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Arborigin.com
4 abonnés
8 critiques
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4,0
Publiée le 30 septembre 2022
Un film magnétique.
La force des aimants sur de jeunes amants. Ou bien la loi de l’attraction qui défie toutes les règles. Rien ne doit limiter la puissance infinie de l’amour. Ni l’âge, ni la maladie et ni les deux réunis. Un film qui rend vivant.
Traiter le temps qui passe avec Fanny Ardant et ses 70 printemps. Je dirais que c’est un peu de la triche. Son charme envoûtant, sa voix grave et mystérieuse nous embarque. Libre et indépendante dans le rôle de Shona. Le couple n’est pas une condition essentielle à son existence.
Du côté de Pierre (Melvil Poupaud), il y a 25 années de moins. Puis aucune raison de changer son quotidien.
Professionnellement, son métier de médecin le passionne. Côté famille, il est père de deux beaux enfants. Sa compagne est idéale et incarnée à merveille par Cécile de France.
Entre Shauna et Pierre, les conditions d’une idylle ne sont pas réunies. Et pourtant…
Melvil Poupaud aime repousser les limites des conventions dans ses films. C’est vrai qu’il y a toujours de nouvelles beautés possibles à saisir.
J’avais un peu moins adhéré aux films précédents de Carine Tardieu. Mais j’aime beaucoup cette continuité.
Deux agréables découvertes : Florence Loiret-Caille et Sharif Andoura. À suivre.
Bouleversant de réalisme et porté par des acteurs dans la parfaite justesse, ce film est une vraie ode à l'amour qui se moque de tout, y compris du qu'en dira-t'on.
Les Jeunes amants Je ne vous parlerai pas de la présence magnétique de Fanny Ardant et de Melvil Poupaud. Je ne vous parlerai pas de la photographie à fleur de peau et de la lumière qui caressait leurs nuques et leurs lèvres. Je ne vous parlerai pas de la puissance érotique de leurs voix. Je ne vous parlerai pas de la musique inspirée des thèmes du moyen âge qui accompagne ce fol amour. Mais je vous parlerai d’une courte scène pendant laquelle Fanny Ardant accompagnée de sa fille et de sa petite fille visionne un film d’Annie Girardot, « mourir d’aimer » peut-être….Qu’importe. Cette scène est pour moi la clé du film car elle nous révèle que plus de 50 ans après Mai 68, on peut porter à l’écran une histoire d’amour cohérente et convaincante entre un homme et une femme qui sur leurs papiers d’identité affichent près de 30 ans d’écarts mais qui impriment la toile de leur amour et de leur soif de vivre. C’est beau, c’est normal, c’est ça aussi notre époque débarrassée des conventions sociales. Et en plus le film offre la possibilité du bonheur à ce couple qui force l’admiration.
Un très beau film, émouvant, qui parle de la différence d âge en amour. Dans ce film, c est la femme qui est plus âgée que l homme...cette histoire est purement merveilleuse. Une histoire empreinte d amour, chaque personnage n est qu amour, même la femme trompée et délaissée... Une belle leçon de Vie ! Et les acteurs sont formidables !!!!
Petit bijou que ce film , traité avec sensibilité et intelligence, et ce clin d'oeil à Annie Girardot, magnifique actrice également dans le film, qui tombe à point nommé ! Pas de cliché, pas de vulgarité, et ça marche, on y croit fort à cette histoire, sans vouloir connaître la fin évidemment. A voir, l'un des plus beaux films en ce moment, sans prétention et effets spéciaux, avec des acteurs trop rares au cinéma et pourtant si talentueux.
Pour une fois que c'est le thème de la femme plus âgée qui est traité, catastrophe, voilà qu'elle tombe malade... quel dommage. Bcp trop de thèmes sont abordés et du coup pas traités en profondeur. J'adore Fanny Ardant mais la, elle ne m'a pas convaincue (pas ou peu d'émotion vraie). J'ai qd même mis cette note pour les très très belles prises de vue, et une réalisation réussie
Après « Ôtez-moi d’un doute » et « La tête de maman », j’avais hâte de découvrir ce nouveau film de la réalisatrice Carine Tardieu. J’ai cependant été un peu déçu. Dans cette romance entre un homme de 45 ans, Melvil Poupaud, et une femme de 70 ans, Fanny Ardant, la réalisatrice a mélangé beaucoup trop de sujet et perd rapidement le spectateur. Le sujet principal de la passion d’un couple avec un décalage d’âge prononcé, et de l’âge avancé d’un des amants, est masqué par de trop nombreux sujets de société : cancer du sein, solitude affective des adultes, incertitudes des adolescents pour leur avenir, maladies de Parkinson, d’Alzheimer et infection sexuelles. Fanny Ardant est flamboyante et émouvante, comme toujours, avec ses hésitations, ses regards perdus et son sourire en coin. Melvil Poupaud est trop lisse en amant languissant, ses sentiments se noient dans sa barbe, et ses enfants ont un jeu fade. Cécile de France réussit une fois de plus dans l’émotion qu’elle sait distiller et c’est une belle découverte avec Sharif Andoura en pote indéfectible. Malgré les bonnes intentions, le film est trop long, le scénario trop décousu et on pourrait presque penser que la réalisatrice a fait une thérapie.
Un film superbe, tout en délicatesse et en pudeur. Fanny Ardant y est sublime de justesse et d’émotion, belle, classe et tellement touchante. On se laisse emporter par cette belle histoire d'amour qui semble si évidente. Une réussite.
Certes, la réalisation est peu innovante. Mais qu'importe. Ce film est bouleversant. Deux magnifiques acteurs se font face, avec simplicité, intensité et justesse. Fanny Ardant, qui ne m'avait pas vraiment bouleversé depuis "La femme d'à côté"(ça fait très longtemps), toujours trop sophistiquée ou semblant s'imiter elle-même, est ici d'un dépouillement bouleversant. Elle se met à nu, assume son corps vieillissant, moins de maquillage et laisse même tomber ses tics de phrasé. A côté d'elle, Melvil Poupaud (dont j'admire énormément le parcours) est bouleversant de laisser-aller, d'émotion, s'avérant finalement plus fragile qu'il ne semble. Autour d'eux, la cerise : de merveilleux seconds rôles : Cécile de France et Florence Loiret-Caille existent vraiment grâce à un scénario qui permet à leurs personnages de se développer, de nous surprendre et d'avoir de vraies scènes à elles. Il est évidemment beaucoup question d'amour ici, mais pas seulement entre le deux protagonistes. Cela fait du bien de voir un film où, même si les personnages souffrent, ils se respectent et trouvent finalement leur compte à permettre aux autres de s'aimer mieux. Ca fait du bien par les temps qui courent.
J'ai été attirée par les bonnes critiques. Le sujet étant profond je m'attendais à une analyse de la part des amoureux quant à leur attirance. Pourquoi un homme de 45 ans tombe amoureux d'une femme de 70 ans et vice versa. Rien de tout cela. La femme nous dit seulement qu'elle ne se sent pas à l'aise avec cette situation et puis un événement médical lui donne une bonne raison. De la passion amoureuse de l'homme on n'aura aucune explication, mais plusieurs scènes montrent que sa femme le materne spoiler: (elle lui retrouve ses clés, son passeport, lui fait sa valise) et est elle-même déjà vieille par son apparence ... Facile, cela évite à la réalisatrice et scénariste d'aborder le sujet en profondeur en mettant de côté le volet psychologique. Et pour finir la scène finale est bâclée, incompréhensible spoiler: (elle lui donne rendez-vous pour lui annoncer qu'elle ne veut plus qu'ils se voient et qu'il doit l'oublier, il lui répond que c'est impossible, ce qui la fait changer immédiatement d'avis) et (encore) tellement facile. Le sujet aurait mérité d'être plus approfondi, tout comme les seconds rôles qu'on aurait aimé voir plus. Sinon, d'un point de vue artistique, c'est bien filmé mais il pleut trop et il fait trop sombre (encore facile pour dramatiser les scènes). Allez-y pour le phrasé et la voix de Fanny Ardent.
magnifique sujet la passion à tout âges ... très bien réalisé avec des acteurs à la hauteurs de leur interprétation et la merveilleuse Fanny Ardant avec un plus de sa voix suave Bravo
J’étais impatiente de voir ce film et n’ai pas été déçue ! La première partie est un peu poussive, mais la seconde partie fait oublier les quelques longueurs. Les comédiens sont si justes que le sujet est encore plus fort. Le cinéma a ce grand pouvoir d’ouvrir les consciences et de guider vers la tolérance qui rend libre. Et Dieu qu’elle est belle cette Fany Ardant !
Film pour femmes de plus de 60 ans qui va forcément connaitre un vif succès : il va tourner en boucle pendant 20 ans dans les Ephad. Scénario peu crédible qui met mal à l'aise. Limite glauque. Avec une enfilade de clichés et de ficelles usées (retrouvailles sous la pluie, attente et incertitude dans une brasserie, etc.) Références lourdes à Lelouch. Trop c'est trop Même si certaines scènes sont bien jouées. Mais le scenario est trop attendu avec des pseudo rebondissements qui n'en sont pas. Bons acteurs malgré tout.
Film pauvre, acteurs pauvres qui se débattent avec en scénario surchargé. Ardent fait du ardent, l’Irlande fait de l’Irlande, Melvin Poupaud a des extensions de cheveux. Les médecins jouent au médecin. Carine Tardieu, la réalisatrice parle du cancer. Bref, Solveig Anspach co scénariste réalisatrice aujourd’hui disparue, en aurait sans doute fait un film plus décalé et sensible. Mention de sauvegarde à Florence Loiret Caille et Cécile de France, toujours impeccables. Pas: Fanny Ardent a déjà joué la vieille maîtresse dans un film de Marion Vernoux Les beaux jours avec Laurent Lafitte, retraitée sans Parkinson, sans cancer, elle trompait son mari avec un homme de 35 ans. C’était plus joyeux, moins moraliste finalement.