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Hugo S
9 abonnés
90 critiques
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3,0
Publiée le 14 septembre 2017
J'ai decider de voir ce fim à la suite du "Grand blond avec une chassure noir" dont Pierre Richard incarné déjà le rôle principale. La performence de cette acteur m'avait convaincu outre du film qui était vulgaire, simple et surtout banale. Pierre Richard est loin d'être un très bon acteur, mais il est tout de même sympathique. Pour "Le Jouet", je n'ai pas été déçu ! J'ai surtout apprécier l'ambiance de ce film bordé par l'enfance insouciante face à "son jouet" alias Pierre Richard qui cherche un emploi fixe et serieux (journaliste). Il y a beaucoup de métaphore et de ryme dans ce film au scenario simplement accrochant. Contradictoirement aux greviste que nous voyons à de multiple reprise dans le film, le "jouet" veut demissioner et ça ma fait pensé aux francais qui ce plaignent en large et en travers à propos de leur travail, qu'il soit bon ou mauvais. Bref, un film comme on les aimes, simpathique et amusant. Des plans fixe et des mouvements, une histoire adressé aux plus petit comme aux plus grands !
Un journaliste (Pierre Richard) est en passe d’être embauché par un gros journal dirigé par un Nabab que tous appellent Président (Michel Bouquet). Lors d’un reportage dans un grand magasin de jouetsappartenant au-dit Président, François Perrin (le 1er des Perrin cher à Weber) est choisi comme jouet par le fils même du Président, si craint et si redouté que le directeur du magasin, convainc notre journaliste de se prêter au « jeu ».
C’est là la première réalisation de Francis Veber qui commençait donc là une carrière s’il en est émaillée de succès nombreux, qui enchaînera avec la fameuse trilogie « La chèvre », « Les compères », « Les fugitifs », puis signera « le dîner de cons » (gloire à Jacques Villeret), « le placard » ou encore « Tais-toi »… excusez du peu ! Alliant Box- office et comédies de qualité, pas toutes mais tout de même.
Il débute donc avec ce jouet et que nous dit-il sous le prétexte incongru de prendre un humain pour jouet ? Que notre société, alors encore en plein essor mais avec des signes avant-coureurs de crise, manipule ses travailleurs, qu’elle les considère de peu, qu’ils sont interchangeables et quantité négligeable…
Alors que pendant ce temps le fils du Patron se conduit comme un dictateur soumettant l’entourage à ses désirs. Des scènes cocasses bien servies par un Pierre Richard aux petits oignons, un jeune comédien glaçant de réalité et un Michel Bouquet toujours un peu inquiétant nous donnent une belle distribution. Le film n’a de cesse d’opposer en parallèle les deux facettes: le comique du « Jouet »et la dure réalité de ce qui se joue au sein de notre société. En cela le film est réussi et sans prétention, Weber y développe déjà toute son acuité, un Weber qui aurait lu tout son Simenon.
Tout d’abord il ne faut pas oublier que ‘’Le jouet’’ est le premier film de Veber qui est devenu un des plus grands réalisateurs français. C’est donc un coup d’essai dans un genre difficile : la parodie burlesque parlante sous forme de fable, le cinéma étant un art capable de toutes les adaptations. Il est facile de comprendre que ce film ne plaise pas à tous par sa forme décousue, son pessimisme caché et sa dureté apparente. En tous cas, la leçon porte et le grand talent de Veber se devine à travers quelques plans merveilleux, comme celui du visage de l’enfant barbouillé de crème derrière une minuscule fenêtre de l’hôtel particulier de son père. Quant au message, il est contenu dans cette question importante sans réponse de Michel Bouquet : qui de nous deux est le monstre Blenac ? Moi qui vous demande d’ôter votre pantalon ou vous qui accepter de montrer votre derrière ?
En 1976, Pierre Richard est déjà un acteur comique très célèbre en France, popularisé notamment par les dialogues cultes de Francis Veber. C'est donc tout naturellement qu'il donne un coup de pouce à ce dernier pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, "Le Jouet". Encore une fois dans la peau du fameux François Perrin, il interprète un journaliste pris pour un jouet par un enfant qui n'est autre que le fils de son patron. Un sujet qui promettait des cascades de rires mais qui s'en restera au stade de monotonie. Malgré une métaphore évidente sur la dignité humaine, voire la condition des travailleurs, "Le Jouet" peine en effet à remplir sa fonction de comédie et arracher un éclat de rire. Avec un texte davantage creusé, la distribution aurait largement pu faire prendre la mayonnaise ; Michel Bouquet excelle en milliardaire glacial. Mais dans le tandem Richard-Veber, le premier n'a pas encore constitué le personnage maladroit et naïf qui culminera avec "La Chèvre".
Un mauvais Veber sur bien des plans et qui perd sur presque tous les tableaux : celui de la comédie, absurde et peu encline à nous dérouiller les zygomatiques malgré toutes les pitreries de notre clown national, Pierre Richard qui se démène -comme d'habitude- en vain dans son rôle d'hystéro-bouffon hyperactif ; celui de la dénonciation du pouvoir et de la bourgeoisie pédante pleine de fric et concomitamment des serfs trouillards qui la servent.
A dire vrai, les idées sont pourtant là de part et d'autre mais si maladroitement étalées, si misérablement exploitées qu'elles se meurent d'elles-mêmes avant que de naître. Malgré un Michel Bouquet épatant de froideur et de cynisme ! Un coup d'épée dans l'eau ce Jouet et certainement une occasion ratée de délivrer une vraie satire, laquelle faute de rigueur et de construction s'écroule aussi rapidement qu'un château de cartes... avec en point d'orgue l'habituelle musique bien crispante de Cosma !
Bon, ce n’est pas vraiment de la grande comédie, mais on sent quand même une certaine efficacité, étonnement moins dans l’humour pur que dans la critique assez acerbe des puissants ! Le casting peut compter sur de bons acteurs qui sont l’atout du métrage. Pierre Richard ne surprend pas mais il est dans son élément et il performe dans ce registre, donc rien à redire, si ce n’est que son personnage aurait pu avoir un peu de relief supplémentaire. Michel Bouquet est convaincant, mais il se fait néanmoins voler la vedette par un mémorable Jacques François qui sort ici un peu des rôles d’arrière-plan qu’il a souvent campé pour réellement s’imposer et prendre une place déterminante. Autour de ces acteurs, quelques noms plus ou moins connus font leur numéro, et il faut quand même souligner la prestation réussie du jeune Fabrice Greco. Le scénario par sur une idée un peu bouffonne pour ainsi dire ! Franchement c’était culotté, et le début laisse pour le moins dubitatif, d’autant que plusieurs scènes apparaissent prévisibles vu le speech. Et puis finalement au fur et à mesure le film gagne en consistance, et sans jamais s’avérer ni pleinement drôle, ni pleinement rythmé, le petit message social pointe son nez, et Le Jouet finit par gagner en force. Il n’en reste pas moins que c’est un peu gros et donc souvent maladroit, mais c’est pardonnable dans un premier film ! Pour le reste Francis Veber se débrouille honorablement, avec des décors simples mais bien vus, quelques petits moments délirants (la voiture), une mise en scène pas aussi percutante que celle des grands classiques du maître mais prometteuse, le tout malheureusement un peu desservi par une bande son trop discrète et pourtant pas inintéressante. J’aurai tout de même vu un peu plus de fantaisie dans ce film. Le Jouet n’est donc pas une sommité dans la carrière de Veber, mais c’est une honorable comédie qui se laisse voir sans déplaisir particulier mais sans un réel plaisir non plus. Je ne peux pas dire que j’ai été vraiment transporté par ce métrage, pas assez costaud niveau humour, et doté d’un scénario un peu trop empesé. 3
Ce film est évidemment un brûlot contre le patronat, porté par un Pierre Richard en super forme, qui fait un beau duo avec le jeune acteur. Cette métaphore de l'employé qui est un jouet pour son patron a le mérite d'être drôle et de dénoncer ce système. Mais je trouve que le personnage de Pierre Richard est montré de façon assez ridicule, cela sous entends que les employer sont tous ridicules, et que seul les patrons sont à prendre à considération, je n'ai pas aimé cet aspect du film. Après le film a de bons moments avec la création du journal, mais ça fait parfois un peu daté, et ça ne va pas au bout de sa démarche de critique du patronat.
Bonne comédie française où Pierre Richard se démarque encore une fois.Le casting est assez bon.L'histoire est originale,sympathique et qui plus est toujours d'actualité en ce qui concerne le social notamment (Les licenciements abusifs,la précarité de l'emploi ..) . La musique est signée Vladimir Cosma,où son talent n'est plus à démontré.
Le jouet : Une comédie fort sympathique et fort avec un scénario qui fait mouche et taillé sur mesure pour Pierre Richard. Pour ça fait mouche car c’est une histoire remplit de vérité et qui use avec habilité du scénario malin. Car, c’est un journaliste qui a du mal a perse dans le métier et il va être acheté, et oui par un garçon dont le père est richissime et il lui cède tous ses caprices. Et le pauvre homme va être exploité mais va vite ce liée d’amitié avec ce jeune garçon qui n’a jamais d’ami et de tendresse paternel. Donc voila, histoire assez intelligeant avec des gags made in Pierre Richard qui est toujours aussi résistible dans son rôle de personnage qui subi mais qui a de la ressource. Donc je peux que vous conseillé cette bonne petite comédie qui vous verra passé un bon moment.
Michel Bouquet et Pierre Richard nous offrent un film savoureux et plein de bonnes idées. Fabrice Gréco est efficace : insupportable puis tendre à la fin du film.
Sympathique, avec des acteurs principaux qui portent plutôt bien le film (les acteurs secondaires, eux, ne sont vraiment pas terribles...), un message simple et efficace sur le monde de l'entreprise et des médias et le pouvoir de l'argent. C'est amusant, c'est reposant, et même parfois drôle, et presque touchant. Mention spéciale à la musique de Vladimir Cosma qui est vraiment super.
"Le jouet" de Francis Veber, un film plus profond qu'une simple farce, malgré une fin plutôt consensuelle. Veber, de père juif et de mère arménienne ("Deux génocides, tout pour faire un comique" dixit) pose de bonnes questions, notamment sur la responsabilité, la dégradation humaine et les manipulations. Et Pierre Richard, grande finesse, grande légèreté.
Sur un sujet totalement irréel – un père, qui est aussi le grand patron de plusieurs sociétés, offre à son fils comme jouet l’un de ses employés –, le film critiquait tous azimuts notre société capitaliste. Et le pire, c’est que ce film, sorti il y a près de 40 ans, est toujours d’actualité aujourd’hui ! Pêle-mêle, on y voit un patron qui fait passer ses intérêts personnels avant ceux de ses sociétés, des petits chefs, lâches, qui appliquent sans sourciller les ordres, voire anticipent des désirs de leur patron, même si ceux-ci sont contraires aux lois, des employés soumis qui ne se révoltent pas contre les nombreuses injustices subies par leurs collègues de travail, etc. Le film se passant dans le monde des médias, on y voit aussi un rédacteur en chef qui a le titre mais qui n’assume pas sa fonction en laissant son patron décider des sujets à traiter, comme c’est le cas de certains journaux de presse écrite ou dans des chaines de télévision de nos jours encore. spoiler: Il y a quelques scènes clés dans le film dont l’une qui résume bien les forces en présence : lors d’un repas d’entreprise, le patron tire la table vers lui au lieu de rapprocher sa chaise de celle-ci et aucun des employés ne pipe mot. Tout un symbole ! Il y a aussi la scène où le « jouet » comprend qu’il pourra plus efficacement mener sa lutte de l’intérieur plutôt que de participer à la manifestation organisée par les syndicats à l’extérieur de la propriété, manifestation qui sera dissoute d’un claquement de doigts.
Un film qui a fait réfléchir tous les salariés-spectateurs de ces 38 dernières années et qui fera encore réfléchir tous les salariés du monde pendant encore de nombreuses décennies tant les choses changent peu et particulièrement lentement dans certains domaines…
La fable est certes bien troussée mais s'avère bien timide en matière de gags et d'humour. C'était la première réalisation de Francis Veber et ceci explique peut-être cela. Cela reste pertinent et même avant-gardiste pour montrer les dérives du libéralisme, ou chaque être devient objet, ou les enfants ne font que reproduire les comportements des parents. Pierre Richard et son air lunaire est le contrepoint de ce monde tourné vers l'efficacité. Une comédie qui s'avère plus réflexive que drôle (?).