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Alain D.
602 abonnés
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3,0
Publiée le 21 novembre 2018
Ce premier format court a été écrit et réalisé par Robert Zemeckis lors de son cursus d'université de Californie en 1972. Une belle image pour ce Drame fantastique en N&B et sans dialogues montrant les avantages et les pièges des instruments de la vie moderne.
Court-métrage de Zemeckis. Une histoire d'un gars qui se livre une course assez folle auprès d'un ascenseur. Le tout se termine dans un contexte dramatique avec tout de même un zest d'humour noir.
Premier film d’étudiant de Robert Zemeckis, The Lift est un court métrage annonçant un peu Un jour sans fin en montrant les habitudes quotidiennes d’un homme qui ne supporte pas qu’un élément puisse changer sa routine. Il permet au futur réalisateur de Roger Rabbit de s’offrir un exercice de montage efficace et un travail sur le noir et blanc. Il y démontre surtout qu’il est un cinéaste efficace comme le prouveront ses futurs œuvres cultes.
The Lift (1971) est l’un des tout premiers courts-métrages de Robert Zemeckis (Retour vers le futur - 1985 & Qui veut la peau de Roger Rabbit ? - 1988), réalisé à l’âge de vingt ans lorsqu’il terminait ses études de cinéma. On y fait la rencontre d’un homme dont la vie monotone est régie par les appareils électroniques (que ce soit chez lui ou à son travail) et chaque jour, c’est une course effrénée qu’il mène avec l’ascenseur défaillant de son immeuble, jusqu’au jour où le drame arrive ! Un court-métrage de courte durée, en noir & blanc et muet, avec quelques bonnes idées de plans et une question existentielle, à savoir, peut-on vivre sans appareils électriques dans la vie de tous les jours ?
The Lift est le tout premier court-métrage réalisé par Robert Zemeckis, à l'âge de 19 ans. Ce réalisateur a contribué au cinéma en réalisant des œuvres inoubliables et cultes, aux yeux des spectateurs. Dommage que sa carrière soit quasi-morte, car il a vraiment du potentiel. Ce premier court-métrage nous montre un homme dont les habitudes sont changées à cause d'un ascenseur défaillant. Ce qui frappe en premier lieu, c'est l'efficacité de la mise en scène. De plus, le noir et blanc est un choix judicieux, car dans ce court-métrage, le personnage central utilise des objets électroniques, ce qui est bien évidemment moderne, tandis que Zemeckis utilise le noir et blanc, pas aussi moderne. Ce film est une montagne d'ironie, allant de la simple technique de cinéma utilisée (le noir et blanc comme expliqué précédemment) jusqu'à la scène finale, que je ne dévoilerais pas, mais qui pour être ironique l'est! Pas étonnant que Zemeckis se soit fait remarquer avec ce court-métrage. Imaginez que sans ce court-métrage, on n'aurait jamais eu Retour vers le Futur ou Roger Rabbit, ou on aurait eu une version différente de ces œuvres cultes.