Rares sont les films qui osent la différence, la poésie, avec autant d'aplomb. Mais peut-on parler de cinéma lorsqu'il n'y a pas de mise en scène, pas d'acteur et pas de scénario ? Je ne crois pas. Alors heureusement il y a la beauté de la montagne. Heureusement il y a la lumière de Louise Bourgoin qui insuffle de la chaleur à chaque plan, et le choix judicieux de mixer les sons les plus infimes comme des dialogues pour nous immerger dans cette expérience existentielle d'un homme qui s'exile, ne voyant guère le sens de sa vie. Mais c'est pour moi, très insuffisant. Ici, réalisateur et acteur, Thomas Salvador campe sans présence un homme totalement neutre et inexpressif. Peut-être qu'un citadin trouvera cette fable merveilleuse mais pour moi c'est beaucoup de vide.
Vous commenciez à désespérer du cinéma français coincé entre des superproductions vaniteuses aux castings clinquants et des mélodrames bourgeois autocentrés ? Alors, allez donc prendre un bol d’air frais avec « La montagne » par le réalisateur du surprenant et poétique « Vincent n’a pas d’écailles » (2014), grand prix du jury du festival international du film indépendant de Bordeaux. Ici, justement, on n’essaie pas de vous en mettre plein la vue, on ne tente pas lourdement de vous prendre par la main pour vous obliger à comprendre quoi que ce soit. Avec peu d’effets, une réalisation et des comédiens sobres, on vous entraine vers l’étrange, le fantastique tout en vous invitant au silence et à la contemplation. Comme le héros du film, on ne demande qu’à plonger au cœur de cette nature à la beauté magistrale, sans chercher à tout prix à la disséquer. Ce n’est pas un film pro-écolo – Thomas Salvador ne cède pas à cette facilité –, mais en renouant avec les éléments, son personnage renoue aussi avec lui-même. L’ingénieur en robotique qu’il est, de toute évidence peu à l’aise au contact des autres, finit par renouer avec l’essentiel et reviendra à la vie.
Une homme laisse son esprit flotter, oubli la contrainte. Nous le suivons, les résistances cèdent et nous voilà emmené dans un périple onirique et surnaturel, vers Gaïa la belle insoupçonnée qui s'incarne et le comble au cœur de la glace en fonte. Un moment ailleurs, un voyage vaste et lointain et des images magnifiques qui persistent longtemps.
La bande annonce m'avait intrigué et le film réalisé, co-écrit et interprété Thomas Salvador ne m'a guère donner de réponse mais j'ai beaucoup aimé le coté mystérieux de ce long métrage qui dégage dès le début par le visage du personnage principal regardant le sommet des Alpes de Chamonix. Un homme qui quitte tout pour vivre en altitudes des hauteurs. Une première heure en train de prendre des renseignements, de grimper, de discuter avec d'autres aventuriers dont une femme qu'il recroisera très souvent, ses proches qui s'inquiètent. La suite nous montre un objet lumineux qui bouge dans une grotte auquel le héros sera fasciné et envouté. Une oeuvre lorgnant du coté du fantastique qu'on n'a pas l'habitude de voir dans le cinéma Français , cinéma d'auteur, dont le cinéaste impose son univers et ça marche à l'écran. Les paysages sont très bien filmés en altitudes. Thomas Salvador a un coté ailleurs qui colle bien à son personnage et Louise Bourgoin est charmante à ses cotés. Une oeuvre qui titille l'imaginaire du spectateur que je conseille.
Un film original qui commence comme une envie d'escapade et se poursuit en voyage initiatique au coeur de la Montagne. C'est joliment filmé et ça verse dans l'irréel voire le fantastique et le poétique quand le personnage principal s'enfonce dans un imaginaire dont il peine à ressortir. Le scénario est très intéressant mais le jeu d'acteur monolithique de l'acteur principal peut déranger. C'est peut-être à dessein mais on ne voit aucune évolution du début jusqu'à la fin alors que çà devrait être l'inverse. Et la parabole du bras lumineux n'y change rien. C'est la seule chose qui me gêne. On a envie d'un peu plus de ressenti, d'émotion, de chair et de sang même si cet aspect éthéré voire froid du personnage n'est pas inintéressant en soi.
Thomas Salvador m’avait enchanté avec son film inclassable à tout petit budget entre comédie et SF : « Vincent n’a pas d’écailles ». 8 ans plus tard, il accouche d’un autre film très atypique, mais bien plus hermétique. Un parisien, lors d’un déplacement professionnel en Haute Savoie, est attiré par les sommets. Il s’improvise alpiniste jusqu’au point de ne plus vouloir redescendre. Cette ivresse des sommets est pour lui une renaissance, on assistera même à l’accouchement de lui-même par la montagne !!! C’est une fable écolo qui vise à mettre le doigt sur ce qui devrait être l’essentiel dans nos vies d’actifs citadins. Et les images de montagne sont tout simplement magnifiques. Mais ces films de contemplation s’étirent parfois de trop jusqu’à un certain ennui, l’enthousiasme de l’originalité du propos écolo passé. A voir pour qui ne craint pas l’ennui… TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Le film typique qu'on aime ou que l'on déteste. J'ai vu des gens quitter la salle avant la fin et pourtant j'ai bien aimé. Certes il ne remportera pas l'Oscar du meilleur dialogue ni celui de la meilleure musique mais je m'y suis plongé avec un grand bonheur. Je dirais que c'est "Le Grand bleu" version montagne.
Je n'ai jamais vu un film aussi inintéressant ! La salle était comble et 100 % des spectateurs ont tous trouvé mauvais je ne comprends absolument pas les bonnes critiques même les paysages ne sont pas bien filmés. Sur 4 qu'à nous étions deux ont dormi en plein après-midi de dimanche regardant ce film
"Tout plaquer pour devenir pergélisol", tel aurait été un titre plus approprié. Vision narcissique de la montagne d'un citadin perdu. J'ai appris qu'il suffit de lire un livre sur la montagne pour tutoyer des sommets de près de 4'000 m. J'aurais préféré ne pas avoir de dialogue du tout tant ils sont dénués de tout intérêt. J'ai la désagréable impression d'avoir perdu mon temps.
Ça m’a tellement émue « La montagne » J’étais en immersion pendant tout le film J’ai eu froid, j’ai sursauté, j’ai frissonné, j’ai pleuré Le passage au fantastique est une merveille J’ai vibré avec lui Voilà ce que j’attends du cinéma C’est ce qu’on peut espérer d’une œuvre, une vraie Courez y Ce cinéma devient rare
Film decevant si ce n est qq vues des Alpes pres du Mt Blanc. L histoire ne tient pas debout, j ai gaspillé 12 euros. Vous avez la même chose en documentaire sur Arte
Le film est un beau voyage. La montagne est bien mise en valeur, attirante, majestueuse à travers des plans composés, tourné vers les cimes. Il y a toujours quelque chose qui vous fait regarder vers le haut. Le voyage se teinte dans sa 2e partie d'une teinte fantastique moins convaincante mais qui prêtera à des allégories, sur les mystères de l'univers et le rapport de l'homme avec celui-ci. Et en plus, on peut croiser Louise Bourgoin en haut de la montagne.
Je ne dois pas avoir ce qu'il faut de bagage pour comprendre ce film. Les immersions dans les paysages de montagne sont certes magnigfiques, les silences magiques mais l'ennui omniprésent malheureusement surtout lorsque l'on bascule dans le pseudo fantastique. Les placements de produits m'ont genée aussi dans cette beauté nue offerte par ce fana d'alpinisme... Et Louise Bourgouin que je me réjouissais de retrouver est confinée dans un rôle cliché, seuls son charme et son jeu restent touchants. Je ne suis pas sensible du tout au jeu de Thomas Salvador, trop inexpressif, froid et simpliste. En bref je me suis sentie perdue et totalement trompée par la promo et la BA. Dommage...