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DAVID MOREAU
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1,5
Publiée le 27 juillet 2024
FRERES DE SANG. Les balles résonnent à nouveau dans Brooklyn. Le devoir de Spike Lee reprend. Une demonstration racoleuse dans le fond et la forme. L'héritage de la haine comme passeport pour dénoncer sans se renouveler. Le châtiment du crime comme malaise social. Malcolm X a aimé.
Classique de Spike Lee. Le réalisme et la connaissance de la communauté que Spike filme et met en scène fait de Clockers un classique de + du maître du cinéma new-yorkais
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18 103 critiques
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1,0
Publiée le 21 juin 2021
Depuis longtemps il est ou il était politiquement incorrect de critiquer le réalisateur Spike Lee ce qui lui permet de s'en tirer à bon compte dans un certain nombre de ses films surestimés. Lee dans son odieux état d'esprit dû à cette adulation ne se soucie pas ou ne comprend pas que la plupart des gens ne veulent pas aller voir un film qui contient plus de 300 blasphèmes et des tonnes de drogues et de violence. S'il ne se soucie que d'apaiser son public d'accord mais cela ne signifie pas que je doive aimer ou louer tout ce qu'il fait. Pour les personnes en uniforme et nous sommes mieux lotis dans ce cas clockers est un terme du ghetto qui signifie coureurs ou dealers de drogue. Dans cette histoire ce sont des dealers et des flics des innocents et des voyous et une enquête pour que tout s'arrange. Malheureusement cela prend trop de temps pour que tout cela se produise. Entre les millions de mots en F... et les sermons du réalisateur nous devons supporter une musique si forte qu'elle couvre les dialogues à plusieurs reprises et peut-être que c'était mieux comme ca pours nous d'ailleurs...
Du Spike Lee pur jus et de bonne facture. Une intrigue simple mais sublimée par une excellente mise en scène et un casting au poil. Le film traite de problématiques courantes dans le cinéma de Spike Lee mais l'enquête policière prend le pas sur la réflexion sociale liée aux quartier pauvres afro-américains. Pas le long métrage le plus marquant et le plus ambitieux du cinéaste mais un bon moment de cinéma tout de même.
Tous les films de Spike Lee se ressemblent, même thématique, les noirs dominés par des blancs ou d’autres noirs, la violence, le même jeu d’acteurs. Il faut donc un plus dans le scénario ou la mise en scène pour qu’un de ses films retienne l’attention et ce n’est malheureusement pas le cas de celui-là.
Un polar sombre qui nous plonge dans l'univers des clockers, les dealers des ghettos noirs américains. Un film à la réal assez stylée, porté par une interprétation excellente, mais également agaçant car l'histoire est trop longue et le message de justice sociale assez pompeux.
Un Spike Lee énervé et tendu et donc un très bon Spike Lee. Clockers c’est une plongée dans un ghetto noir dans les années 90, entre deal de crack, reproduction sociale, descente de flics, trahisons, mensonges, une jeunesse qui sans perspective peut se retrouver pervertie par les rares qui s’intéressent à eux même si ce sont de mauvais exemples. Pour un de ses premiers rôles Mekhi Phifer trouve sûrement son meilleur, il est parfait comme l’ensemble du casting (dans un rôle secondaire Harvey Keitel crève l’écran). La mise en scène est nerveuse et inspirée, la photo colle à son sujet. En fait j’ai tout trouvé remarquable à part quelques choix musicaux que je n’ai pas compris.
Ce Drame, réalisé par Spike Lee, nous offre une belle photographie. Sur une BO attractive, son scénario, coécrit avec Richard Price, nous plonge dans une banlieue délicate de New York ou règnent le chômage, le racisme et les ravages du crack revendu par les jeunes rappeurs et dealers. Dommage que la progression dramatique soit si lente avec une enquête qui traine en longueur et des policiers qui tergiversent dans des démarches souvent incohérentes. Heureusement, la belle distribution de ce film nous permet d'apprécier le joli charisme du jeune Mekhi Phifer dans le rôle principal de Strike. La bonne prestation de Harvey Keitel dans son rôle d'inspecteur de la Criminelle, assisté de John Turturro que l'on voit assez peu est néanmoins remarquable.
L'enquête policière n'est ici qu'un prétexte puisque le fil rouge est de savoir comment Keiteil va confondre le coupable, mais est surtout l'occasion de nous plonger de façon quasi-documentaire dans le milieu des dealers de Brooklyn. Cela nous donne un résultat hybride, aussi bien du point de vue esthétique, avec des abus de caméra portées que du point de vue de la progression dramatique qui a tendance à s'enliser et à s'opacifier. Ça reste néanmoins intéressant si on fait abstraction des défauts, et puis il y a quelques grands moments comme le pré-interrogatoire du gosse, mais bon…
"Clockers" est loin d'être le meilleur film de Spike Lee, on en conviendra, mais il est également loin d'être mauvais... Le scénario, bien que très classique pour un "hood movie", s'avère être assez correct pour nous faire tenir tout le long du film. La B.O est assez sympa (mention au morceaux "Outta Here" de KRS-One et "Return of the Crooklyn Dodgers" des Crooklyn Dodgers '95). Quant aux acteurs, on retiendra la performance de Harvey Keitel, Mekhi Phifer et Isaiah Washington. "Clockers" s'avère donc être un assez bon film.
Au moins avec Spike Lee on voit qu'il y a un travail en amont sur le scénario et la photographie ça change de l'ordinaire, il y a de l'épaisseur dans cette petite intrigue. Le jeu des acteurs principaux est plutôt bon même si leurs motivations restent parfois obscures.
Un bon thriller signé Spike Lee, si on peut regretter une ou deux longueurs en milieu du film, le début et la mise en place de l'intrigue sont réussi, tout comme la dernière demi-heure, passionnante et qui arrive à créer une atmosphère dramatique. Le film est plutôt captivant, Spike Lee filme son quartier d'enfance, et à travers une enquête policière, il arrive à faire passer ses messages avec une certaine force et sans jamais nuire au récit. Ce qui est bien aussi, c'est qu'à travers ses personnages, il n'y a pas de bon ou de type totalement mauvais que ce soit chez les flics, les jeunes, les "clockers"... Il évite de tomber dans la mièvrerie que ce genre de sujet peut laisser présager. Il n'y a pas de partie prie et c'est dans l'ensemble assez subtile. La mise en scène est assez originale et vraiment bonne, c'est l'époque ou Spike Lee faisait de très bon film. C'est très bien interprété, tous les acteurs sont impeccables. Un bon thriller, qui aurait pu être beaucoup mieux sans cette petite longueur au milieu, avec quelques scènes inutiles, mais dans l'ensemble c'est assez bien réussi, sans être la plus grande réussite de son auteur, c'est un bon film, sensible et captivant.
A spike lee joint, à ces mots on peut s'attendre constamment à une petite pépite. Encore une fois Lee va traité de la jeunesse de brooklyn avec ce hood movie de qualité. Le film est bien écrit doter d'une belle photographie rétro mais peine dans une direction d'acteur moins bonne qu'habituellement, Keitel, Turturro, Phifer ne nous transcende pas par leur performance, de plus spike lee tente certaines choses (cadrage, filtre, flash-back incertain) qu'il à du mal à réussir, reste un super film très agréable à regarder, spike lee est définitivement grand.
C'est un film réussi qui nous replonge dans les années 90...une epoque ou le Bronx etait encore le bon vieux Bronx déglingué...n'oublions pas que les émeutes de Los Angeles ne se sont déroulée que 2 ans avant le tournage de ce film et ces évenements ont probablement marqués l'oeuvre de Spike Lee... et il tente de nous ouvrir les yeux sur cette âpre réalité... toutefois n'étant pas forcément un fan ultime de film de rap/ghetto et de film de gang je m'attacherai moins à ce film que certains jeunes plus passionés ou influencés par ce genre ...mais c'est pas un film gangsta gaga beta roule les mecanique avec abdos bronzés à gogo...et oui juste parce que Spike à un cerveau, un vrai et des lunettes en sus...
C'est film assez intelligent qui porte à réflexion, d'ailleurs la manière dont les flics blancs parle des negros...et les noms d'oiseaux qui volent durant le film sont un des points forts du film...ça fait très réaliste... je préfère toutefois généralement les films plus tardifs de l'oeuvre de Spike Lee quand il s'éloigne un peu de son obsession (compréhensible) de l'univers afro-americains... mais je suis content d'avoir vu ce film...parce que j'ai encore l'impression de découvrir certaines nuances de couleurs entre le black&white...et puis là ça me donne l'envie d'écouter un bon vieux "Straight Up" de la délicieuse Paula Abdul...rien que pour se mettre dans l'ambiance...