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Un visiteur
1,0
Publiée le 10 janvier 2015
La liberté d'expression ne nous permettant pas de traiter du thème du film, je dirai simplement qu'une morale douteuse gâche l'innocence de ce film. On en garde un arrière goût désagréable...
Le jouet est dans son ensemble une histoire assez amusante et plutôt bien menée nous mettant un homme ayant des difficultés financières qui ira jusqu'à se déposséder de sa personne, c'est-à-dire s’aliéner, afin de ne pas froisser son supérieur.Jusque là tout semble bon, le problème se posant lorsque l'on aperçoit quelques maladresses et quelques incompréhensions dans la caractérisations des personnages, qui reste déterminante par rapport à leurs réactions et donc à l'ensemble du jeu.Pas mal donc, mais "le distrait" reste meilleur que celui-ci.13,5/20
Une comédie très rigolote, mais qui manque de fin, c'est dommage. J'ai eu l'impression qu'ils n'ont pas su comment terminer le film, ce qui est bien dommage, car j'ai adoré le début.
pas le meilleur veber mais une comédie satirique intéressante sur le monde des riches et de l'argent. pierre richard et michel bouquet sont parfaits dans leurs rôles.
Dans ce premier film de Francis Veber, nous découvrons François Perrin (personnage fétiche du réalisateur avec celui de François Pignon) sous les traits de Pierre Richard, l’acteur comique en vogue dans les années 70. Dans « Le jouet » il y a moins de gags que dans les autres films du comédien. Mais ceux-ci viennent renforcer le côté absurde de la situation. L’humour est acerbe. Certaines scènes humiliantes ne sont pas drôles du tout (le PDG en bout de table qui tire la nappe vers lui, laissant ainsi des employés manger avec leurs assiettes sur les genoux ; l’arrivée de François Perrin en pyjama devant des convives à table…). On rit jaune. Car le film est une satire sociale sur le pouvoir et l’argent. Argent qui permet à ceux qui en ont d’asservir leurs prochains. Ici, les caprices d’un gosse de riche constituent une forme moderne d’esclavage. L’enfant est vraiment odieux donc excellent dans le rôle. Pareil pour son paternel qui n’hésite pas à licencier un de ses employés (Gérard Jugnot) parce qu’il a les mains moites. Plus loin, il demande à son rédacteur en chef de se déshabiller et de faire le tour des bureaux tout nu... J’ai beaucoup aimé le gamin dans le magasin de jouet (« Je veux ça ! » en montrant François Perrin) ; la visite à l’intérieur de la riche demeure en petite voiture de course et l’accident avec un plateau repas ; ou encore l’achat d’une propriété par le riche PDG qui invite les propriétaires, au milieu d’un repas, à partir sur le champ moyennant une grosse somme d’argent. En revanche, la fin du film, trop abrupte, m’a déçu. J’ai l’impression que Francis Verber n’a pas su comment terminer son histoire. Sinon, sur la forme, « Le jouet » a vieilli comme beaucoup d’autres films des années 70. Mais son sujet est toujours d’actualité avec la menace omniprésente du chômage.
Le jouet est une petite comédie sympathique avec Pierre Richard et premier film de Francis Veber . Ce n’est certainement pas le meilleur film avec le grand blond mais le sujet est intéressant. Le scénario part d’une idée plutôt drôle : le fils pourri-gâté d’un magnat de la presse décide d’acquérir Pierre Richard comme jouet. Ce-dernier, sans le sou et récemment employé comme journaliste dans le journal dont le père est le patron tyrannique (Michel Bouquet, excellent dans ce rôle), ne peut refuser la proposition.Le film alterne alors scènes de gags mais aussi de complicité avec ce garçon d’abord insupportable puis attachant à la fin. Au final ce n’est pas un film sur l’enfant roi, mais plutôt sur un enfant victime de l’opulence de sa naissance et du monde dans lequel il est né.Le jouet est également une critique acerbe de la bourgeoisie et des puissants qui ici achètent tout et qui croient que tout peut s’acheter. Le film montre alors que l’argent ne résout pas tous les problèmes et que le bonheur ne s’achète pas.Antihéros par excellence, Pierre Richard a fait de la maladresse la marque de fabrique de son personnage de cinéma. Le comique du grand blond sert généralement de révélateur des travers de la société. Sa silhouette dégingandée d’éternel adolescent et son côté gaffeur met le conformisme en relief, en particulier lors de la célèbre scène de la garden party légèrement chahutée par nos deux héros en train de jouer aux cow-boys.En fin de compte le jouet se joue des autres et finit par devenir le maître du jeu.
Le "Jouet" est un film divertissant, même s’il n’a rien d’exceptionnel. La mise en scène est pas mal, l’humour fonctionne aussi pas mal et les acteurs comme Pierre Richard, Michel Bouquet ou encore Fabrice Greco sont convaincants. Néanmoins le scénario est peut être à revoir et le film manque sérieusement de rythme. Puis la fin se termine brutalement en queue de poisson... 10/20
Un excellent film qui traite de façon cynique le jeu du pouvoir. Il faut bien croire que ça existe. Et sous couvert d'une comédie plutôt amère on tombe de plus en plus dans une mélodrame assez sombre sur le malheur d'un enfant mal aimé. Pierre Richard l'a compris très vite et c'est ce qui fait la force du film. Il s'attache à l'enfant pour le sauver et l'enfant s'attache à lui car il perçoit son besoin d'amour. La fin est particulièrement touchante. Elle se rapporte aux fugitifs où la fille parle à Pierre Richard. Très belles scènes.
"Le Jouet" est quand même le premier film de Francis Veber et de François Perrin ! ^^ Ce qui n'est pas rien ! Eminemment politique, cette comédie sur fond social est beaucoup plus subtile qu'il n'y paraît. En plus la distribution est juste excellente, avec un Pierre Richard au meilleur de sa forme et un Michel Bouquet des plus glaçants - le reste du casting étant également très bon. Le scénario sert correctement la très bonne idée de départ et je ne me suis jamais ennuyé, malgré le fait qu'on n'assiste pas à une avalanche de gags, ce qui peut parfois être très bon signe ! ;
" Le jouet " sympathique comédie de Francis Veber . C'est l'histoire du milliardaire Rambal Cochet ( Michel Bouquet ) et de son fils Éric ( Fabrice Greco ) qui se ballade un jour dans un magasin de jouet . Monsieur Rambal Cochet aimerai trouver un cadeau pour son fils. L'enfant décide de choisir comme cadeau un journaliste nommer François Perrin ( Pierre Richard ) qui se baladait tranquillement dans le magasin . François Perrin va être alors mis a la disposition de l'enfant et devenir bien malgré lui son jouet ... Le réalisateur Francis Veber ( la chèvre , les compères , le dîner de cons ... ) qui réalise ici l'un de ses premier films signe avec " le jouet " une comédie très sympathique. Le scénario est assez originale et va amener a des situations cocasse . Le film est porter par un très bon casting avec à sa tête un Pierre Richard très en forme et hilarant dans le rôle de François Perrin ce pauvre journaliste qui va devenir bien malgré lui le jouet d'un gosse de riche . L'enfant va faire ce qu'il veut de se pauvre journaliste et sa va donner des situations assez drôles . Le jeune Fabrice Greco est très convainquant dans le rôle de ce gosse de riche capricieux qui va vouloir d'un journaliste comme jouet . Un personnage tête à claque au départ mais auquel on va finir par s'attacher quand on va comprendre pourquoi il a décider de choisir un journaliste comme cadeau et qu'on va mieux cerner ses relations avec son père . Michel Bouquet est également excellent dans le rôle de ce milliardaire méprisable nommer Rambal Cochet qui n'a aucun scrupule à ce servir de son pouvoir et de son immense fortune pour satisfaire ses moindre désirs et les moindres caprices de son fiston comme celui de mettre un journaliste à la disposition de son fiston . Le film est également assez touchant par moment . La première partie du film est assez drôle . Dommage tout de même que le filon comique na pas été un peu plus exploiter et s'épuise un peu dans la dernière partie du film un peu plus dramatique même si cette partie est intéressante . En plus d'être une comédie fort sympathique le film est également une critique féroce du pouvoir qu'on les riches sur les plus pauvres comme le milliardaire qui a le pouvoir de se servir d'un journaliste pour qu'il devienne un jouet pour satisfaire les caprices de son fiston . Un bon divertissement .
Une comédie qui peut paraître démodée avec ses défauts de jeunesse mais le talent de Francis Veber est déjà la pour son premier film et nous annonce des œuvres bien plus abouties .
Quand un journaliste aux moyens financiers limités se fait utiliser comme jouet par un gosse de gros richard, et tout cela devant la caméra de Francis Veber, on obtient « Le Jouet », comédie populaire faisant partie des films les plus connus de son réalisateur et de son acteur principal. Comédie à la fois assez tendre et intelligente, « Le Jouet » se montre très critique envers la société Française de la seconde moitié des années 70. Epoque à laquelle les licenciements commençaient à se faire fréquents. Dans un second temps, le film montre les ravages du pognon qui peut inciter n’importe qui à se conduire de façon contre nature. Et en cherchant un peu plus loin, on peut voir que "Le jouet" peut faire office d’objet fédérateur entre des personnes issues de classes sociales différentes. Il faut tout de même avouer un truc: Pierre Richard est vraiment impayable, et même s’il est ici moins gaffeur et malchanceux, il lui arrive encore quelques tuiles que l’on préférerait tous éviter. Le cyclone Richard est donc moins ravageur mais nous fait quand même quelques petites bourdes. Face à lui, un petit gosse tête à claques et capricieux et un père à la conduite tyrannique campé par un Michel Bouquet dont la présence est toujours aussi peu rassurante.
Scénariste de renom et auteur de deux pièces de théâtre plutôt réussies, Francis Veber passe pour la première fois derrière la caméra en 1976 sous l'impulsion de son ami Claude Berri et sort Le Jouet, une comédie déjantée et originale avec Pierre Richard, alors star omniprésente sur les écrans français. Et bien que le succès ne soit pas vraiment au rendez-vous, le film marque non seulement la première collaboration entre Veber et Richard mais aussi les débuts d'un grand nom de la comédie française... L'histoire est dingue : un journaliste phobique du chômage se retrouve acheté par un gosse de riche, fils de son propre patron, et doit devenir son "jouet", sa chose avec qui le sale gosse va s'amuser. Renommé, humilié, engueulé de toutes parts, ce pauvre François Perrin va prendre plein la gueule dans cet immense terrain de jeu qu'est la maison familiale des Rambal-Cochet. Toutefois, outre l'aspect comique de certaines situations, nous faisons surtout face à un drame assez poignant où notre héros va percer à jour la nature angélique de ce petit diable qui n'est autre qu'un enfant seul, délaissé par un père absent qui n'assume pas réellement son rôle de paternel. Plus touchant qu'il n'y parait, Le Jouet est une surprise drôle et attendrissante, à la mise en scène dynamique et aux dialogues fins, menée par la complicité naturelle de Pierre Richard et du jeune Fabrice Greco. Viennent compléter le casting les excellents Michel Bouquet et Jacques François, entre autres. Satire du monde du travail (en particulier celui de la presse et/ou des grands magnats), fable touchante sur l'éducation française et comédie rigolote avec un Pierre Richard au sommet, Le Jouet reste l'un des meilleurs films de Francis Veber, alors véritable conteur en son temps, et les débuts d'un personnage qui deviendra culte au fil des longs-métrages.
Ce n'est pas le meilleur film de Veber avec Pierre Richard, mais il reste néanmoins intéressant à voir (ou à revoir). On n'a pas autant de gags que d'habitude avec Richard, mais le film développe plus en profondeur la psychologie des personnages, l'attachement entre un enfant pourri gâté et un Monsieur qui était là au mauvais moment au mauvais endroit. Mais aussi la vision du monde d'un richissime homme d'affaire qui va voir sa vie bouleversée par sa rencontre avec une personne lambda qu'il n'aurait certainement pas remarqué si son fils ne s'y était pas attaché. Un bon film français d'époque comme on n'en fait plus.