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ATON2512
60 abonnés
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3,0
Publiée le 17 août 2022
De Pierre Salvadori (2022). Une épopée presque épique de jeunes ados tous attachants . On se laisse emporté par cette aventure à la fois humaine et écologique. Une petite comédie qui se regarde (vraiment) avec plaisir. Avec Paul Belhoste, Mathys Clodion-Gines, Aymé Medeville.
Le cinéma de Salvadori m'a toujours parlé. Cela a commencé avec son premier film - cible émouvante - et j'ai vu par la suite la majorité de sa filmo. Mais voilà, je n'avais pas accroché à son avant dernier film ( en liberté) : j'étais donc un peu chafouin. Le petite bande m'a réconcilié avec le réalisateur, avec le sentiment que ce film pouvait s'inscrire dans le temps, au sein de la catégorie dans laquelle il boxe, à savoir celle de "Stand by me". Sauf qu'ici, on monte au minimum d'un cran. Oui, on parle de camaraderie, de problèmes d'adolescence et chacun pourra éventuellement y voir un écho aux affres de sa propre jeunesse. Mais on est en 2023 et la conscience écolo de la nouvelle génération s'invite dans l'histoire, même si Salvadori, lors du final, tempère avec malice le militantisme de ses protagonistes. Il y a beaucoup à voir et à prendre dans cette "Petite bande", film hybride qui joue sur plusieurs tableaux. Le burlesque de nombreuses scènes m'a souvent fait rire mais Salvadori, derrière ses pirouettes, injecte de l'action et flirte avec le drame. On peut s'interroger sur les "moyens" utilisés par nos jeunes héros, assez démesurés, et l'interprétation qui pourrait en être faite par le jeune public. Ou bien on s'amuse de cette situation rocambolesque, qui pousse le bouchon assez loin pour que ceux qui ne jurent que par la crédibilité du récit grognent sans fin. Mais c'est ce qui fait la force de ce film, de forcer justement le trait et les situations et finalement être assez proche de la fable. A noter le jeune acteur dans le rôle d'Aimé, absolument formidable.
Un film vraiment unique, une comédie qui ne tombe jamais dans la facilité ou la parodie. Je n'étais vraiment pas convaincu pendant le premier quart d'heure mais le film se construit petit à petit avec des enjeux bien gérés. J'ai aussi très apprécié certains instants qui pour moi touchent une réalité assez glaçante spoiler: lorsque Cat parle de sa mère ou bien lorsque le père de Fouad est interrogé par la police . Malheureusement, je n'ai pas envie de taper sur le jeu d'acteurs jeunes qui ont du talent mais certaines scènes manquaient vraiment de direction avec tous les personnages qui crient un peu trop à en devenir désagréable et me sortir du film.
Un film qui fait du bien ! On rit (beaucoup), on pleure (un peu), on est surtout pris dans les aventures de cette bande d'ado incarnée par de jeunes comédiens bourrés de talent. Le film n'est pas qu'une simple comédie. Il nous pousse à réfléchir sur la jeunesse, l'amitié et l'engagement. Et surtout sur ce qui nous pousse à agir. J'avais déjà vu des films de P. Salvadori, les dialogues sont toujours hyper travaillés, les personnages à la fois profonds et burlesques sont drôles et touchants. Une très belle surprise à voir cet été !
Agréable surprise. Un petit drame français mais qui étonnamment arrive à nous faire rire. Un film d'aventure vu par des enfants. Sûrement de là que vient les plusieurs moment comiques. Pas forcément drôle, mais dans un monde où la comédie n'existe plus, ça change. Un film pas trop moralisateur où même le côté écologique n'est pas pesant mais plus le justificatif pour lancer l'histoire. Ça version adulte devrais être une réussite.
Je voudrais partager quelques extraits des dialogues…( énorme travail du dialoguiste) Fouad: oh P….. Cate : M…., P….. Aimé: moi j’voulais pas P….. Antoine : on est dans la M…. , P….. Aimé : p….. de P…..
Etc, etc, pendant 2 heures….vive la langue française
La violence dans ce film est extrême, pas du tout un film adapté aux enfants. Et surtout la morale est déplorable: l'éco-terrorisme c'est bien car la fin justifie les moyens. Le réalisateur tente de faire avaler toute cette violence et cette non-morale dans un film qui a l'air bon enfant, visiblement avec succés vu les bonnes notes de ce film. Affligeant!
On suit avec intérêt, amusement, et émotion, les tribulations des cinq pieds nickelés " les ninjas verts". Les jeunes acteurs sont épatants de naturel. Un vrai coup de cœur !
Très bon film avec une intrigue bien ficelée et des personnages bien plus qu'attachants. Un film français qui , par certains moments mélange les genres. Une vraie réussite. 3,5/5
Un divertissement familial pas désagréable mais dans lequel on peine un peu à se plonger, la faute à un rythme étrange et un jeu des jeunes acteurs pas vraiment convaincant.
Encore un scénario bâclé sur une idée plutôt sympathique. Le ton de cette comédie est bien trouvé entre la guerre des boutons et l aventure c'est l aventure , mais ça ne tient pas sur la longueur. On part à la dérive emporté par une cascade de situations maladroites qui ont malheureusement perdu la fraîcheur rocambolesque de celles du début.
FILM FAMILIAL ? Je suis passé à côté, me sentant sans doute peu concerné par ces aventures, d’une bande d’enfants turbulents qui met le feu à l’usine, sous prétexte que celle-ci pollue les superbes paysages corses et le torrent voisin.
Une idée m’a plu, celle de la bande qui décuple la force et l’audace de chaque individu. Pour le reste, tout m’a semblé excessif….
À part les deux grands de la bande, les jeunes comédiens sont toujours dans l’excès. Salvadori est dans la surenchère et m’a perdu en chemin……. Moi qui avait tant aimé la poésie et la drôlerie de « En liberté » …..
Un très bon moment ! Film plein d'humour et d'originalité, on se laisse prendre aux jeux des acteurs. Sensibles au problèmes de pollution de la rivière, ils entrent en guerre avec des rebondissements. Cela m'a fait penser à la guerre des boutons de mon enfance !
En 2022, Pierre Salvadori signe une comédie plus dramatique que familiale en raison de la gravité des sujets traités. Contrairement à la candeur des membres du Club des cinq, ici une bande de jeunes enfants décide d’incendier une usine source de pollution. Nos apprentis aventuriers sont alors entrainés dans des situations tellement rocambolesques que l’histoire finit par manquer de vraisemblance. Seules leurs réelles motivations personnelles, dévoilées au fur et à mesure, apportent un peu de profondeur au récit (engagement écologique, harcèlement scolaire, troubles familiaux, etc.). Bref, une chronique burlesque sur les émois de l’adolescence.