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Peter Franckson
56 abonnés
1 165 critiques
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4,0
Publiée le 10 mai 2024
A travers la situation de François Perrin (Pierre Richard), journaliste auparavant au chômage et qui, venant juste de retrouver un emploi dans le journal parisien « France Hebdo » qui appartient au milliardaire Pierre Rambal-Cochet (Michel BOUQUET, magistral et tout en retenue), devient le jouet d’Éric Rambal-Cochet, gamin odieux et gâté, « acheté » dans un magasin de son père (spoiler: séparé de la mère d’Éric et qui ne vit avec son fils qu’un mois par an ), Francis Veber réalise un film politique caustique, toujours d’actualité, sur, d’une part, la dialectique du maitre et de l’esclave, développée par Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) dans « Phénoménologie de l’esprit » (1807), et d’autre part, la lutte des classes, où l’argent, qui corrompt tout, peut tout également : « Qui est le monstre, celui qui ordonne (Michel Bouquet) ou celui qui obéit (Jacques François) ? ».
Il y a dans ce film derrière la farce, une grande tristesse. Le film vacille sans cesse entre blague et mélancolie. Pierre Richard d'ailleurs joue sur un registre différent, inhabituel et loin de ses pitreries célèbres (excepté une scène de cow boy et d'indien assez mal foutue d'ailleurs...). N'en demeure pas moins que le film dénonce assez habilement notre société et l'utilisation du pouvoir sociale sur autrui. Un peu vieillot mais assez bon dans l'ensemble.
Ce premier long-métrage réalisé par Francis Veber et sorti en 1976, n'est pas mal du tout ! C'est tout simplement l'histoire d'un homme qui se fait "acheter" par un gamin capricieux en tant que jouet. Au-delà d'une comédie un peu lourde, le film est une très bonne réflexion sur ce qui peut être acheté ou non et sur où s'arrête la moralité. Bon voilà, l'ensemble n'est malgré tout pas très subtil, le message est plutôt évident et même quelques fois maladroit, notamment lorsque Perrin et Éric écrivent un journal sur Pierre Rambal-Cochet. Le personnage étant très caricatural, la critique est évidemment, elle aussi, facile, le tout n'étant donc pas bien subtil. Malgré tout, le message est tout de même intéressant et la relation entre Perrin et Éric en devient de plus en plus touchante. Bien évidemment, le film est aussi très drôle, on ne se roule pas par terre mais c'est tout de même dans l'ensemble très plaisant ! Il est également très intéressant, et surtout effrayant, de remarquer que cette critique sociale est toujours d'actualité, sinon renforcée même. Le rythme est quant à lui très bon, si on rentre correctement dans le film bien-sûr, on ne s'ennuie pas une seconde ! En ce qui concerne les acteurs, Pierre Richard est excellent, comme d'habitude, de même que le jeune Fabrice Greco dont le jeu est très sincère et puis Michel Bouquet qui est très bon également ! Même en ce qui concerne les seconds rôles, nous ne serrons pas déçus puisque nous avons, entres autres, Jacques François, Michel Aumont, Gérard Jugnot etc. "Le Jouet" n'est donc pas une comédie spécialement marquante mais elle nous fait en tout cas passer un bon moment et donne à réfléchir !
Bon premier film de Francis Veber! Bien qu'il date de 1976 il est toujours d'actualité en 2020. Pierre Richard et Michel Bouquet sont excellent..les second rôles aussi sont très bon surtout Charles Gérard et Gérard Jugnot. L'histoire est ingénieuse et Pierre Richard rempli avec brio son rôle de jouet..À voir et à revoir..On apprécié toujours autant la musique de Vladimir Cosma..
Ce film est évidemment un brûlot contre le patronat, porté par un Pierre Richard en super forme, qui fait un beau duo avec le jeune acteur. Cette métaphore de l'employé qui est un jouet pour son patron a le mérite d'être drôle et de dénoncer ce système. Mais je trouve que le personnage de Pierre Richard est montré de façon assez ridicule, cela sous entends que les employer sont tous ridicules, et que seul les patrons sont à prendre à considération, je n'ai pas aimé cet aspect du film. Après le film a de bons moments avec la création du journal, mais ça fait parfois un peu daté, et ça ne va pas au bout de sa démarche de critique du patronat.
On revoit le film de Francis Veber avec le souvenir d'une comédie aux situations insolites et grotesques dans laquelle le personnage de Pierre Richard fait le pitre pour un gosse de riche pourri-gâté et capricieux. En fait de farce, on redécouvre surtout une satire de moeurs très appuyée (tellement d'ailleurs qu'elle en devient un peu lourde) qui montre des rapports sociaux au sein de l'entrprise fondés sur l'abus de pouvoir de puissants patrons à laquelle se soumettent de serviles subordonnés. Ainsi, la peur du chômage conduit le journaliste François Perrin à devenir, bon gré, mal gré, un jouet entre les mains du potentat Rambal-Cochet (Michel Bouquet) et, au sens propre, le jouet de son fils. Vue aujourd'hui, avec un chômage décuplé, la satire est toujours de circonstances, quoiqu'autant caricaturale. La comédie est double, avec d'un côté l'ironie amère et acerbe qu'inspirent à Francis Veber les comportements d'un nouveau seigneur et de son docile vassal, et de l'autre, les gesticulations et grimaces de Pierre Richard remplissant son rôle de comique à la fois pour la petite peste Eric Rambal-Cochet et pour son public. Cette dualité se retrouve dans l'interprétation, le jeu très expressif de Pierre Richard répondant à l'imperturbable austérité de Michel Bouquet.
Première réalisation de Françis Veber, Le Jouet est un film que je revois avec toujours autant de plaisir. Pierre Richard est impeccable et n'a jamais été aussi bon que lorsqu'il est dirigé par Veber. Son regard bleu pétillant et ses cheveux hirsutes en font un véritable jouet humain et l'acteur se montre plus émouvant que dans ses précédents films. Le titre est en fait trompeur. En effet il ne s'agit pas seulement d'une comédie mais Veber critique avec justesse le patronat et l'argent qui permet d'acheter les plus petits...Michel Bouquet apparait impitoyable, le jeune Fabrice Greco est très juste dans un role beaucoup plus complexe qu'il n'y parait...Des seconds roles savoureux tels Charles Gérard, Gérard Jugnot, Michel Aumont, Jacques François et Daniel Ceccaldi prouvent que Veber était déjà un fameux directeur d'acteurs. Une comédie-socio-dramatique très juste, très bien écrite et interprétée, aux dialogues savoureux et une mécanique bien huilée font de ce film un très agréable divertissement, intelligent et divertissant. Une réussite.
Une bonne comédie à la française , avec un Pierre Richard au sommet de son art. Des dialogues bien écrits , un bon tempo , des seconds rôles solides. Tout cela joliment mis en scène pour faire un bon film.
Le jouet est un joli film avec un acteur talentueux que fût ce grand Pierre Richard. Francis Veber quand à lui s'en sort avec brio pour son premier long métrage. Poésie, rire, talent. Un film qui ne perdra jamais son charme...
Le jouet est dans son ensemble une histoire assez amusante et plutôt bien menée nous mettant un homme ayant des difficultés financières qui ira jusqu'à se déposséder de sa personne, c'est-à-dire s’aliéner, afin de ne pas froisser son supérieur.Jusque là tout semble bon, le problème se posant lorsque l'on aperçoit quelques maladresses et quelques incompréhensions dans la caractérisations des personnages, qui reste déterminante par rapport à leurs réactions et donc à l'ensemble du jeu.Pas mal donc, mais "le distrait" reste meilleur que celui-ci.13,5/20
Première association entre Francis Veber et Pierre Richard où ce dernier ce retrouve manipulé par un gosse de riche pourri-gâté et horripilant. Pour sa première réalisation Veber choisit une comédie mélangeant humour décalé et satire sociale où les gags font souvent mouche malgré les faiblesses du scénario. La 1ère partie, misant plus sur l'absurde, décrédibilise le film et son message alors que la 2ème moitié, réussissant à allier humour et critique sociale, est beaucoup plus réussie et intelligente. Pierre Richard lui fait des merveilles avec son personnage drôle et touchant à la fois tandis que Fabrice Greco (l'insupportable gamin) et Michel Bouquet (énorme dans le personnage froid et monolithique du patron) complètent parfaitement la tête d'affiche. Du bon Veber en somme mais pas celui des grands jours.
Le premier film de Francis Weber en tant que réalisateur. Et apparaît le personnage de François Perrin. Il sert Pierre Richard dans ce film pour effectuer une satire sociale. Et c'est bien ciselé. Face à Pierre Richard, faisant du Pierre Richard , mais qui a des réactions montrant sa lucidité de la situation, nous avons un Michel Bouquet, exécrable en pdg. Avec lui, tout le monde est un jouet (Pierre Richard, ses employés dont Jacques François larbin à souhait , sa femme et son fils. Le fils Fabrice Greco qui pour son seul rôle au cinéma est parfait avec ses mimiques "tête à claques" Une comédie divertissante avec une fin en queue de poisson.