanski souhaite nous traumatiser je pense, ou du moins laisser une trace indélébile dans notre esprit. Devoir de mémoire me direz vous, mais il y aussi toute ces scènes mettant en scène des enfants mendiant dans la rue, ou des vieillards meurtri de fatigue sur les pavés. La prestation de Adrien Brody est excellente. Alternant les styles de jeu, Le Pianiste reste un de ses meilleurs rôles. Au fil du visionnage, je me suis rendu compte que le résumé ne parlait que des quinzes dernières minutes, du coup, le film m'a parut vachement long. Mais bon, ça n'a pas non plus gâcher mon plaisir. Mettant en avant la sauvagerie Nazie et son inhumanité, Polanski réalise un sans faute. Un must see.
Admirable. Voilà le premier qualificatif qui me vient à l'esprit pour décrire ce "Pianiste", ultra-récompensé et adulé dans le monde entier, à tel point que certains le considèrent même comme le chef-d'oeuvre de Polanski. Celui-ci narre la guerre du point de vue d'un Juif mélomane, persécuté comme ses compatriotes par les Nazis. On se désintéresse vite de l'aspect général des événements pour rentrer totalement dans l'histoire peu commune de cet homme désespéré dont seule la musique lui permettra de rêver et s'évader quelquefois, en contraste avec la barbarie des faits. Le cinéaste a privilégié la sobriété et s'écarte tout le long du moindre cliché ou effet de style possible. Il ne tente aucune "opération tire-larmes" et se révèle d'une froideur implacable face à l'histoire. Avec recul et justesse, il pose le regard sur une génération à jamais meurtrie par une sauvagerie d'une gratuité incompréhensible. Polanski ne cherche pas à analyser les causes du génocide, n'évoque pas Hitler (ou à peine) mais se constitue en artiste. Quelqu'un qui peint avec talent et distance ces scènes passées, sans complaisance ou émotion particulière, sans chercher à convaincre quique ce soit de quoique ce soit mais en exposant la triste réalité. Brody campe tout en intériorité son personnage, jouant avec son visage plutôt que les mots. On n'est pas particulièrement touché émotionnellement tel qu'on pourrait l'entendre, mais plutôt impressionné par tant de lucidité manquant trop souvent à ces films aux sujets forts. De plus, le doigt est posé sur une ambiguïté passionnante, encore une fois sans soulever aucune thèse mais en laissant le spectateur l'interpréter à sa guise : les Juifs exterminés n'ont pas cherché à se rebeller. En avaient-ils les moyens ? Mais surtout, quelles conséquences cela aurait-il pu avoir ? Les choses auraient-elles été améliorées ou empirées ? Un vrai fond pour une oeuvre puissante, que l'on oubliera pas de sitôt.
Film terriblement académique... on peut penser ce qu'on veut des films de Spielberg et de Benignini, mais eux au moins ont pris des risques. Ici, rien, on déborde pas des clous de l'illustration historique. Un regard d'historien sur la Shoah, moi j'attends autre chose du cinéma, surtout maintenant. Pour le côté documentaire, j'ai ce qu'il faut dans ma bibliothèque.
Honte à moi puisque le DVD traînait sur mon meuble depuis 2 mois. Je l'ai enfin regardé et "le pianiste" est époustouflant. Mis à part des longueurs et quelques fautes techniques ou incohérences, Le Pianiste est un film formidable. Le Grand Pianiste Juif Polonais, Spzilman (désolé pour l'orthographe du nom) est incarné majestueusement par Adrien Brody, il devra survivre dans une pologne en ruine dévastée par la guerre de la faute des nazis. Les décors sont splendides, la musique est magistrale (même si je regrette qu'elle soit parfois absente), les acteurs tous sincères, la technique au top, une symbolique bien traitée,... Seul regret le scénario tourne parfois un peu en rond et peut avoir tendance à stagner. Mais avant ces scènes, il y a les 45 premières minutes qui sont d'une violence inouïe, à faire larmoyer n'importe qui. Vient s'ajouter les 30 dernières minutes saisissantes spoiler: ( j'ai moi-même pleuré lorsque les russes tirent sur spzilman)
Bref un film historique maîtrisé et d'un réalisme à couper le souffle. Un grand film
Admirable. Voilà le premier qualificatif qui me vient à l'esprit pour décrire ce "Pianiste", ultra-récompensé et adulé dans le monde entier, à tel point que certains le considèrent même comme le chef-d'oeuvre de Polanski. Celui-ci narre la guerre du point de vue d'un Juif mélomane, persécuté comme ses compatriotes par les Nazis. On se désintéresse vite de l'aspect général des événements pour rentrer totalement dans l'histoire peu commune de cet homme désespéré dont seule la musique lui permettra de rêver et s'évader quelquefois, en contraste avec la barbarie des faits. Le cinéaste a privilégié la sobriété et s'écarte tout le long du moindre cliché ou effet de style possible. Il ne tente aucune "opération tire-larmes" et se révèle d'une froideur implacable face à l'histoire. Avec recul et justesse, il pose le regard sur une génération à jamais meurtrie par une sauvagerie d'une gratuité incompréhensible. Polanski ne cherche pas à analyser les causes du génocide, n'évoque pas Hitler (ou à peine) mais se constitue en artiste. Quelqu'un qui peint avec talent et distance ces scènes passées, sans complaisance ou émotion particulière, sans chercher à convaincre quique ce soit de quoique ce soit mais en exposant la triste réalité. Brody campe tout en intériorité son personnage, jouant avec son visage plutôt que les mots. On n'est pas particulièrement touché émotionnellement tel qu'on pourrait l'entendre, mais plutôt impressionné par tant de lucidité manquant trop souvent à ces films aux sujets forts. De plus, le doigt est posé sur une ambiguïté passionnante, encore une fois sans soulever aucune thèse mais en laissant le spectateur l'interpréter à sa guise : les Juifs exterminés n'ont pas cherché à se rebeller. En avaient-ils les moyens ? Mais surtout, quelles conséquences cela aurait-il pu avoir ? Les choses auraient-elles été améliorées ou empirées ? Un vrai fond pour une oeuvre puissante, que l'on oubliera pas de sitôt.
Un drame d'une extrême cruauté, une lutte contre la subsistance dans un monde en totale décrépitude. Ou comment les êtres les plus résistants tiennent à la faible lueur en l'espoir de lendemains meilleurs. Une claque pour que l'on oublie jamais et que l'on ne retombe pas dans les travers de l'inhumanité.
Roman Polanski signe ici un chef-d'œuvre, basé sur une histoire vraie, dans lequel Adrien Brody est exceptionnel en juif Polonais. Doté d'une superbe musique, d'une extraordinaire mise en scène et d'un superbe scénario, il désigne des atrocités rarement montrées au cinéma. Un film dont on n'en ressort pas indemne.