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Ykarpathakis157
4 554 abonnés
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1,0
Publiée le 21 juin 2021
Depuis longtemps il est ou il était politiquement incorrect de critiquer le réalisateur Spike Lee ce qui lui permet de s'en tirer à bon compte dans un certain nombre de ses films surestimés. Lee dans son odieux état d'esprit dû à cette adulation ne se soucie pas ou ne comprend pas que la plupart des gens ne veulent pas aller voir un film qui contient plus de 300 blasphèmes et des tonnes de drogues et de violence. S'il ne se soucie que d'apaiser son public d'accord mais cela ne signifie pas que je doive aimer ou louer tout ce qu'il fait. Pour les personnes en uniforme et nous sommes mieux lotis dans ce cas clockers est un terme du ghetto qui signifie coureurs ou dealers de drogue. Dans cette histoire ce sont des dealers et des flics des innocents et des voyous et une enquête pour que tout s'arrange. Malheureusement cela prend trop de temps pour que tout cela se produise. Entre les millions de mots en F... et les sermons du réalisateur nous devons supporter une musique si forte qu'elle couvre les dialogues à plusieurs reprises et peut-être que c'était mieux comme ca pours nous d'ailleurs...
Une fois de plus, le très engagé et parfois génial Spike Lee traite du sujet de la position des noirs dans la société américaine en inscrivant cette fois son récit dans les milieux du ghetto. Comme toujours la mise en scène est soignée et énergique, Lee possédant un vrai virtuose en ce qui est de mettre du rythme et de l'originalité dans ses plans innove toujours dans le style de narration, soignant les scènes les plus banales afin de ne pas les rendre ennuyeuses (l'interrogatoire d'un flic interprété par Harvey Keitel charger de transformer le meurtre d'un criminel par un jeune noir de la cité en accident, presque entièrement composer de plans subjectifs et fantasmatiques est tout à fait saisissant). Mais à la longue ce désir de tout vouloir mettre en valeur finit par se transformer en une mise en scène tape à l'œil qui, consciente du manque de matière de son récit et du risque de tomber dans le cliché, ensevelit le tout sous une montagne d'effets la plupart du temps lourds et vains (la musique rap, par exemple, omniprésente sur tout le film, empêche le spectateur de s'attacher à l'histoire et plombe toute la tension). Avec "Clockers", Lee signe une oeuvre un peu faible dans laquelle le cinéaste semble parfois s'autocaricaturer tant sa haine prend le dessus sur la tournure des choses (le film est introduit par une série de photos sanglantes montrant de jeunes noirs assassinés dans les rues des quartiers chauds). Même si raté, on retiendra tout de même de ce faux pamphlet une mise en scène inventive et jamais en panne qui sait toujours comment s'occuper même quand il n'y a pas grand chose à filmer.
un chef d'oeuvre produit par scorsese avec mon réalisateur préféré et mon acteur préféré harvey keitel qui trouve ici un de ses meilleurs rôles celui du flic humaniste qui donne une chance au jeune strike comme d'habitude une bande son énorme dominé par des sons soul et rnb des acteurs de qualités john turturro,thomas jefferson byrd et mickael imperioli en tête
A spike lee joint, à ces mots on peut s'attendre constamment à une petite pépite. Encore une fois Lee va traité de la jeunesse de brooklyn avec ce hood movie de qualité. Le film est bien écrit doter d'une belle photographie rétro mais peine dans une direction d'acteur moins bonne qu'habituellement, Keitel, Turturro, Phifer ne nous transcende pas par leur performance, de plus spike lee tente certaines choses (cadrage, filtre, flash-back incertain) qu'il à du mal à réussir, reste un super film très agréable à regarder, spike lee est définitivement grand.
Voici encore du très bon Spike Lee. On est pris dedans et on ne s'ennuie à aucun moment car il n'y a aucun temps mort. Ce film, plutôt méconnu en France, lance clairement la carrière de Mekhi Phifer, qui est très emblématique dans son rôle de dealer. Malgré quelques clichés classiques tenaces (par exemple, le flic blanc qui veut coincer le criminel noir), l'histoire est intéressante, parait humaine et est bien menée. A voir.
Avec "Boyz In The Hood" et "Menace To Society", "Clockers" est le seul film décrivant dans toute sa profondeur la vie des jeunes noirs américains du ghetto. Se déroulant à Brooklyn, New York, l'histoire met en scène Strike, un "clocker", petit vendeur de drogue de bas étage, confronté aux conséquences du meurtre d'un des ses rivaux. Magnifiquement interprété avec un grand Harvey Keitel en flic inplacable, et un génial Spike Lee, toujours inspiré dans la réalisation, une fois de plus sublime.
Classique de Spike Lee. Le réalisme et la connaissance de la communauté que Spike filme et met en scène fait de Clockers un classique de + du maître du cinéma new-yorkais
Tous les films de Spike Lee se ressemblent, même thématique, les noirs dominés par des blancs ou d’autres noirs, la violence, le même jeu d’acteurs. Il faut donc un plus dans le scénario ou la mise en scène pour qu’un de ses films retienne l’attention et ce n’est malheureusement pas le cas de celui-là.
C'est un film réussi qui nous replonge dans les années 90...une epoque ou le Bronx etait encore le bon vieux Bronx déglingué...n'oublions pas que les émeutes de Los Angeles ne se sont déroulée que 2 ans avant le tournage de ce film et ces évenements ont probablement marqués l'oeuvre de Spike Lee... et il tente de nous ouvrir les yeux sur cette âpre réalité... toutefois n'étant pas forcément un fan ultime de film de rap/ghetto et de film de gang je m'attacherai moins à ce film que certains jeunes plus passionés ou influencés par ce genre ...mais c'est pas un film gangsta gaga beta roule les mecanique avec abdos bronzés à gogo...et oui juste parce que Spike à un cerveau, un vrai et des lunettes en sus...
C'est film assez intelligent qui porte à réflexion, d'ailleurs la manière dont les flics blancs parle des negros...et les noms d'oiseaux qui volent durant le film sont un des points forts du film...ça fait très réaliste... je préfère toutefois généralement les films plus tardifs de l'oeuvre de Spike Lee quand il s'éloigne un peu de son obsession (compréhensible) de l'univers afro-americains... mais je suis content d'avoir vu ce film...parce que j'ai encore l'impression de découvrir certaines nuances de couleurs entre le black&white...et puis là ça me donne l'envie d'écouter un bon vieux "Straight Up" de la délicieuse Paula Abdul...rien que pour se mettre dans l'ambiance...
Un polar tres bien ficelé plongeant le spectateur dans le milieu des revendeurs de drogue d'une cité de Brooklyn. Ajoutons à cela une vision sociale crue mais non dénuée d'un certain humanisme ainsi qu'une réalisation et un jeu d'acteurs impécables. Nous obtenons un très bon film à ajouter au palmarès de Spike Lee.
L'histoire, la vie des jeunes Noirs dans un ghetto, les bandes, est intéressante. Mais je retiendrai surtout de ce film la musique, style musique d'ambiance, quasi permanente et qui masque les dialogues. Que c'est fatigant !
Si le message n'est pas toujours très clair, et si la radicalité de Spike Lee survole le film, on peut toutefois soulever une mise en scène très fouillée, comme d'ahbitude. Petit joujou du cinéma, ce film réunit un casting brillant, mais dévoile surtout un découpage saisissant, à l'image de ces plans sur la bouteille que tient Strike, et qui attire la caméra là où elle veut. Certes un peu long. Mais on en redemande...
Un film qui a très mal vieilli. Dialogues mauvais, un script moralisateur aux gros sabots, une musique cliché trop présente... C'est long... Une étoile pour la noble intention de départ, et je suis bon.
un film sans concession ... l'un des meilleurs de Spike Lee . l'univers brutal et desespéré des ghettos est admirablement retransmis par ce réalisateur. un petit bijou !
Un spike lee assez méconnu de tres bonne facture: ici c'est scorsese qui produit et cela donne un polar social plutot convaincant et ne tombant pas dans la caricature, sympathique.