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Loulou1999
5 abonnés
64 critiques
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4,5
Publiée le 21 juillet 2017
Parlons aujourd'hui de la 3ème collaboration entre le réalisateur Francis Veber (un as des comédies) et de 2 acteurs: Gérard Depardieu et Pierre Richard (qui commence revenir malgré des longues années d'absence) dans le film des ''Les fugitifs''. On commence l'histoire par la libération de Jean Lucas (Gérard Depardieu) de prison et qui veut reprendre une vie comme les autres mais un ancien commissaire va quand même le poursuivre puisqu'il a des doutes sur lui. Jean va la banque et là hold-up de François Pignon (Pierre Richard) et il décide de prendre en otage Jean Lucas. En voyant ce scénario là, au début, on se dit que cela va ressembler à "La chêvre" mais ça n'aura aucune ressemblance puisque François Pignon a une fille qui ne parle plus depuis 3 ans et donc la peur de la prison. J'ai été fort surpris en voyant ce film, je m'attendais voir une comédie classique mais c'est plus une comédie dramatique. C'est vraiment bien construit, les personnages sont très attachants avec un Pierre Richard dans un rôle très sérieux et une histoire grave et profonde, ce qui est très rare à l'époque car il est souvent considéré comme le grand "Distrait". Une petite fille incroyable et un Gérard Depardieu en brute attachante. Le film est ponctué de bons gags (je pense au braquage de la banque au début du film) comme des moments émouvants spoiler: (je pense à la fille qui prononce son 1er mot devant son papa et Lucas) . Tout cela est parfaitement rythmé et super intéressant. Bref, que dire de plus. AH OUI !!! La présence de Jean Carmet en vétérinaire à la retraite et de Jean Benguigui en tenancier de bar !!! Pour conclure, je dois dire que c'est un de mes coups de cœur de Francis Veber et qu'en plus, j'irai voir Pierre Richard dans quelques semaines dans un nouveau film "Un profil pour deux". Donc, grande joie !!!
Culte! Une référence des comédies Françaises d'hier et d'aujourd'hui. Je pense le meilleur rôle de François Pignon. ------Avril 2011------- Une redif annuelle digne d'une chaîne du service public. A ne pas manquer! ------Juillet 2013------ Superbe redif F.3 impossible de décrocher devant. Un classique culte qui frise le 5 étoiles. ----Juillet 2017---- 5/5. Très bonne B.O. ----Juillet 2024---- Ma fille en est absolument fan ! ----Septembre 2024----
La troisième collaboration entre Veber Richard et Depardieu est peut être celle de trop. Si pour ma part ça se regarde sans plus, côté comédie, on est pas gâté. Il y a en effet peu de gags et Veber laisse plus de place à l'émotion. Trop de place. On se demande même si "Les fugitifs" n'est pas l'un des premiers films français militant pour les familles homoparentales. Du point de de vue de la fille de Pierre Richard, Depardieu est son père et Pierre Richard devient sa mère.
Ce film est une vraie réussite de film comique, réjouissant et sensible aussi par son sujet différent cette fois des autres films de Veber avec sa touche sociale. Les péripéties se succèdent avec brio et le duo est parfait. Excellent film de comédie.
A signaler : aucun premier ni second rôle féminin ainsi qu'une apparition burlesque et non crédité de Michel Blanc. Ce film un peu foutraque est attachant. Depardieu parvient à être crédible dans ce rôle de "gros dur repenti qui ne faut pas emmerder, mais qui a un cœur gros comme ça". On ne s'ennuie pas une seconde et la petite môme "passe" bien. Pas de longueur, de bons acteurs, de bons gags, c'est comme il est coutume de dire "un bon divertissement familial". Pourquoi le bouder ?
Un beau film : le premier que je vois du trio Veber/Depardieu/Richard ! On y retrouve de l'émotion, pas mal de moments comique et du suspens et de l'action : chose qu'on voit peu dans une comédie française !
Jean Lucas, à peine sorti de prison, se retrouve au milieu d'un braquage de banque. Le coupable : François Pignon prêt à tout pour avoir de l'argent pour prendre soin de sa fille. Mais Pignon, maladroit comme tout, prend en otage Lucas et les deux hommes se retrouvent contraints de prendre la fuite alors que la police pense que Lucas est le coupable. Troisième et dernier film qui réunit Gérard Depardieu et Pierre Richard sous la houlette de Francis Veber, "Les Fugitifs" est plus émouvant que ses aînés, le scénario jouant beaucoup sur le lien qui unit les deux hommes à la fille de Pignon, interprétée par la toute jeune et adorable Anaïs Bret. L'émotion se retrouve donc au rendez-vous mais l'humour n'est pas en reste, le film nous réservant quelques moments d'anthologie (la scène de braquage de banque). Et puis on ne va pas se le cacher, "Les Fugitifs" fleure bon la nostalgie d'une époque désormais révolue alors forcément ça fait du bien !
Pas le meilleur Veber mais une jolie histoire (la gamine est bouleversante) et quelques bons moments (Jean Carmet en vétérinaire maboul qui parle à Depardieu comme à un chien, Pierre Richard en femme...) Et puis c'est toujours un plaisir de retrouver le duo Depardieu-Richard. Un film moins drôle que "La Chèvre" ou "Les Compères" mais plus touchant!
Troisième film avec le trio Veber, Richard et Depardieu. Une histoire à la fois drôle et touchante. Pierre Richard est excellent dans le rôle de François Pignon qui veut soigner sa petite fille et Gérard Depardieu dans le rôle d’un ancien repris de justice au grand cœur. Avec les participations de Jean Carmet, Michel Blanc et Jean Benguigui. Avec la belle musique de Vladimir Cosma. On passe un bon moment.
En 1981, les spectateurs ont vu naître à travers "La chèvre" un nouveau tandem. Cinq ans plus tard, la paire Gérard Depardieu/Pierre Richard est à nouveau réunie pour la troisième fois consécutive sous la direction de Francis Veber : "Les fugitifs". Cette comédie fait partie de ces films qu’on ne se lasse pas de voir et de revoir, bien que nous la connaissions par cœur. Mais que voulez-vous ? La nostalgie envers les années 80 se fait quelque peu irrésistible, et puis le tandem formé par Pierre Richard et Gérard Depardieu fait partie des meilleurs duos du cinéma français. Il n’y a qu’à voir les regards que les deux acteurs échangent : on voit de la complicité. Et ça marche, en dépit de leurs différences, notamment en matière de gabarit. Le plus étonnant est que le plus chétif des deux cherche aussi à parfois s’imposer, ce qui amène des scènes assez cocasses avec son lot de répliques savoureuses. On retiendra surtout en scènes cultes le braquage de la banque spoiler: (le masque qui se déchire, le « vous le faites exprès !? » lorsque le sac reste accroché) et la scène de la perruque. Il ne faut pas oublier pour autant les grands noms venus endosser des seconds rôles que je qualifierai d’épiques. Entre un Michel Blanc en docteur dans un état d’ébriété très avancé, un Jean Carmet en vétérinaire retraité devenu complètement gaga, un Jean Benguigui en patron de bar mafieux qui pense tenir sa revanche et un Maurice Barrier en commissaire obnubilé par l’attente fiévreuse de la moindre récidive de Lucas, le tandem formé fortuitement va devoir se frayer un chemin qui va se dessiner autour du sauvetage d’une petite fille. Ah ben tiens, parlons-en de cette petite fille : c’est par elle que l’aspect émotionnel est amené, ce qui différencie "Les fugitifs" de "La chèvre" (un peu plus barré) et de "Les compères" (plus gaguesque). Car cette gosse est vraiment trop mimi ! Même sans dialogues elle parvient à toucher le cœur du spectateur et il y a de quoi : toute petite, toute menue (toute fragile !), elle est présentée comme muette mais... elle n’est pas sourde pour autant ; bien élevée, elle est obéissante, aussi elle exécute sans rechigner et avec beaucoup de bienveillance ce qu’on lui demande. C’est même par elle que le tournant du film arrive, en passant un long moment dans les bras de Lucas. Alors oui, ma mention spéciale va à Anaïs Bret, qui tient là sa seule et unique apparition sur le grand écran. Certes on peut dire que "Les fugitifs" a un peu vieilli, mais le charme des bonnes comédies de l’époque emporte tout sur son passage. En ce qui nous concerne précisément là : c’est gentillet, dynamique, il n’y a pas de mort violente, on a un brin d’émotion, et en plus on se marre. Que demander de plus, même si "Les compères" était plus drôle ?