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Votre avis sur Le Pianiste ?
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J'ai pas accroché plus que cela à cette très belle histoire. Je trouve que le film met une heure à raconter enfin quelque chose d'autre que l'histoire peu intéressante de cette famille aux membres caricaturaux. Le film, ensuite, est trop démonstratif et un peu manichéen. Il manque alors vraiment un truc pour me faire basculer surtout que la VF est tout bonnement horrible. Vient alors la dernière partie du film, beaucoup plus originale et émouvante que ce qui la précède. La fin est très belle et marque tout de même les esprits mais le film ne sort pas non plus de l'ordinaire, notamment à cause de l'acteur principal Adrien Brody qui manque un peu de charisme. Pas le meilleur Polanski.
Tirée des mémoires du pianiste polonais Wladyslaw Szpilman, Polanski met en scène, de manière magistrale, une histoire, autant bouleversante qu'incroyable, de survie, sublimée par une reconstitution historique grandiose et par l'interprétation folle (et oscarisée) d'Adrian Brody. Palme d'or et Oscar du meilleur réal pour Polanski.
Vingt ans après sa sortie qui nous avait laissé scotché à notre fauteuil, le récit s'est banalisé, quelle surprise, nous nous sommes habitués aux scènes les plus inhumaines de la barbarie nazie.
Dans une longue fresque que Spielberg n'aurait pas renié, on suit la chute lente, inéluctable d'un pianiste de renom. Polanski reconstitue avec minutie les corps qui tombent de faim, les cerveaux qui disjonctent, Varsovie n'était pas "son" ghetto, lui qui vécu enfant dans celui de Cracovie, mais la force du récit vient de ce besoin d'expulser ce qu'il a traversé.
Film grandiose, habité par un Brody qui rejoue la vie du pianiste Szpilman dont on se demande comment sa tête a survécu à tout ce qu'il a vu. La vie ne tenait qu'à un fil, à une rencontre avec un officier ivre ou un sadique adepte du tirage au sort pour l'exemple. Les mains qui aident existent, des deux cotés, un kapo par ci, un officier musicien par là, mais là encore l'arbitraire du sauvetage in-extremis laisse un gout amer dans la bouche.
L'écran brule durant tout le pianiste. La méchanceté humaine est sans limite. La résilience aussi.
TV2 - novembre 2022
Dans une longue fresque que Spielberg n'aurait pas renié, on suit la chute lente, inéluctable d'un pianiste de renom. Polanski reconstitue avec minutie les corps qui tombent de faim, les cerveaux qui disjonctent, Varsovie n'était pas "son" ghetto, lui qui vécu enfant dans celui de Cracovie, mais la force du récit vient de ce besoin d'expulser ce qu'il a traversé.
Film grandiose, habité par un Brody qui rejoue la vie du pianiste Szpilman dont on se demande comment sa tête a survécu à tout ce qu'il a vu. La vie ne tenait qu'à un fil, à une rencontre avec un officier ivre ou un sadique adepte du tirage au sort pour l'exemple. Les mains qui aident existent, des deux cotés, un kapo par ci, un officier musicien par là, mais là encore l'arbitraire du sauvetage in-extremis laisse un gout amer dans la bouche.
L'écran brule durant tout le pianiste. La méchanceté humaine est sans limite. La résilience aussi.
TV2 - novembre 2022
Je ne sais pas si je parviendrai un jour à cacher mes émotions devant ce film tant il est bouleversant d'authenticité. Très dur, il montre essentiellement la persécution des juifs par les troupes allemandes. Il y a des scènes d'humiliations et de profondeur humaine impressionnantes. Un sujet sensible traité avec brio et sans pitié.
Roman Polanski signe ici son plus grand chef d'oeuvre. Et c'est sans doute le film le plus marquant qui parle de la Seconde Guerre mondiale. Adrien Brody incarne magnifiquement bien le premier rôle : troublant il se surpasse et vraiment montre qu'il est un très grand acteur. Triste et émouvant, jamais un film aura aussi bien illustré la seconde guerre mondiale. Un chef d'oeuvre !
On est loin du grand spectacle de Hollywood, on est dans le monde tel qu'il a été et rarement montré au cinéma, une partie sous exploité de l'histoire de cette affreuse guerre. L'action se situe donc en Pologne, et on va vivre pas à pas, la vie des juifs polonais de la ville de Varsovie. Rien ne nous est épargné, mais rien n'est montré avec voyeurisme. C'est un constat, triste et inhumain, la caméra est déshumanisé en quelque sorte. On enlève la fierté, la joie, les sourires, on fait place à la peur, et aux pleurs. C'est poignant mais pas larmoyant. C'est un film qu'il faut découvrir pour ne pas oublier. Le seul point d'ombre, c'est que Roman POLANSKI ne veut pas en finir avec cette histoire, il veut insister sur cette désincarnation de l'âme humaine, et le film s'étire en longueur, un peu trop et du coup.
Polanski signe une partition extrêmement poignante et touchante, comme un rempart à la barbarie.
« Le pianiste » de Roman Polanski (2002) est basé sur le roman autobiographique de Władysław Szpilman… censuré pendant plusieurs décennies par les autorités communistes ! L’interprétation par Adrien Brody de ce célèbre pianiste juif, pianiste officiel de la Radio Polonaise et homme de culture, piégé après que toute sa famille ait été déportée à Treblinka dans le ghetto de Varsovie – que faut-il le préciser Polanski a lui-même connu ? - est d’une véracité poignante. Survivant émacié (l’acteur a pour ce rôle perdu 20 kilos) va survivre en chien battu des scènes cruelles mais il finira par s’échapper de ce ghetto pour se réfugier dans un hôpital déserté puis dans une grande maison où un officier SS (Thomas Kretschmann), grand mélomane, sentant que la fin du Reich est proche devant la progression des troupes soviétiques, va par empathie et amour de la musique nourrir ce pianiste « ennemi » … même si le « happy end » aurait pu ne pas être à cause de son grand manteau vert !
Le film magnifique sur le plan esthétique et sonore basé essentiellement sur la musique de Chopin avec cette très célèbre scène où Szpilman joue dans cette grande maison délabrée devant l’officier SS un extrait de la ballade n° 1 en sol mineur avec un cadrage subtil montrant les mains enfin « retrouvées » du pianiste et la casquette de l’officier SS.
Le film fut un triomphe critique et commercial comme « Tess » (1979) et – fait exceptionnel –obtint la Palme d'or à Cannes et 7 Césars … et surtout 3 Oscars, la première statuette américaine décernée à Roman Polanski mais qu’il reçut des mains d’Harrison Ford lors du Festival du Film... à Deauville de 2003, puisque Polanski est toujours interdit de séjour aux États-Unis !
Du très grand cinéma sur un des sujets les plus graves de l’Histoire !
Le film magnifique sur le plan esthétique et sonore basé essentiellement sur la musique de Chopin avec cette très célèbre scène où Szpilman joue dans cette grande maison délabrée devant l’officier SS un extrait de la ballade n° 1 en sol mineur avec un cadrage subtil montrant les mains enfin « retrouvées » du pianiste et la casquette de l’officier SS.
Le film fut un triomphe critique et commercial comme « Tess » (1979) et – fait exceptionnel –obtint la Palme d'or à Cannes et 7 Césars … et surtout 3 Oscars, la première statuette américaine décernée à Roman Polanski mais qu’il reçut des mains d’Harrison Ford lors du Festival du Film... à Deauville de 2003, puisque Polanski est toujours interdit de séjour aux États-Unis !
Du très grand cinéma sur un des sujets les plus graves de l’Histoire !
Un film magistral, même si le terme n’est pas apprporié à la situation du film. Roman Polanski propose un film à l’horreur subjective ( la scéne de la chaise roulante est effroyable) et la performance d’Adrian Brody est à la hauteur du film. Une œuvre qui a reçut une palme d’or en 2002, palme qui était méritée.
La palme d’Or 2002 à Cannes. Une œuvre réaliste sur la survie d’un pianiste juif dans le ghetto de Varsovie tout au long de la 2nde guerre Mondiale. Une reconstitution fidèle et réussie. Des scènes parfois dures mais réalistes sur les faits
Un film poignant, surtout quand on s'aperçoit qu'il raconte une histoire vraie, celle du pianiste Wladyslaw Szpilman. Et encore plus quand on pensait que la rencontre finale avec l'officier nazi mélomane (le Capitaine Wilm Hosenfeld) était romancée. De nombreuses scènes fortes :
spoiler:
les nazis jetant le vieux en fauteuil roulant par-dessus le balcon, l'image de Varsovie dévastée et éventrée
… Adrian Brody en juif peu à peu déshumanisé et affaibli est exceptionnel ! Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur cette œuvre, elle parle d'elle-même : atrocités et inhumanité dans une ambiance mortifère et cruelle.
Une question m'est perpétuellement venue pendant le visionnage : comment peut-on accepter une telle inhumanité ? L'envie de vivre est-elle au-dessus de tout principe ?
Un film éducatif, nécessaire, indispensable et à regarder impérativement !
… Adrian Brody en juif peu à peu déshumanisé et affaibli est exceptionnel ! Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur cette œuvre, elle parle d'elle-même : atrocités et inhumanité dans une ambiance mortifère et cruelle.
Une question m'est perpétuellement venue pendant le visionnage : comment peut-on accepter une telle inhumanité ? L'envie de vivre est-elle au-dessus de tout principe ?
Un film éducatif, nécessaire, indispensable et à regarder impérativement !
Un très beau drame sur la déportation des juifs et le ghetto de Varvosie. Adrian Brody incarne un pianiste confronté à l'occupation nazie.
Shawn777
Ce film réalisé par Roman Polanski et sorti en 2002 est tout simplement excellent. Il y a bien longtemps que ce film avait déjà marqué mon esprit de par sa violence et son réalisme mais je voulais cette fois le revoir en ayant lu le récit autobiographique de Władysław Szpilman dont le film s'inspire pour le regarder autrement. Et je n'ai franchement pas été déçu ! Effectivement, le cinéaste a su retranscrire les moindres détails du livre (en raccourcissant bien-sûr quelques passages afin de permettre au film d'avoir une durée convenable) et surtout la détresse du personnage principal. En lisant le livre, on s'imagine bien-sûr la violence de la guerre et tous les propos relatés par Szpilman mais c'est en regardant le film qu'on se rend vraiment compte de toutes ces horreurs et notamment une scène (entre autres) qui m'a beaucoup marqué et choqué, celle où les allemands jettent par dessus le balcon un homme en fauteuil roulant, scène vraiment très crue et donc très réaliste. De même que toutes les images dans le ghetto qui sont horribles. Le rythme est très bon, certains disent que le film est lent et quelques fois répétitif, ce que je ne trouve pas du tout, Polanski a voulu au maximum respecter l'histoire originelle relatée par Szpilman, ce qu'il a réussi à faire avec brio. De plus, nous n'avons pas le temps de s'ennuyer car il se passe constamment quelque chose d'affreux et on peut d'ailleurs tout de même se rendre compte que le personnage principal a eu énormément de chances de s'en sortir vivant. La réalisation est quant à elle très bonne, comme je l'ai déjà dit, elle adopte un point de vue très cru et laisse tout voir aux spectateurs sans essayer de cacher les choses, ce qui est une très bonne chose. Les acteurs sont quant à eux très bons, notamment Adrien Brody qui s'est d'ailleurs beaucoup investi dans le rôle et qui interprète très bien son personnage. Nous avons également le reste du casting (que nous voyons finalement assez peu) qui joue très bien. "Le Pianiste" est donc un excellent film quoi a très bien su retranscrire les horreurs qu'a vécu Szpilman.
Roman Polanski a porté longtemps en lui ce roman et ce personnage pour lequel il a cherché un acteur pouvant l’interpréter au plus près de l’idée qu’il en avait. Adrien Brody a donc été celui-là, jouant ce rescapé des camps de la mort de manière convaincue et convaincante puisque le film a remporté partout un succès immense. Que retenir de cette grande fresque reconstituant une fois de plus un moment si douloureux de notre histoire ? Peut-être et essentiellement que Polanski a signé là son meilleur film depuis bien longtemps… et sans doute pour toujours. Le reste ne se discute guère tellement le sujet, la réalisation, le scénario et l’interprétation sont sans reproches possibles. Donc, quatre étoiles et n’en parlons plus… Mais Dieu, même ici, que Polanski est académique !
Œuvre multi-récompensée à sa sortie, « Le Pianiste » est probablement le film le plus personnel de Roman Polanski, puisqu’il raconte la survie du pianiste juif Wladyslaw Szpilman dans le ghetto de Varsovie, au moment de la Shoah, histoire faisant évidemment écho à la propre survie du cinéaste et aux souffrances vécues dans le ghetto de Cracovie lorsqu’il était enfant. C’est la deuxième fois que je vois ce film et je dois avouer que, malgré l’engouement phénoménal que celui-ci a suscité à sa sortie, j’ai du mal à comprendre ce que le public et la presse peuvent lui trouver. Certes, c’est un film fort, et de nombreuses scènes sont d’ailleurs en ce sens très réussies et illustrent parfaitement l’horreur de la Shoah (déportation, meurtres froids et humiliations commises par les nazis), mais il n’empêche que dans sa globalité, le film accumule de nombreux défauts qui rendent le film peu réussi à mon sens. Dès le début, on est intrigué par la linéarité académique de l’histoire : Polanski appuie les différentes étapes de la mise au ban des juifs de la société polonaise, en multipliant le scènes inutiles et irréalistes, type, les personnages lisent le journal pour nous expliquer ce qu’il se passe, de l’obligation de porter l’étoile à la mise en place du ghetto de Varsovie. Tout cela alourdit complètement le récit et rend le propos très didactique, alors qu’il aurait été beaucoup plus pertinent, sur le plan émotionnel et narratif, d’illustrer ce type de mesures par des scènes moins explicatives et plus fines, qui nous auraient montrés la vraie souffrance causée par ces mesures au quotidien, ce que le film fait quelque fois par la suite tout de même. Ce n’est qu’un exemple, mais ce côté didactique dans la narration se retrouve tout au long du film, ce qui est un vrai problème puisque cela nous sort du récit, et nous donne plus l’impression de participer à un cours d’histoire qu’à une vraie immersion sur les douleurs subies à cette époque. Plus globalement, j’ai trouvé que le film avait un vrai défaut d’écriture : les personnages sont pour certains assez caricaturaux (le frère de Szpilman, les résistants, …) et d’autres manquent cruellement de profondeur, notamment le personnage principal, Szpilman, auquel j’ai trouvé qu’il était difficile de s’attacher, puisque nous ne faisons que le suivre dans ses déambulations, et que nous ne le voyons que rarement dans des situations véritablement émouvantes. Le film souffre aussi d’un manque de rythme qui provoque inévitablement une baisse d’attention et donc d’intérêt à certains passages du récit. Alors, bien sûr, ce n’est pas pour autant que le film est mauvais : les décors et les costumes sont réussis, les acteurs investis et l’histoire reste intéressante à suivre, mais on s’étonne tout de même qu’avec un tel sujet, Polanski n’ait au final pas réussi à créer un film plus fort émotionnellement. Au final, bien que l’on ne passe pas un moment désagréable en regardant « Le Pianiste », j’avoue avoir toujours trouvé le film très surestimé et je m’interroge sur la pluie de Césars que le film a récolté : César du meilleur réalisateur pour Polanski (dont je trouve la mise en scène assez plate sur ce film), César du meilleur acteur pour Adrien Brody (qui est bon certes, mais dont je trouve qu’il est exagéré de qualifier sa performance d’exceptionnelle) et même César de la meilleur musique pour Wojciech Kilar (immense compositeur, ce n’est pas la question) alors que la quasi-totalité des musiques du film sont de Chopin. Un film intéressant, donc, mais qui peine à dépasser la simple reconstitution pour s’élever au rang des grands films, puissants et instructifs, faits sur la Shoah comme « La Liste de Schindler » par exemple.
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