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Scofield
16 abonnés
541 critiques
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3,5
Publiée le 15 novembre 2024
Bon thriller horrifique basé sur une histoire vraie. Le cadre vénitien change de ce qu'on a l'habitude de voir. Le sujet du tourisme de masse combattu par la peur est intéressant. Il y a du suspense et un bon rythme. Quelques scènes sont improbables, mais ça reste un chouette divertissement.
Très déçu car j'adore d'habitude ce que fait De la iglesias. Ça été le flop complet pour moi, rien ne m'a plu ni convaincu, pourtant il y avait du potentiel.
Quel dommage ! Je ne pense pas le revoir....par contre je reverrai bien Le jour de la Bête 🤩
Un bon film d'horreur d'actualité de plus qui démontre le ras le bol des locaux face aux hordes de touristes souvent irrespectueux. Quelques bonnes scènes soignantes originales sous les jolis décors vénitiens.
J aime bien le cinéma d Alex de la Iglesia, le voir s attaquer à un Giallo m intriguait. Las, mis à part dans la scène de « la marionnette » son film s avère plutôt sage (un comble quand on connaît le reste de sa filmo). Il utilise cependant bien les très beaux décors vénitiens et le sous texte sur le sur tourisme est intéressant, mais en faisant le bilan je me suis dit que sa folie habituelle m avait manqué.
C'est pas son meilleur film... plutôt mauvais. Dommage l'idée de départ était pas mal et les acteurs font ce qu'ils peuvent. Mais le scénario et la mise en scène sont insipides. Je donne 1 étoile pour le décor
De La Iglesia dépeint un génération espagnole irrespectueuse et insouciante qui semble mériter le sort qui les attent. Dans une ambiance poissarde et tout à fait originale dans ce cadre là, malgré l'épaisseur du trait qui voudrait, qu'en plein jour, les meurtres se succèdent et se transforment en spectacle; Ce bal masqué se fait en bonne compagnie, grâce notamment au personnage du Slasher Vénitien El Bufón sans demi-mesure et d'un décors assez redoutable pour ce genre de confrontation et dénonciation du tourisme de masse. L'articulation, l'hésitation, tout nous fait penser aux Crimes D'Oxford, avec un sorte d'enquête à rallonge rasoir. Loin d'être irréprochable, Veneciafrenia reste très surfait. La comédia et le style ne se ressent que dans son générique de début et c'est toute la sagesse acquise par le réalisateur qui semble encombrante à porter.
L'image est belle. Evidemment Venise est très photogénique. Les déguisements sont beaux... mais un film c'est aussi un scénario et une once de crédibilité ...
Dès le 1er crime j'ai trouvé ça ridicule... au final ça se laisse regarder si il n'y a rien d'autre ...
Alex de la Iglesia se la jouent plus simple que d'habitude niveau scénario, mais ça reste quand même assez jouissif, niveau fun et scènes sanglantes ! Et puis c'est assez d'actualité ...
Depuis quelques années, Álex de la Iglesia ne semblait plus en très grande forme ; on pouvait y voir le signe d’un réalisateur vieillissant qui reniait son passé punk mais aussi le symptôme d’un monde plus vraiment capable d’apprécier comme il se doit le mauvais esprit. On pouvait même blaguer (jaune) en faisant remarquer que le papa du ’Jour de la bête’ et de ‘Action mutante’ en était désormais réduit à piloter l’équivalent espagnol de la comédie française ‘Le jeu’ (qui était déjà le remake d’un film italien). C’est peut-être pour cette raison que ‘Veneciafrenia’, malgré ses imperfections, aurait presque l'air d’un petit miracle tardif. Déjà, il profite du cadre merveilleux de Venise, ce qui change agréablement des dernières cuvées d’Alex mais surtout, il renoue avec la critique sociale acerbe qui fut autrefois la marque de fabrique du réalisateur. Ici, ce sont des touristes en visite dans la cité des doges, qui concentrent toutes les caractéristiques qui donnent envie de vomir les touristes (bruyants, incultes, râleurs, juste venus pour se cuiter,...) et qui se retrouvent dans la ligne de mire d’une société secrète dont les membres portent les habits traditionnels du carnaval vénitien et cherchent à libérer leur ville du tourisme de masse par la terreur. Il faut dire que le scénario a été écrit justement en plein débat sur l’impact du tourisme à Venise (qui s’est soldé par l’interdiction des gros navires de croisière dans la lagune), thématique en or pour revivifier les tendances misanthropiques du réalisateur espagnol. Profitant du labyrinthe nocturne des ruelles et des canaux, De la Iglesia livre un jeu de massacre parfaitement orchestré, dans lequel il fustige autant le mépris touristique pour la beauté unique du cadre vénitien (il ne s’agit plus d’aller à la découverte de quelque chose mais simplement de pouvoir dire qu’on y a été) que la masse abrutie par ses idées préconçues : les meurtres se déroulent au vu et au su de tous car le public s’imagine (à tort) qu’il y a du théâtre de rue dans tous les coins de la ville. En serait-il resté à cela que ‘Veneciafrenia’ aurait pu être qualifié de véritable résurrection pour le réalisateur. Pourtant, il vire inexplicablement dans sa dernière ligne droite, délaissant le Slasher jouissif pour une conclusion douce-amère nettement moins maîtrisée, qui donne même l’impression qu’un point final a été mis au scénario avant que tout le monde y ait vraiment réfléchi.
Bon film de suspense, j'ai accroché jusqu'au bout. Le message politique est clair, les personnages plutôt bien campés, les décors et costumes joliment filmés, et la tension m'a gardé jusqu'à la fin ! Quelques incohérences quand même, par-ci par-là.
Original film d horreur notamment par son contexte vénitien et son idée d exploiter le mouvement anti-touristes… dommage pour ce groupe d espagnols. Mais une fois le contexte et décorum posés même si la réalisation est bien montée, les incohérences du scénario avec une intrigue qui a du mal à évoluer sur la durée on se trouve un peu engluer dans une histoire qui tourne en rond … intérêt décroissant…
Un groupe de jeunes touristes espagnol se rend à Venise en Croisière, cela n'est pas aux gouts des Vénitiens, qui ne tolèrent pas ce nouveau type de tourisme et veulent retrouver la Venise d'antan. Naturellement le groupe d'espagnol, ne va pas aider en se montrant grossier, irrespectueux vis a vis de ces habitants, mais dans l'ombre, certaines personnes veillent à ce qu'il ait leur juste châtiments. Veneciafrenia est un film ou pour la première fois, je ne ressens plus la folie, et le commentaire acide du réalisateur que l'on avait dans ses films précédents, à coté des Sorcières de Zugarramurdi ou de El Bar, les personnages espagnols apparaissent fades et ont du mal à sortir du lot. C'est du coté des méchants et en particulier de Rigoletto, que je retrouve une alter égo du réalisateur, vénitien déguisé en bouffon, il est la vraie force de ce film, à partir du moment ou il disparait le film retombe dans ses travers de film d’enquête peu passionnante. Il faut voir Rigoletto égorgé une touriste sous les yeux du public qui l'applaudit, pour voir ce qu'aurait pu être le film. Une autre menace apparait mais elle est tellement mal amené et pas très bien exploité que même vers la fin, je n'ai pas compris leur objectif, et offre même une fin abrupt.
Après sa géniale série "30 monedas", et compte tenu du background du garçon, j'attendais sa dernière réal avec impatience. Malheureusement, beaucoup trop d'attentes peut-être. Toujours est-il que cela se regarde aisément, un peu trop sûrement, ce film ne fera pas partie des têtes de gondoles qui parsèment la carrière d'Alex de la Iglesia.
Après avoir été engagé par HBO pour réaliser l’excellente série « 30 Coins » (hâte de voir la deuxième saison !), le grand Alex de la Iglésia revient au format long-métrage qui sera le premier d’une saga d’anthologie appelé la « Fear Collection ». Mais est-ce que ce « Veneciafrenia » mérite vraiment toutes les mauvaises critiques qu’il s’est pris sur la figure ? « Veneciafrenia » nous présente un groupe de touristes Espagnols partis faire la fête à Venise pendant le carnaval pour un enterrement de vie de jeune fille. Pas de chance, ils arrivent en pleine période des manifestations anti-touristes par les Vénitiens. Cela ne semble pas avoir d’incidence sur leur comportement jusqu’à ce qu’ils se fassent aborder par un homme mystérieux déguisé en Docteur de la peste…
Alors, notons d’abord les points positifs : La mise en scène d’Alex de la Iglésia est toujours aussi excellente avec une caméra qui ne s’arrête jamais de bouger, un montage dynamique et une colorimétrie de l’image bien particulière visant à faire ressortir le côté « craspouille » et sombre de Venise. La musique principalement composée d’instruments à corde donne une très bonne ambiance angoissante et les costumes du carnaval sont élégants et inquiétants à la fois (le mélange marche bien). Cependant, c’est tout ce que je trouve à dire de positif sur ce film. En effet, le scénario est très mal écrit, avec des incohérences partout, des grosses facilités mais surtout : les protagonistes sont bêtes à manger du foin ! Je n’ai jamais vu un film où il est aussi difficile de s’attacher aux personnages. Notre groupe de touriste est composé d’adulescents incapables de se débrouiller par eux-mêmes, accros à leur téléphone et se comportant de manière irrespectueuse avec tout le monde. A part le personnage de Isa qui est sans aucun doute la plus intelligente et responsable du groupe. De plus, même si le film ne dure que 1H35, je me suis ennuyé à certains moments. Il y a un vrai problème de rythme et beaucoup trop de décalage entre les (petites) scène d’actions avec de la tension et les moments où les personnages enquêtent ou parlent entre eux. Une chose que le film « Les Sorcières de Zugarramurdi » arrivait très bien à faire (il reste pour moi le meilleur film d’Alex de la Iglésia). Côté jeu d’acteurs je trouve que le seul qui tient la route est Cosimo Fusco (acteur vu dans « 30 Coins ») qui joue à la fois le Docteur Peste et Rigoletto (les deux tueurs du film). Les autres jouent terriblement mal et ne valent pas la peine d’être mentionné.
Et encore un petit bémol : le film aurait pu être beaucoup plus sanglant que ce qu’il est, même si la scène du combat dans le théâtre abandonné marche très bien et propose une mort originale pour une des protagonistes, le sang ne coule pas assez selon moi (et quand il est en 3D il n’est pas réaliste du tout). On pourra tout de même apprécier le film pour ce qu’il est techniquement : tourné en plein Venise pendant le carnaval sans que grand monde soit au courant (on peut voir les regards caméras des gens filmés en tant que figurants à leur insu) et qui arrive assez bien à nous présenter son côté sombre surtout lors des passages dans les ruelles étroites. Au final, on retient que même si « Veneciafrenia » vaut le coup d’œil si l’on est fan d’Alex de la Iglésia, ce n’est pas son meilleur film et j’espère qu’il saura nous proposer de futures productions plus intéressantes que celle-ci.