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Un visiteur
3,0
Publiée le 2 décembre 2019
Polanski, ami de Spielberg s'était vu proposer la réalisation du film "La Liste de Schindler' par ce dernier, une offrande qu'il refusa considérant que le traumatisme serait trop important. En effet le film se déroule entre Le Ghetto de Cracovie et le camp de concentration de Plaszow situé à quelques encablures, alors qu'il était lui même un survivant de ce ghetto et a vu sa famille y périr. C'est en rencontrant le pianiste qui en avait fait son autobiographie qu'il décide de l'adapter au cinéma, malheureusement Szpilman meurt durant l'écriture du scénario et n'aura pas le temps de voir son histoire sur grand écran.
En réalisant "Le Pianiste", Polanski avait enfin son oeuvre sur la Shoah. Il se raconte à travers le destin tragique de Szpilman, car les deux hommes ont vécu des choses semblables.
L'instant de survie, cette phrase résume bien ce film qui voit la décrépitude d'un homme très élégant à en devenir plaie, il a tout perdu, sa famille, son job, sa dignité mais il tente malgré tout de survivre dans ce marasme ou la solitude et la famine ne le quitte plus.
C'est un beau film qui retranscrit au plus proche de la réalité l'enfer des Ghettos, la scène du pauvre vieux handicapé qui est jeté de son balcon, celle également ou les juifs triés au volet sont abattus un à un d'une balle en pleine tête sans rétorquer ni broncher un seul instant, acceptant la mort et se sort injuste sont des images fortes de ce film qui peut choquer ou émouvoir au plus haut point.
Pour ma part, j'ai tellement vu ces derniers temps de films sur la seconde guerre mondiale que peu arrivent vraiment à se démarquer et à me bouleverser au plus haut point ( L'enfant au pyjama rayé, La Liste de Schindler sont de ceux la ... ) pour "Le Pianiste" je reste sur ma faim.
Je n'ai pas réellement de défauts majeurs à souligner le concernant, mais il arrive que certaines oeuvres nous parlent plus que d'autres, c'est ce qu'on appelle l'avis subjectif et à titre je n'ai pas trouvé ce film extraordinaire.
Roman Polanski nous livre un de ses meilleurs films ! UNe histoire vraie sur l horreur de la Seconde Guerre Mondiale . Ici on nus montre le point de vue d une famille juive à Varsovie . Tout est parfait...
Bouleversant ... Une réalisation très très inspirée avec un Adrien Brody titanesque !! Seul bémol : La VO en anglais avec un fort accent américain pour un film ou l'action se déroule en Pologne, ça coince un peu ... Mais la qualité du film est tellement incroyable qu'on oublie assez rapidement les défauts !
Le Pianiste est un magnifique film de Roman Polanski. L'histoire est sublime. Le film traite avec brio le sujet très difficile du génocide juif en Pologne. L'aggravation de la condition juive en Pologne de la situation est très marquante. Ça a beau être un film de plus sur cette thématique, la violence de cette période reste toujours aussi impressionnante. Adrien Brody excelle dans le rôle principal, il porte sublimement le film. De beaux seconds rôles également (Emilia Fox ou encore Thomas Kretschmann). La musique au piano est très belle. Très beau film, un classique à voir sur le ghetto de Varsovie.
C'est un chef d’œuvre et une prouesse cinématographique d'avoir su adapter ce roman autobiographique en réussissant à nous captiver, à nous émouvoir, à nous horrifier sans jamais tomber dans le mélodrame. L'acteur principal, Adrien Brody est exceptionnel. Un monument du cinéma !
Parallèle de la fameuse "Liste de Schindler" qu'on ne peut s'empêcher de comparer, on en ressent moins de tension que ce dernier. La vision horrifique de l'Holocaust est toujours présente mais l'obstination de l'auteur à suivre un cas miraculé du ghetto de Varsovie ne nous remet pas dans la même situation de mal-être, s'en suit indéniablement des actes de chance particulièrement grossiers.
Roman Polanski réalise un film marquant, aux décors somptueux et à l'histoire magnifiquement écrite. La performance d'Adrien Brody est parfaite. Palme d'or mérité et oscar du meilleur acteur aussi.
Un film indéniablement beau, dur et bouleversant, avec de magnifiques scènes et décors. Cependant, il y a trop de longueurs, de redondances, l'histoire manque un peu d'intérêt et la réalisation de crédibilité.
Le film est réussi sauf qu'on a la sensation de suivre, en l'occurence le pianiste, un être pas comme les autres (pas touchés par les balles, aidé par tout le monde) comme un héros de films d'action qui ne peut pas mourir. Et c'est bien là le malaise, suivre les aventures de quelqu'un dont on sait qu'il ne se passera rien, malgré que l'on veut nous faire croire à du suspense... on voit tout le monde souffrir voir mourir, sauf lui ! Et dans ce genre de film, cela n'est point permis. on retiendra de positif le bon jeu d'acteurs de Adrien Brody, un scénario simple mais efficace, une bande son de qualitée. J'ai donc été déçu par ce film malgré qu'ils contiennent de très beaux passages. si vous avez le choix entre ce film et "La liste de Schindler", fonçé plutôt voir le second. Plus d'infos sur : http://kilitchikou.blogs.allocine.fr/
Formellement plutôt réussi, bien qu'il n'échappe pas un à certain académisme frileux et que la reconstitution de Warsovie ressemble à ce que n'importe quel réalisateur américain en aurait fait, Le Pianiste pêche essentiellement sur le fond. En effet, élément pour le moins gênant, le film semble avoir été taillé pour obtenir des récompenses. Soit, il traite d'un fait historique brutal qui a toujours fasciné les foules et maximise le nombre d'image et de scènes choques dans le but de marquer le spectateur. L'abondance de violence ne me choque pas ( je fais même partie des gens qui s'y complaisent), mais on sent que Polanski, non content de l'utiliser à répétition pour montrer à quel point "les getthos étaient terriblement-horribles", en fait quelque chose de vraiment artificiel. De plus, le film est édifié de manière très partial. Tous les allemands sont des salauds, excepté un officier, mais on sent que ce dernier est là pour donner le sentiment au spectateur que ce cher Polanski est particulièrement objectif quant à la vision qu'il a sur les événements. Pour ne rien arranger, le film reste prévisible les 50% du temps, ce qui a pour effet de laisser une amer impression de déjà vu. Sous cette avalanche de critiques négatives, il paraît essentiel de préciser que Le Pianiste reste une oeuvre remarquablement bien écrite, qui détient un contenu historique plus précis qu'un certain Schindler's List (on sent qu'il y a une part de vécu du réalisateur), et il faut saluer l'interprétation d'Adrien Brody qui sonne juste, contrairement à son habitude. Film moyen très surestimé.
Le Pianiste est vraiment un magnifique film, enfin magnifique dans le sens qu'il est vraiment de qualité mais ce film est surtout très très dur et même abominable et insoutenable voir même choquants a des moments car il montre malheureusement bien la dureté et la réalité a cette époque. Vraiment Roman Polanski réalise la un oeuvre des plus poignante et touchante. La réalisation est donc aussi excellente, le film est vraiment bien réalisé: simple, posé et efficace, vraiment du bon travaille. Le scénario basé sur des fait contexte et fait réel est très prenant et montre bien la tension et l'horreur de l'époque. Mais le film dégage aussi une sacré émotion: surtout la mémorable scène au le personnages principale joue du piano a la fin devant un officié nazi: vraiment très marquante cette scène. Les acteurs sont tous très convaincante et surtout parfait: Adrien Brody joue admirablement bien son rôle et il est impeccable et très juste. Voila ce film est une réussit, je vous le conseil absolument car c'est un chef oeuvre tout simplement.
Roman Polanski est un réalisateur qui a fait depuis longtemps ses preuves. Récemment sujet à des controverses, le célèbre réalisateur Franco-Polonais nous livre, en 2002, une œuvre originale et somptueuse avec le Pianiste. D'abord à l'état de roman, le réalisateur marque le film d'une empreinte atypique baignée dans une atmosphère familiale, lui qui a vécu le conflit de plein fouet durant sa jeunesse, emportant sa mère. Le Pianiste, c'est avant tout de la musique qui accompagne l'horreur absolu. Et de cet horreur, Polanski montre toute la perversité de l'occupant Allemand sans omettre la touche émouvante des déchirements des familles durant le Ghetto de Varsovie. Pour incarner le jeune pianiste Wladyslaw Szpilman, Roman Polanski a lancé l'intriguant Adrien Brody qui excelle dans ce rôle. Brody apporte une touche de légèreté et d'incompréhension au conflit dont il n'est pas un grand acteur. Bercé par de nombreuses mélodies entrainantes et émouvantes, Polanski fait traverser le conflit par son personnage tout en restant dans la crédibilité. Exit les grandes scènes de combats entre militaires, le conflit évolue au fil des rues et se mue en un jeu du chat et de la souris où l'on chercher à survivre parmi la masse. Masse qui va, par ailleurs, drastiquement réduire lors d'une scène déchirante le long d'un quai ayant pour destination un camp de la mort. Le film s'ouvre avec "Nocturne in C Sharp Minor" et la coupure de la radio par un obus, et se termine par la réouverture de la radio sur ce même morceau. Un peu comme un boucle temporelle de six années où le monde s'est arrêté. Récompensé à de multiples reprises (Césars, Oscars, Palme d'Or, Bafta), le film mérite toute sa réputation. Un film a voir, ne serais-ce que pour sa qualité audio et artistique. Un chef d’œuvre, à n'en point douter.
"Le Pianiste" parle donc du ghetto de Varsovie lors de la Seconde Guerre mondiale. On suit donc pendant deux heures la survie d'un juif anciennement pianiste, Wladyslaw Szpilman, incarné absolument brillamment par Adrien Brody. Par sa sublime prestation, le spectateur observe un personnage progressivement détruit par cette guerre qui ne cesse de se prolonger, ce personnage qui voit tous ces proches mourir un à un. Derrière la caméra, le virtuose Roman Polanski réalise un film extrêmement personnel. On se rend donc bien compte de l'horreur vécu par les juifs durant la guerre et de l'inhumanité des actes impardonnables commis par l'armée nazie. Le spectateur est subjugué par la destruction de Varsovie, bien mise en évidence par le cinéaste. Néanmoins, on regrette particulièrement que le piano et la musique de manière générale ne prenne pas une importance plus grande dans l'oeuvre. Le titre du film laissait entendre que la musique allait nous transportait au cœur de l'horreur, au lieu de ça, elle est remise au second plan. Même dans la bande-originale on n'entend que peu de piano. C'est dommage et c'est bien le seul gros défaut du "Pianiste", très bon film de Polanski.
Roman Polanski (Oliver Twist - 2005) adapte ici les mémoires de Wladyslaw Szpilman, un pianiste & compositeur célèbre en Pologne. Travaillant pour la radio de l’état, il fut comme tous les autres juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, victime de l’antisémitisme nazis. Ce film raconte son histoire. Le Pianiste (2002) part à la rencontre de ce virtuose en Pologne, où il y vit avec sa famille. Pendant la guerre, ils sont tous déportés vers le ghetto de Varsovie, entre souffrances et humiliations, sa famille ce voit obliger de se rendre dans un camp de concentration. Lui seul parviendra à s’échapper, devant par tous les moyens rester en vie, malgré la traque incessante des officiers allemands envers les juifs. Durant tout le film, on y suit un Adrien Brody (prodigieux et sensationnel) seul, abandonné, entre solitude et désespoir, entre survit et espoir, il erre sans cesse, à la recherche de la liberté. Roman Polanski nous séduit et nous émeut avec cette œuvre à la fois splendide et remarquable, bercée par des douces mélodies, sur fond de scènes de guerre, qui quant à elles, reflètent bien ce passé sombre de notre Histoire. Une œuvre intimiste touchante qui fut comme il ce doit, récompensé par la Palme d’Or en 2002, lors du 55ème Festival de Cannes.
Polanski ajoute sa pierre pour rappeler ce que personne ne doit oublier, et quelque part fait sa "Liste de Schindler". Le film lui ressemble d'ailleurs beaucoup (trop?), et en a les mêmes qualités. C'est en effet une aventure poignante contre la mort, traitée de façon réaliste et avec souci de ne pas verser dans le manichéisme (la rencontre avec l'officier, fort moment de cinéma), doublée d'un propos intelligent et efficace au sujet de l'absurdité de la condition humaine, et la monstruosité de l'holocauste. Bien sûr, Polanski en fait parfois trop et tombe dans un pathos larmoyant un peu facile. Mais "Le pianiste" est bel et bien une œuvre puissante, récompensée à juste titre à Cannes.