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    Genetic Force
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    🎬 RENGER 📼
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    0,5
    Publiée le 16 juin 2020
    Mais qu’est-il passé par la tête de Julian Grant pour qu’il en vienne à réaliser ce nanar ?

    Electra (1996), édité dans l’hexagone sous le titre de "Genetic Force" est un incroyable navet comme on en voit peu. Ici, il est question d’un richissime homme d’affaire paraplégique, cloué dans son fauteuil roulant et ne souhaitant qu’une chose, pouvoir retrouver l’usage de ses jambes. Surnommé "Roach", qui signifie cafard (cockroach), ce dernier a donc eu la brillante idée de choisir un cafard comme logo pour sa machiavélique organisation (il a même eu l’idée d’affubler son fauteuil roulant (avec lance-flammes intégré !) de deux grandes antennes afin de ressembler au plus près à un cafard !). Le scénario du film est complètement tiré par les cheveux, ne vous attendez pas à une once de crédibilité, c’est difficilement compréhensible. Pour résumé, Roach doit mettre la main sur un sérum qui le rendra surpuissant, la seule personne à détenir le sérum est Billy, le fils d’un scientifique né avec le sérum dans le sang (que son père le lui avait transmis avant qu’il ne meurt tragiquement). Bien évidemment, récupérer le sérum va s’avérer très compliqué, là où une simple goutte de sang aurait suffi (pour obtenir l’ADN), histoire de corser la chose, les scénaristes ont eu la brillante (?) idée de dire que le code génétique du sérum était verrouillé, obligeant donc le machiavélique Roach à user de subterfuges (la seule et unique façon de se procurer le sérum est d’obtenir la semence du jeune Billy !). Et qui d’autre que sa sculpturale belle-mère pour ça ? C’est à partir de là que le film vire complètement dans un trip oedipien où la belle-mère s’éprend de son jeune fils (si ce dernier est bodybuildé comme un chippendale, il a néanmoins un physique improbable, entre cheveux long et gueule de jeune premier niaiseux). Joe Tabb incarne le jeune Billy, ce dernier passera plus des trois quarts du film torse nu et en mini short (ce qui a le don de le féminiser d’autant plus qu’il porte les cheveux longs). Impossible de connaître l’âge de l’acteur, mais dans le film, il doit bien avoir plus de 25 ans (alors pourquoi les scénaristes ont-ils voulu nous faire croire que Billy souhaitait aller au collège alors qu’il est visiblement trop vieux). Extrêmement œdipien, tant dans ses propos que dans ses situations toutes plus gênantes les unes que les autres, le film va vous réserver son lots de séquences "hot" entre le jeune Billy et sa belle-mère, sans oublier les deux amazones/sbires de Roach, habillées en tenues SM (dont une ressemble à un mix entre Cher & Lady Gaga) qui ne ratent pas une occasion pour se dénuder.

    85 minutes de grand n’importe quoi, où l’inceste est au centre de toutes les préoccupations (soit les scénaristes sont de gros pervers, soit ils devraient arrêter la consommation de drogues dures), entre un méchant handicapé (Sten Eirik) et obnubilé par sa recherche d’invincibilité, ses deux acolytes féminines tout de cuite vêtue (qui ne se déplacent qu’en faisant des saltos arrière !), sans oublier l’inoubliable Billy le jeune éphèbe devant constamment repousser les avances de sa belle-mère cougar (la séduisante Shannon Tweed), bref ce nanar vous réserve de beaux fous-rires en perspective (mention spéciale à la séquence où la petite amie de Billy et sa belle-mère se battent en apesanteur en se donnant des coups de griffes comme deux félines déchaînées) !

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