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legend13
246 abonnés
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4,0
Publiée le 2 mars 2012
Comme la plupart des films qui traite l'holocauste, "Le pianiste" possède des scènes vraiment dur à encaisser mais d'un réalisme froid. Vraiment très bien mais pas aussi touchant que la liste de Schindler à mon gout. Le meilleur film de Roman Polanski !!!!
Un grand film sur le ghetto de Varsovie . Adrien Brody y trouve le rôle de sa vie dans cette histoire humainement effroyable . Rares sont les films qui m auront autant ému . Un film qui devraient être obligatoire ne serait ce que pour le devoir de mémoire .
Avec une intensité dramatique rarement atteinte au cinéma, on peut dire que ce film, aussi triste et affreux soit-il, est également l'un des plus grandioses.
La Palme d’or du festival de Cannes décernée en 2002 à Roman Polanski pour « Le pianiste » semble largement méritée. En s’appuyant sur les propres souvenirs de sa famille (la persécution des Juifs en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale), le réalisateur s’empare d’une histoire vraie pour décrire l’atrocité du ghetto de Varsovie. Il s’agit de celle du pianiste polonais Władysław Szpilman (incroyablement interprété par Adrien Brody, obtenant l’Oscar et le César du meilleur acteur) qui va survivre à ces évènements tragiques. Tout est puissant, grave et émouvant. L’excellente mise en scène ne contient aucun superflu. Elle est juste au service d’une description glaçante de cette période. La musique, provenant essentiellement des compositions de Frédéric Chopin, tient également une place prépondérante. Elle apporte douleur et beauté à un récit poignant. Elle est surtout la preuve qu’elle peut être le vecteur d’une forme d’humanité. Bref, une œuvre majeure qui fait office de mémoire sur la Shoah.
C'est un superbe film sur une page terrible de l'histoire. Rarement la suppression progressive des droits des juifs, la création du ghetto de Varsovie, les humiliations et les conditions de vie effroyables (la pénurie de nourriture, les cadavres abandonnés) ont été portées à l'écran avec autant de justesse. Adrien Brody est poignant de vérité. J'ai bien aimé l'officier allemand, Wilm Hosenfeld (qui a réellement existé), amateur de musique, qui lui vient en aide. On est loin des clichés manichéens et simplistes souvent présents dans ce genre de production.
Avec "Le Pianiste", Roman Polanski nous livre un film fabuleux, réaliste et triste dont on ne peut rester insensible. La mise en scène est magnifique, belle, soignée. L'histoire est d'une grande beauté, d'une grande force, et d'un réalisme fou. Polanski a su retranscrire une grande partie de notre histoire, et il l'a bien fait... il l'a trop bien fait. Les interprétations des acteurs sont hallucinantes tant elles sont parfaites et sincères. Le meilleur film (avec La Liste de Schindler) sur la seconde guerre mondiale. Un chef d’œuvre.
Tout simplement le film le plus personnel et intimiste de Roman Polanski, son chef-d'oeuvre absolu et définitif maintes fois primé et récompensé. Et ce plus que légitimement. Il était vraiment temps que j'écrive une critique pour ce film si fort et poignant car il le mérite plus qu'amplement. C'est sans aucun doute l'un de mes films sur la Shoa préférés avec notamment "La Liste de Schindler". Adrien Brody, dans son meilleur rôle, y livre ici sa prestation la plus aboutie et sensationnelle de sa carrière d'acteur. On suit ses péripéties pour sa survie avec une profonde empathie et un profond attachement tant il interprète magistralement ce musicien polonais choqué du Monde qui l'entoure. En plus j'ai l'impression que son facies et son physique collent bien avec la nationalité qu'il campe. Bref, il est ici très aisée de tomber fan de l'acteur et du cinéaste rien qu'avec ce film tant ce dernier est profond et marquant. Les ghettos de Varsovie nous sont présentés avec un réalisme rare qui fait froid dans le dos et la mise en scène est parfois très dure. Un monument d'émotion et de cinéma majuscule. Je m'incline.
Une merveille. La prestation d'Adrien Brody est tout simplement magistrale et la réalisation de Roman Polanski qui ne tombe pas dans le gore facile sans pour autant être édulcorée est d'un réalisme sidérant.
Près de trente ans après "Rosemary's Baby", le réalisateur Roman Polanski récidive avec un film bouleversant traitant la vie dans les ghettos et la persécution des juifs pendant la seconde guerre mondiale. "Le Pianiste" est à ce jour son oeuvre la plus aboutie, du moins la plus personnelle et la plus autobiographique. L'intrigue relate l'histoire vraie du pianiste juif polonais Wladyslaw Szpilman, un homme qui endura les pires souffrances à cause de sa religion, bafouée par un dictateur inhumain. Alors que l'Allemagne vient d'envahir la Pologne, les nazis s'emparent de la ville et continuent à supprimer au fur et à mesure tous les droits des juifs, avant de les regrouper dans un ghetto. Wladyslaw parviendra à s'échapper de cet enfer et s'engagera dès lors à une vie de vagabond contraint de fuir en permanence s'il veut espérer vivre. Réalisé par Roman Polanski, qui est un rescapé de l'holocauste, "Le Pianiste" est une énorme claque à la fois bouleversante et poignante. Honteuse réalité historique, le métrage plonge le spectateur avec un réalise saisissant au coeur de la seconde guerre mondiale. La réalisation est sublime à plusieurs niveaux, la mise en scène frôle la perfection, les décors et les costumes permettent contribuent à ancrer le film dans son contexte, ce qui nous donne une reconstitution historique ahurissante. Le ghetto, endroit où le réalisateur à lui-même grandi et survécu, est reconstitué de façon bluffante tant on a l'impression de revivre cet horrible moment. Le long-métrage développe intelligemment les thématiques et les sujets de réflexions intrinsèques à son statut : quel démon, quelle force obscure peut pousser l'espèce humaine à atteindre des atrocités d'une telle barbarie ? Grâce à ses scènes d'une cruauté terrifiante (celle avec l'homme handicapé ou encore les innombrables exécutions des enfants, des femmes et des vieillards), le film illustre parfaitement les dégâts inimaginables causés au nom des origines ethniques et culturelles. Devant la caméra, Adrien Brody livre une prestation exceptionnel qui lui valu un oscar amplement mérité. Son regard perdu, son naturel, sa simplicité et sa dignité font de lui un personnage attachant et infiniment respectable. La musique fait part de sa splendeur et accompagne avec justesse les scènes très rudes du film. Ainsi, "Le Pianiste" est un chef-d'oeuvre d'une intensité inouïe, à la fois poignant, réaliste et tristement magnifique. Une palme d'or amplement mérité, pour une fois.
Roman Polanski a remarquablement réalisé ce film, A Brody sert également ce film de manière parfaite. Un angle de vue enfin différent sur ces opprimés de la seconde guerre mondiale. On suit le parcours de ce pianiste qui survit tant bien que mal et en même temps celui de tous ces martyrs des nazis. Une palme d or méritée à Cannes.
Un film tout à fait réaliste sur la vie d'un pianiste juif polonais au cour de la seconde guerre mondiale. Loin des clichés habituels des films du genre, le film sonne tout à fait juste avec un Adrian Brody aussi surprenant que poignant. Le film souffre tout de même de grosses lenteurs au début et de quelques passages plutôt vite expédiés sur la fin, mais cela est dans le but d'à la fois poser les bases de l'histoire et d'éviter les scènes superflues.
Un film poignant et intelligent qui nous offre une vision certes horrible de la 2nd guerre mondiale, mais qui montre aussi la lutte d'un mélomane pour sa survie.
On ne peut pas passer à côté de ce film de Roman Polanski ! Et même si l'histoire n'est pas une partie de plaisir avec des scènes atroces qui montrent bien l'horreur de la guerre, il communique une vraie force en évitant tout sentimentalisme ! Œuvre très personnelle, pudique et d'une justesse rarissime, "Le pianiste" nous fait réaliser toute l'horreur des conditions de vie dans les ghettos en Pologne. Un film magistral, avec un casting magnifique (Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Emilia Fox ...)
Né en Pologne en 1911, Wladyslaw Szpilman devient vite un pianiste et compositeur célèbre. Il est engagé en 1935 par la radio d'Etat polonaise mais est victime comme les autres Juifs de Pologne de l'antisémitisme nazi après l'entrée des Allemands à Varsovie en septembre 1939. Il échappe à la mort grâce à l'aide d'un officier allemand. En 1946, le pianiste virtuose publie ses mémoires sous le titre Mort de la ville. Telle est le résumé de la vie de Wladyslaw Szpilman, brillamment mise en image par Roman Polanski et interprété par un immense Adrian Brody, d'une justesse et d'une émotion exemplaire, portant littérallement le film sur ses frèles épaules. Une Palme d'Or méritée, un film grandement humain, avec la guerre en arrière plan.
Remarquable adaptation de la part de Roman Polanski, ce film est la référence absolue en terme de récit de la Shoah. Le titre reste peut-être mal choisi puisqu'on s'intéresse plus à l'échappée d'un juif que celle d'un pianiste qui souhaite vivre de son art. Mais la musique apporte cependant une autre dimension au caractère dramatique de sa situation. De plus, l'oeuvre est placée sur une période relativement longue, afin de montrer la véritable galère de son protagoniste, juif au milieu des allemands, dont certains finissent par réaliser que la différence est infime. Qui ne porte pas le brassard avec l'étoile de David peut passer pour un allemand de pur souche. L'ambiance est fidèle et la bataille d'un homme condamnée à attendre la fin de la guerre pour pouvoir se montrer et sortir en héros est absolument sublime.