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zafkiel
49 abonnés
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3,0
Publiée le 3 février 2014
Ce n'est pas le meilleur film de Veber avec Pierre Richard, mais il reste néanmoins intéressant à voir (ou à revoir). On n'a pas autant de gags que d'habitude avec Richard, mais le film développe plus en profondeur la psychologie des personnages, l'attachement entre un enfant pourri gâté et un Monsieur qui était là au mauvais moment au mauvais endroit. Mais aussi la vision du monde d'un richissime homme d'affaire qui va voir sa vie bouleversée par sa rencontre avec une personne lambda qu'il n'aurait certainement pas remarqué si son fils ne s'y était pas attaché. Un bon film français d'époque comme on n'en fait plus.
Le premier long-métrage réalisé par Francis Veber, en 1976, constitue une comédie douce-amère dénonçant avec cynisme le capitalisme et le pouvoir exacerbé. L’histoire évoque les caprices d’un jeune fils de milliardaire qui s’adjuge comme compagnon de jeux un homme-objet. Dans ce rôle, on retrouve Pierre Richard avec une composition moins guignolesque qu’à son habitude. Et c’est finalement la qualité de ce film que de reléguer au second plan les gags burlesques pour proposer une réflexion humoristique sur l’éducation parentale. En effet, ce ne sont pas tant les lubies du gamin qui interpellent mais plutôt la passivité de son entourage. Bref, une œuvre surprenante qui prend avec les années une signification encore plus intéressante sur la place de l’enfant roi.
Après une dizaine de film en tant que scénariste, Francis Veber signait sa 1ère réalisation avec « Le jouet , comédie au pitch de départ osé tirant largement vers la satire et qui pouvait facilement verser dans le ridicule. Cependant, après un début un peu long et un milieu assez drôle enchaînant des gags bon enfant, Francis Veber ajoute une forte dimension sociale dans une troisième partie très intéressante qui constitue une dénonciation féroce des rapports de domination au travail, ou l'attitude de l'employé acceptant de mettre sa dignité de côté ( composé entre autre ici par Jacques François) est aussi farouchement dénoncé que celle de son supérieur hiérarchique qui le lui contraint ( interprété par Michel Bouquet). Il est également question derrière tout cela du rapport à l'argent. Pierre Richard et son jeune acolyte sont très bons. L'évolution de la relation entre les 2 personnages gagnent en profondeur au fil du scénario d'une manière assez inattendue. Il en résulte une fin un peu expédié mais touchante. En conclusion, un bon premier film ou la partie satirique et corrosive de la dernière partie n'est pas sans rappeler l'excellant « Coup de tête » de J-J Annaud dont Francis Veber sera le scénariste 3ans plus tard.
Une bonne comédie à la française , avec un Pierre Richard au sommet de son art. Des dialogues bien écrits , un bon tempo , des seconds rôles solides. Tout cela joliment mis en scène pour faire un bon film.
pas le meilleur veber mais une comédie satirique intéressante sur le monde des riches et de l'argent. pierre richard et michel bouquet sont parfaits dans leurs rôles.
Et si ce premier film de Francis Veber n'était pas aussi son meilleur. Revu il y a trois jours de ça, le film n'a pas pris une ride (ou si peu, les vêtements sans doute, ou les autos...). Sans doute à cause du sujet qui, par son originalité, pourrait un jour faire figure de sujet de bac philo... Qui est le jouet de l'autre? Pierre Richard est égal à lui-même (brouillon, tendre, désopilant parfois) et Michel Bouquet, plus pénétrant que jamais, joue là un de ses meilleurs rôles. Un jouet... drôle... mais pas seulement. Profond aussi.
Une comédie à la fois drôle et émouvante (avec la musique de V.Cosma...), qui confronte et mélange bien l'insouciance d'une jeunesse dorée et la dure réalité du monde du travail. Les acteurs jouent pleinement leur rôle, particulièrement Michel Bouquet en milliardaire froid obtenant tout ce qu'il veut mais présentant quelques "faiblesses" face à son fils...Parmi les films de l'époque où Pierre Richard joue le rôle principal, c'est celui que je préfère avec "Le Distrait" (1970)...
Michel Bouquet et Pierre Richard nous offrent un film savoureux et plein de bonnes idées. Fabrice Gréco est efficace : insupportable puis tendre à la fin du film.
Le premier long métrage de Francis Veber, peut être le moins connu. Il passe rarement à la TV. Pourtant c'est un des plus réussis avec la chèvre, les compères, les fugitifs, diner de cons... bien que comédie dans laquelle Pierre Richard s'en donne à coeur joie, c'est également un film dramatique. Même si légèrement exagéré il est tellement d'actualité avec ce PDG richissime, tyrannique et méprisant qui exploite ses employés jusqu'à les considérer comme des jouets en profitant de la situation économique et de la peur maladive qu'ont les employés de se retrouver au chômage. S'imaginant pouvoir tout acheter par son pouvoir et son argent, il ne peux pas acheter l'amour de ses employés qui le craignent ni surtout l'amour de son fils qui se venge de lui à sa façon. On ressent fortement l'état d'isolement dans lequel s'est plongé volontairement cet homme parvenu. Il faut rendre hommage à Michel Bouquet dont le rôle flippant lui va comme un gant et aussi à celui du jeune Fabrice Greco qui réalise pour le seul film de sa carrière une prouesse impressionnante. Humour, tendresse et message très fort sont au rendez-vous. L'humour n'est -il pas le moyen le plus puissant pour dénoncer les pires drames de la société? C'est donc un grand moment de cinéma qui s'adresse à tout public et qui fait passer un bon moment garanti comme on n'en voit plus très souvent.
Pierre Richard joue ici le rôle du "jouet" d'un gosse pourri gâté dans cette bonne petite fable qui devrait ravir les spectateurs de tout âge, même si il ne m'a pas emballé plus que ça.
Qu’est-ce que c’est mauvais ! Je ne peux pas croire que, même à l’époque, cette satire sociale ait pu faire rire. Il n’y a aucune trame scénaristique, on ne sait pas où l’on veut nous emmener. Preuve en est, la scène finale qui ne veut rien dire. Par contre, point positif tout de même, tous les seconds rôles sont excellents (hormis l’enfant qui est assez quelconque)