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Diabloxrt
39 abonnés
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4,0
Publiée le 27 février 2023
Comédie culte de Francis Veber, "Le Jouet" est un long-métrage avec un Pierre Richard au top de sa forme. Considéré comme l'un des meilleurs films de son réalisateur, je suis forcé de constater que le résultat est bien au rendez-vous. Mélangeant parfaitement un humour assez absurde et des thématiques d'actualités (encore aujourd'hui), le long-métrage réussit à aborder un sujet assez particulier sans se prendre la tête. Vouloir parler des différences de statut entre les riches et les pauvres, les privilèges des gens aisés ou même la lutte des classes, c'est quelque chose que l'on peut facilement voir et qui est très à la mode. Le tour de force de ce projet est donc de prendre tout cela de façon très légère, pour pouvoir mieux faire passer la pilule. On rigole assez bien face au film, beaucoup de scènes étant vraiment devenu culte, l'ambiance est bien gérée. On pense évidemment aux séquences avec Pierre Richard notamment, qui joue très bien son rôle et qui s'avère très drôle, mais aussi très touchant par moments. Mais il est pourtant loin d'être le seul à porter le film. J'aime beaucoup Fabrice Greco dans le rôle d'Éric par exemple, qui réussit là où beaucoup ont échoué, à savoir être un superbe enfant-acteur. Dans l'ensemble, ce joli casting et ce ton très léger permettent de passer un superbe moment, tout en nous permettant d'avoir une vraie réflexion sur certains sujets. Dans ce style, j'apprécie beaucoup la séquence où Monsieur Randal-Cauchet demande à l'un de ses employés de se déshabiller. Ce mélange d'humour et de drame fonctionne très bien. On rigole, mais on comprend très bien où le film veut en venir, à vouloir dénoncer la trop grande puissance que possèdent ces gens intouchables. Et ce genre de séquences, le film en est rempli, ce qui créait un tout très cohérent. Donc, franchement, je suis obligé de vous recommander cette superbe comédie. Elle n'a pas vraiment vieilli et reste toujours autant d'actualité ! Pour conclure, une très bonne comédie.
Sortie en 1976, cette première réalisation de Francis Veber, qui s’était déjà fait connaître par l’écriture de plusieurs scénarios marquants, raconte l’histoire de François Perrin (personnage fétiche du cinéaste, en alternance avec François Pignon), un journaliste désargenté qui va être choisi par le fils pourri-gâté de son richissime patron comme cadeau humain. Porté par un Pierre Richard grandiose, cette satire autant comique que politique est une superbe réflexion sur le pouvoir de l’argent et la puissance de ceux qui en possèdent beaucoup. Dans une dernière partie maligne et très bien écrite, Le jouet prend une tournure étonnante, proposant des alliances inattendues entre différents personnages qui vont ainsi retrouver leur dignité perdue. Drôle et intelligent.
Le jouet fait partie de ces films des années 70 - 80 qui sous couvert d'humour savait brosser une vraie satire sociale... Veber est très bon à ce petit jeu.... Pierre Richard est très bon dans ce rôle proche de son rôle dans le grand blond où il interprétait aussi un Francois Perrin. Ce film vous pouvez le regarder plusieurs fois sans vous lassez.. Film nommé au césar 1977 (dont le meilleur scénario)
Grand classique de Francis Veber, "Le Jouet" n'a rien perdu de sa force. Portée par des acteurs et actrices formidables, l'histoire est finement écrite et ne cherche à aucun moment à cocher les cases de ce qui est attendu dans une comédie française dite "sociale". Assumant son message politique et son ton froid et cynique, le film parvient à tenir sa ligne sans verser dans le politiquement correct, ni dans le sentimentalisme. Un film aboutit, cohérent et drôle.
Le fils (pourri-gâté) d’un milliardaire se ballade dans un grand magasin de jouet et jette son dévolu sur… un journaliste. Ce dernier sera mis à son entière disposition et ce, contre son grès.
Premier long-métrage pour Francis Veber (Le Dîner de cons - 1998), le pape de la comédie française. A cette occasion, il offre son premier rôle à Pierre Richard, plus habitué à incarner les pitres de service, ici il incarne un journaliste le plus sérieusement du monde, prêt à tout pour retrouver un emploi, quitte à se fourvoyer.
Le Jouet (1976) peut être vu comme une satire sociale (et cruelle) sur le chômage où le héro est contraint de jouer les nounous (ou plutôt, l’esclave d’un gamin) pour satisfaire son employeur, en vue d’obtenir un emploi dans son agence de presse.
Si le postulat de départ peu prêter à sourire, au final, une fois que l’histoire est lancée, le film n’a plus grand-chose à raconter et s’avère même assez long, malgré ses petits 90min c’est dire si l’on s’ennuie… C’est d’autant plus regrettable que l’on en attendait tout autre chose de la part du film, en effet, rares sont les séquences hilarantes censées nous déclencher ne serait-ce qu’un rictus, alors en pareille circonstance… c’est plutôt la déception.
Heureusement, le film peut se targuer d’avoir en son sein une belle distribution, avec aux côtés de Pierre Richard, l’excellent Michel Bouquet, Michel Aumont et l’épatant Fabrice Greco (10ans lors du tournage).
Il est d’ailleurs assez surprenant de constater qu’en l’absence de succès en salles lors de son exploitation, le film bénéficiera néanmoins de deux remakes, l’un américain (Le Joujou - 1982) et l’autre français, 45ans plus tard (Le Nouveau jouet - 2022).
Premier long-métrage écrit et réalisé par Francis Veber, Le Jouet est une comédie plus profonde qu'elle n'y paraît. L'histoire nous fait suivre un journaliste au chômage qui va trouver un emploi dans une rédaction dirigée par un riche homme d'affaire. Seulement, l'enfant capricieux du patron va vouloir faire l'acquisition du malheureux journaliste afin d'en faire son jouet vivant. Ce scénario de moins d'une heure et demie est plaisant car il met en avant une confrontation entre un adulte et un enfant qui vont devoir cohabiter ensemble. Si l'adulte est la victime, il va également tenir tête au garçon. Les deux vont se provoquer mais également s'écouter et se comprendre au fil du temps. En effet, sous la contrainte, l'employé va petit à petit prendre goût à son statut. Cela nous offre des scènes sympathiques qui font rires mais avec toujours un fond qui questionne. Car oui, sous ses airs amusants et original, se cache en réalité une intrigue qui aborde des sujets plus dramatiques, comme l'absence du père que l'enfant souhaite remplacer par son jouet, ainsi qu'une critique du capitalisme. Tout cela est très bien exprimé via les échanges entre les trois personnages principaux, parfaitement interprétés par un casting agréable entre Pierre Richard jouant un homme se rendant compte de l'absurdité de la situation, Michel Bouquet en père autoritaire envers ses collaborateurs mais soumis à sa progéniture et le jeune Fabrice Greco en fils agaçant au visage angélique qui sait également être adorable. Leurs relations fonctionnent parfaitement et sonnent juste, soutenus par de bons dialogues. Sur la forme, la réalisation de Françis Veber est soignée ce qui donne de jolis cadres. Ce visuel est accompagné par une b.o. appréciable aux airs joviales. Toute cette mésaventure s'achève sur une fin satisfaisante. En conclusion, Le Jouet est un film méritant d'être découvert pour tous les thèmes qu'il aborde et les sourires qu'il provoque.
Le Jouet est le premier film réalisé par Francis Veber et sorti en 1976. Ce long métrage montre un Pierre Richard (François Perrin) loin de son personnage habituel pour toucher à une corde plus sensible et c'est une franche réussite. Le réalisateur réussit à trouver un équilibre entre comédie (certains gags sont vraiment drôles, notamment spoiler: la scène où Rambal-Cochet (Michel Bouquet) arrive pour manger avec ses collaborateurs et amène la table vers lui ) et tendresse qui fonctionne vraiment bien. Le duo Pierre Richard - Fabrice Greco est très complémentaire et le reste de la distribution est tout aussi convaincant (par exemple Charles Gérard et Gérard Jugnot). Le film est également porté par le message qu'il délivre, en particulier le regard acerbe sur les grands patrons des années 1970 (qui ressemblent à s'y méprendre à ceux du 21ème siècle). Ce film est une belle réussite, ce n'est pas pour rien qu'il est devenu culte. A redécouvrir pour passer un joli moment.
Tout est juste dans ce film. L'argent, le fric, l'oseille dirigent le monde. Bouquet, Greco, Richard, Dyson, tous sont impeccables de précision et de drôlerie acerbe. 5 étoiles méritées amplement.
Il se dégage de ce film comme une gène. On regarde médusé cet homme devenir le jouet d'un enfant, tandis que tous les salariés de son patron de père sont également à leur manière les jouets de leur employeur. Derrière la blague se cache une critique sévère des rapports entre les puissants et leurs sous-fifres, même ceux qui portent le titre ronflant de directeur et qui ne sont en fait que des sous-fifres en chef. Pierre Richard réussit l'équilibre délicat entre le hochet humain et le journaliste qui a le courage d'écrire ses opinions. On rit peu. On s'agace parfois. La morale de ce film mérite d'aller au bout, en notant au passage une scène d'un autre âge (rappelons que le film est sorti en 1976) montrant un panneau "travaillez en silence" à l'entrée d'une salle pleine de dactylos tapant à la machine dans un vacarme assourdissant. Elles ont désormais disparu des effectifs tandis que les jeux de pouvoir restent les mêmes. À méditer.
Premier fils de Francis Veber et troisième fois que Pierre Richard interprète le rôle de Francis Perrin. Il s’agit d’une fable sociale pour le moins caricaturale (quoique l’histoire du licenciement pour mains moites soit véridique) et parfois dérangeante sur la toute puissance de l’argent et le paternalisme. Michel Bouquet excellent dans son rôle de patron abusif.
Le premier long-métrage réalisé par Francis Veber, en 1976, constitue une comédie douce-amère dénonçant avec cynisme le capitalisme et le pouvoir exacerbé. L’histoire évoque les caprices d’un jeune fils de milliardaire qui s’adjuge comme compagnon de jeux un homme-objet. Dans ce rôle, on retrouve Pierre Richard avec une composition moins guignolesque qu’à son habitude. Et c’est finalement la qualité de ce film que de reléguer au second plan les gags burlesques pour proposer une réflexion humoristique sur l’éducation parentale. En effet, ce ne sont pas tant les lubies du gamin qui interpellent mais plutôt la passivité de son entourage. Bref, une œuvre surprenante qui prend avec les années une signification encore plus intéressante sur la place de l’enfant roi.
Comédie française réalisé par Francis Veber, le Jouet, bien que pas incroyable, est une petite comédie française très sympathique. Le film est tout d'abord porté par un casting talentueux, à commencer par le mythique Pierre Richard, qui est ici aussi hilarant que ridicule, comme à son habitude. Ce rôle de journaliste fauché (François Perrin) qui devient, malgré lui, le jouet d'un enfant, lui correspond parfaitement. Fabrice Greco qui joue Éric est, malgré son très jeune âge, très convaincant en petit garçon pourri gâté. Enfin, Michel Bouquet, qui interprète ici le père du petit garçon, est parfait dans ce rôle méprisable et hautain. Francis Veber n'est pas un grand metteur en scène, mais il arrive ici à glisser quelques ingénieuses idées de mise en scène. Tout ce qui est lié à l'environnement de l'enfance, avec les jouets nottamment, est bien amené et permet au spectateur de se mettre dans la tête de Éric. J'ai beaucoup aimé la relation entre Eric et François Perrin, qui au départ est basé sur la méfiance et l'humour (ce qui donne des scènes assez hilarantes), et qui va, au fil du long métrage, atteindre la corde émotion. En effet, Éric va progressivement passer du petit garçon infecte à un petit garçon sensible et touchant. Et bien sûr, au delà de la comédie et de l'émotion, le film propose une critique acerbe du pouvoir qu'on souvent les riches sur les plus pauvres.
Pour son premier long-métrage, Francis Veber signe une comédie grinçante et très politique sur les rapports de classe. En faisant de François Perrin le jouet du fils de son riche patron, il pousse jusqu’à l’absurde le rapport de domination de la bourgeoisie sur la classe laborieuse.
J’ai passé un bon moment devant cette comédie, pas aussi légère que je l’imaginais. Le message passe plutôt bien, le gamin est attachant. Pierre Richard est super.