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CINÉ FEEL
58 abonnés
221 critiques
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2,5
Publiée le 28 avril 2023
Séance de rattrapage sur canal après la nomination de Fanny Ardant aux Césars. Je n’avais pas envie de voir ce film qui me semblait gnangnan. J’ai révisé ce point de vue, du moins partiellement Même si la réalisatrice ne tire pas vers le pathos, on est quand même dans le melo et quoiqu en disent les critiques, on n’est pas, hélas, chez Douglas Sirk ni même chez Almodovar. Ça reste assez sage, assez appliqué, ça ne vous embarque pas vraiment Les beaux moments du film on les doit à quelques scènes sur les relations mère fille ( ou Florence Loiret Caille est excellente). On les doit surtout à l ensemble de l’interprétation des seconds rôles. Car Fanny Ardant est bien trop obsédée par l’idée de paraître jeune que cela affaiblit totalement son personnage voire le film. Je pense plutôt à florence Loiret Caille, mais aussi et surtout à Melvin Poupaud, toujours aussi fin et lumineux. Et Cécile de France toute en retenue. Bref , c’est un film à ne pas prendre trop au sérieux , faute de vraisemblance, où il faut simplement savourer quelques instants de grâce sans en attendre plus. C’est d’ailleurs un peu la morale de cette histoire en fait…
De grands acteurs pour un film intelligent d'une grande pudeur qui aborde avec délicatesse l'amour à l'âge ou l'on croit que ce n'est plus possible, voire même dangereux. Les échéances de l'âge (mort et maladie) planent comme une épée de Damoclès sur une relation dont la synthèse serait : Il est urgent de s'aimer. Fanny Ardant, à tomber comme d'habitude. Melville Poupaud impeccable qui explose ces derniers temps avec des rôles à la mesure de son talent. Un beau film
L'un des rares mérites de ce film, par ailleurs issu du tout-venant d'un cinéma français peu inventif, c'est d'aller contre cette loi d'airain qui pousse loin des caméras les actrices qui ne sont plus des jeunettes. Donc, oui, merci pour ce grand rôle offert à une septuagénaire. Mais après, que voit-on se dérouler sur l'écran ? Une bluette molle, dans laquelle on a voulu charger la barque pour faire bonne mesure sur le projet de faire pleurer dans les chaumières. Malheureusement, le public n'est pas ému et voit surtout les grosses ficelles d'un récit filmique longuet. "Vous reprendrez bien une louche d'Irlande sous la pluie, une cuillerée de TGV, une tartine de musique facile" semble-t-on nous dire. Lors d'une conférence donnée dans un amphi de fac, le personnage incarné par Fanny Ardant répond sèchement à une question contenant la formule "femme architecte" par un "Je ne suis pas une femme architecte, je suis une architecte", et c'est peut-être un plaidoyer pro domo de la réalisatrice pour rejeter le cliché d'une mièvrerie qui serait spécifiquement féminine; entièrement d'accord, à condition que cette mièvrerie n'imprègne pas tout le film. On ne sait pas ce que cela aurait donné si Solveig Anspach, disparue prématurément, avait elle-même porté à l'écran son propre scénario, mais par exemple Lulu femme nue, film féministe, est tout sauf mièvre.
Quel ennui ! Pourquoi ? A aucun moment on n’y croit, car manifestement les acteurs, sans doute conditionnés par leur vie personnelle, n’y croient pas non plus. Il s’agit pourtant d’une histoire vraie qu’aurait dû tourner une réalisatrice décédée trop tôt, à propos de sa mère tombée amoureuse à 70 ans d’un médecin beaucoup plus jeune, mais reprise par une autre réalisatrice qui n’a pas eu le « vécu ». J’aime bien pourtant les deux acteurs principaux mais là ça ne passe pas.
Bouleversant ! Ce film m'a touchée de par la beauté d'un sentiment entre une femme et un homme. On sort des clichés, des idées reçues, on rêverait de pouvoir vivre cette expérience. Le sujet est traité avec délicatesse et respect, avec pudeur. J'ai rarement senti autant d'intelligence dans un film ! Les acteurs sont époustouflants de vérité, bravo et bravo à la réalisatrice pour cette belle oeuvre ! Merci
Un excellent film, de très bons acteurs qui assument leur rôle et leur âge. Aborder la relation amoureuse d'une femme âgée avec un homme mûr est rare, ici bien traité avec pudeur, richesse, sans faux semblants. Un regret, il n'était pas nécessaire d'y inclure le pathos il y avait tant à traiter encore de ce que ce genre de relation amoureuse déclenche de réactions négatives.
Et encore les fantasmes d'une réalisatrice... Il n'y a que cela en ce moment des femmes mûres et plus que mûres qui découvrent la passion avec des jeunes, souvent diplômés en cunni.... Et on s'étonne que les jeunes n'aillent plus au cinéma..'
Hommage à cette immense actrice Fanny Ardant. Quel talent au naturel ! Elle est bouleversante dans « les jeunes amants ». 26 ans se sont écoulés depuis « conte d’été » d’Éric Rohmer avec Melvil Poupaud. Cet acteur très doué a toujours ce style si singulier qui donne au signifiant « charme » toute sa finesse et sa grandeur pour faire advenir l’amour. Ce cinéma français est un joyaux. Il témoigne une nouvelle fois de tous ses talents : scénariste, réalisateur, techniciens, acteurs… qui font un cinéma unique au monde.
Cette connexion qui les unis sans rien se dire et en réalité s’en dire tellement… tous les deux si intimidé l’un de l’autre mais aussi par leur désir mutuel. La féminité de cette femme est dingue !! Le film explore tellement de sujets, des sujets de la vie, la vraie celle qui est loin d’être facile. Tout ça tellement dur et réel & en même temps d’une tendresse folle.
Rencontre rare et bouleversante d'un homme et d'une femme plus âgée que lui. J'ai beaucoup apprécié le scénario, les décors, les personnages et la romance qui m'a paru très authentique, surtout côté Fanny Ardant. A voir.