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Adelme d'Otrante
175 abonnés
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3,0
Publiée le 14 février 2023
Un cadre parisien lors d'un rendez-vous professionnel entend l'appel de la montagne et ne veux plus en bouger. Filmée dans le Massif Du Mont-Blanc cette œuvre est belle et apaisante mais aussi taiseuse et peu avenante, comme peuvent l'être les Montagnards. Un peu trop méditatif à mon goût ce film a pourtant la bonne idée de quitter le chemin balisé du citadin au contact de la grandeur de la nature pour emprunter celui d'une poésie aussi inattendue que fantastique de toute beauté.
Pierre (Thomas Salvador himself) est roboticien. À l’occasion d’un déplacement chez un client dans les Alpes, l’appel des cimes est le plus fort : il renonce à revenir à Paris, achète l’équipement complet du parfait alpiniste et plante sa tente au pied de l’Aiguille du midi.
Le premier film de Thomas Salvador, sorti début 2015, "Vincent n’a pas d’écailles", le mettait d’emblée dans la foulée des Peretjako, Triet, Brac, Betbeder, Letourneur, ces jeunes réalisateurs qui insufflaient un vent d’air frais dans le cinéma français. Mais depuis huit ans, plus rien. C’est avec d’autant plus de gourmandise qu’on le retrouve dans son second long, qui présente avec le premier plusieurs ressemblances : Thomas Salvador y interprète à nouveau le rôle principal, y raconte une histoire volontairement minimaliste et y instille quelques touches de fantastique.
Le sujet de "La Montagne" est riche de promesses : un homme « normal » abandonne tout pour embrasser une autre vie. Et ses premiers plans le mettent en scène avec une économie remarquable. On ne saura rien de Pierre, de son passé, de ses amours, sinon de sa famille qui, l’espace d’un déjeuner, essaiera en vain de le convaincre de revenir à son ancienne vie. Mais on le verra très vite prendre ses marques dans la Vallée blanche, dont les horizons majestueux donnent lieu à quelques plans superbes.
Il y aurait eu beaucoup à dire sur ce personnage, sur son lâcher-prise, sur les motifs qui l’ont conduit à prendre cette décision radicale et sur les difficultés pratiques à la mettre en oeuvre. Mais telle n’est pas la voie choisie par Thomas Salvador. Comme dans "Vincent n’a pas d’écailles", il prend dans la seconde moitié de "La Montagne" le parti du fantastique voire du surnaturel. S’y rajoute une romance dont le seul mérite est de faire jouer la toujours parfaite Louise Bourgoin. Certains spectateurs les trouveront peut-être très poétiques. Je les ai quant à moi trouvés maladroits.
D’autant que le film a la mauvaise idée de s’allonger interminablement. J’ai passé la dernière demi-heure à anticiper à chaque plan qu’il était le dernier. Mais le scénario rajoute encore et encore une couche de plus. Le film s’étire pendant 1h52 – alors que "Vincent…." avait l’élégance de durer 1h18 à peine. Et la façon dont il se termine, tout bien réfléchi, est particulièrement gnangnan. Dommage….
Superbes images de la montagne et de l'alpinisme avec une histoire certes longue à venir avec un côté fantastique très surprenant mais bcp de spectateurs pourraient être surpris car ce film est plus dans la catégorie art et essai que pour le grand public
Nul ou génial ? Tout dépendra de votre humeur du moment. Il faut s'identifier au personnage et être disposé à rêver pour apprécier ce film à deux versants. Le premier plante le décor, le second emprunte une voie mystique. On sent bien qu'on aura droit à une fin en eau de boudin, assez tôt pour éviter la déception. Ici c'est la Haute-Savoie, pas l'Amérique. Pour apprécier ce film, un peu de foi est nécessaire. Je recommande fortement de s'adonner au rituel de la salle obscure pour l'apprécier.
Un film d’auteur vraiment top avec des images et un son a couper le souffle. Bien évidemment il faut savoir que c’est un film d’auteur et non un film d’action !! Mais vraiment génial je conseille 👏
Ce film est contemplatif. Le scénario est simple fait ressortir l'aspect brut des éléments, la Nature, l'essence même de ce qu'est l'existence. Une métaphore de la vie loin du train train quotidien matérialiste. Le réalisateur joue le rôle principal et n'a pas été doublé dans les scènes de grimpe. Le côté fantastique du film s'il est déroutant, étonnant passe bien.
Une idée de court-métrage étirée en un très très long métrage. Ennuyeux comme un jour de brouillard à la montagne. La pauvre Louise Bourgoin n'a rien à jouer dans ce abysse d'ennui
J'ai été étonnée par la lenteur de l'histoire pour en arriver à un film sans vraiment de dialogues. La fin est surprenante, j'ai pas vraiment compris où il voulait en venir. Un déballage de marque de sport et de matériel haut de gamme. Ça c'est vue. Franchement déçue
Je me suis rendue à mon centre culturel favori (le cinéma) pour aller voir cette daube cinématographique... Je ne pensais pas en ressortir aussi déçue, presque énervée envers les intermittents du spectacle qui sont dans la capacité de nous en mettre plein les mirettes, notamment lorsqu’on fait un filme dans un aussi beau cadre qu’est la montagne.
Les plans sur l’environnement sont très beaux, peut être un poil mal exploité car le spectateur se sent plutôt dans un documentaire et je ne sais pas si c’était l’effet escompté.........
L’histoire est en général mauvaise : déjà vue, sans fond, questionnable, … Je suis totalement pour l’innovation mais parfois il faut savoir reconnaitre que certaines sont vraiment nulles. Trop de questions restent en suspens à la fin de ce film assez amateur (bien que beaucoup d’amateurs font mieux), mais des questions qui ne peuvent être répondues que par des résonnements illogiques.
LE JEU D’ACTEUR EST TOUT SIMPLEMENT UNE CATASTROPHE. L’acteur principal (Thomas Salvador) nous offre probablement la pire interprétation possible que j’ai pu voir sur grand comme petit écran. Un visage constamment inexpressif, en tant que spectateur je ne pouvais m’empêcher de voir un zombie à la place d’un homme, certes, perdu dans ses choix de vie mais quand même... On ne ressent aucune attache au personnage et il ne semble d’ailleurs pas en avoir pour qui que ce soit, même pour celle qui deviendra son intérêt amoureux. Il n’y a aucune alchimie entre les deux acteurs dans leur jeu, les scènes d’interaction ensemble semblent tout simplement forcées.
Les dialogues sont-ils écrits par des enfants de bas âge ??? Et encore, ils auraient certainement eu plus de créativité !!!! Ils sont plats, simples, de longues pauses sont marquées de manière récurrente à chaque moment de parole, instaurant un certain malaise (sans additionner les points précédents).
Mention honorable pour les quelques faux raccords assez gros (à peu près comme une maison) …....
Si je pouvais donner un conseil c’est, chers spectateurs, de ne pas aller voir ce film qui, bien qu’il soit assez expérimental, complètement nul à chier du cul.
Thomas Salvador est un excellent réalisateur qui nous livre un film initiatique, beau, surprenant, spirituel. Par contre c’est un piètre acteur. Le film aurait sans doute gagné à ce qu’il laisse sa place à un autre.
film ennuyeux acteur principal plus qu'ennuyeux il reste la Montagne mais même elle n'a pas su me retenir. j'ai quitté la salle. impossible de rester jusqu'à la fin