Je ne suis pas un énorme connaisseur (disons que je maitrise les bases) des films DC Comics, et n’ai pas vu non plus le Justice League de 2017. J’hésité donc à découvrir cette nouvelle version évènement signé Zack Snyder, qui lui est fin spécialiste du genre. J’avais peur de ne pas comprendre l’histoire, de mettre dans les personnages etc…Pourtant vu les critiques dithyrambiques que reçoit le film : impossible de passer outre. Il y a certains phénomènes cinématographiques qui même si vous ne connaissez pas l’univers ou vite fait, vous ne pouvez loupez.
Je me suis donc allongé sur mon lit, et j’ai commencé à regarder Justice League de Zack Snyder. Et sans trop en dévoiler, moi qui ne connaissais donc pas la première version j’étais donc lever de tous jugements, et j’ai adoré. Non, sincèrement ce film est une énorme claque cinématographique comme rarement vu avant.
Bien sûr que le film reprend tous les codes du film de super-héros, bien sûr qu’au début on voit la mort de Superman et qu’on ne comprend pas mais après ce n’est que du bonheur. Il y a beaucoup d’action, des rebondissements d’ouf, si bien que quand on se dit que c’est fini, c’est reparti pour un tour. Des effets spéciaux rarement aussi aboutis, une bande-originale magistrale signée Junkie XL, des plans somptueux et une réalisation qui l’est tout autant. Bref visuellement ce film est peut-être un des meilleurs. On sent que les équipes se sont investis à fond, et que Zack Snyder n’a rien laisser au hasard.
Mais Justice League : The Snyder Cut, ce n’est pas simplement des beaux décors, d’incroyables cascades, une BO phénoménale c’est un véritable portrait psychologique. Rarement des personnages de super-héros n’ont étaient aussi bien écrit. Chris Terrio, le scénariste, à là aussi fait un véritable travail de recherches ne cachant rien des dilemmes des personnages. Qu’ils soient personnels, ou bien collectifs. Pour justifier cela on pourrait parler du personnage de Cybord, ou celui de Lois Lane incarner par la lumineuse Amy Adams (que l’on a vu plus tôt dans Une Ode Américaine). C’est un petit rôle, mais il est assez profond et étudier bien qu’il n’ait qu’un seul axe : la mort de son cher et tendre. Mais souvent un personnage avec un seule axe mais qui est parfaitement décri, vaut mieux qu’un personnage avec plusieurs axes mais qui sera mal-écrit et donc retranscrit sur grand écran.
Maintenant parlons de la distribution. On y retrouve des personnages connus, même si on n’as pas vu les films solos que certains ont (tous à part Flash et Cybor, il me semble) eu : Wonder Woman (Gal Gadot), Batman (Ben Affleck), Superman (Henri Calvill), Flash (Erza Miller), Aquaman (Jason Momoa) et Cybor (Ray Fisher) on n’est pas perdu sur la masse d’informations à leurs sujets. Et cela fait honnêtement plaisir de les revoir ou rencontrés.
Toute la bande d’acteurs jouent hyper bien et croient à ce qu’ils font. Mention spéciale à Gal Gadot qui décidément porte le costume de Wonder Woman comme personne, tour à tour émouvante et badasse. Et côté garçon à Erza Miller qui nous campe un Flash drôle et touchant. Offrant un contrepoids intéressant à sa version série incarnée par Grant Gustin. Car plus polisson, gamin, et imparfait. Sans trop en faire…Les seconds rôles ne sont pas en restent. Ils servent l’histoire tout autant que les héros et ne font jamais tache. A l’exception du Joker (Jared Leto de retour le temps d’un caméo) qui est complétement nulle et grossier, on comprend les fans sur ce point de vue.
Bref vous l’aurez compris Justice League : The Snyder Cut, est une énorme surprise, un chef d’œuvre comme on en voit peut. Qui captive de bout en bout (on ne se rends pas compte des 4 heures de films qui passent, et le fait que le film est découpé en 6 parties permet de faire une pause, s’il on veut). Au-delà de son histoire de super héros, je vous promets que c’est un réel élément cinématographique qui comporte trop de détails à première vue pour s’y attarder. Il faut, je pense le voir plusieurs fois pour l’apprécier. Pour moi l’un des meilleurs films de ce début d’année 2021, peut-être le meilleur et en tout cas le meilleur film de super-héros. Cela faisait longtemps que je n’avais pas était transporter comme ça. Zack Snyder a fait du bon boulot, offrant un ovni presque nolanien et en même temps très personnelle. Surtout quand l’on sait qu’il a reçu le soutient de ses fans, et que c’est un hommage à sa fille décéder.
Justice League : The Snyder Cut parle de nous, de courage, d’amitié, de blessure mais surtout de résurrection et de pardon d’humanière peut commune. Jamais exagérer, toujours vrai. C’est peut-être cela qu’il fait qu’on ne l’oubliera. Laissons l’année se passer, mais je vous garanti qu’avant la fin vous ne l’aurez pas oublier et que l’on en reparlera.