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Gabith_Whyborn
39 abonnés
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3,5
Publiée le 24 décembre 2012
Ah j'ai bien ris! Pierre Richard est tellement drôle dans ce film. J'ai aussi adoré l'évolution de la relation entre lui et le gosse, la fin du film est très belle.
l'un des meilleurs rôles (sinon le meilleur) de P RICHARD, satire particulièrement pertinente du "POUVOIR" notamment celui de "l'argent" . Michel BOUQUET et Jacques FRANCOIS y sont également performants. à noter deux phrases révélatrices, pleines de vérités : 1) "on a toujours le choix" (prononcée par la femme du "patron" en réponse à P Richard "je n'avais pas le choix" ) 2) "de nous deux, quel est le monstre ? vous qui alliez vous exhiber nu, ou moi qui vous l'ai demandé ? " (prononcée par M Bouquet à l'attention de J François, à la fin du film) A rapprocher d'un autre film particulièrement délirant, toujours sur le thème du pouvoir et de l'argent, et le "cirage de pompes" : "Pétrole pétrole" avec Bernard BLIER, JP MARIELLE, Charles GERARD, H GUYBET, et Catherine ALRIC.
Le fils (pourri-gâté) d’un milliardaire se ballade dans un grand magasin de jouet et jette son dévolu sur… un journaliste. Ce dernier sera mis à son entière disposition et ce, contre son grès.
Premier long-métrage pour Francis Veber (Le Dîner de cons - 1998), le pape de la comédie française. A cette occasion, il offre son premier rôle à Pierre Richard, plus habitué à incarner les pitres de service, ici il incarne un journaliste le plus sérieusement du monde, prêt à tout pour retrouver un emploi, quitte à se fourvoyer.
Le Jouet (1976) peut être vu comme une satire sociale (et cruelle) sur le chômage où le héro est contraint de jouer les nounous (ou plutôt, l’esclave d’un gamin) pour satisfaire son employeur, en vue d’obtenir un emploi dans son agence de presse.
Si le postulat de départ peu prêter à sourire, au final, une fois que l’histoire est lancée, le film n’a plus grand-chose à raconter et s’avère même assez long, malgré ses petits 90min c’est dire si l’on s’ennuie… C’est d’autant plus regrettable que l’on en attendait tout autre chose de la part du film, en effet, rares sont les séquences hilarantes censées nous déclencher ne serait-ce qu’un rictus, alors en pareille circonstance… c’est plutôt la déception.
Heureusement, le film peut se targuer d’avoir en son sein une belle distribution, avec aux côtés de Pierre Richard, l’excellent Michel Bouquet, Michel Aumont et l’épatant Fabrice Greco (10ans lors du tournage).
Il est d’ailleurs assez surprenant de constater qu’en l’absence de succès en salles lors de son exploitation, le film bénéficiera néanmoins de deux remakes, l’un américain (Le Joujou - 1982) et l’autre français, 45ans plus tard (Le Nouveau jouet - 2022).
C'est une fable, mais elle est bien lourde, d'autant que la conclusion est peu claire, bien que la véritable "morale " est dite par Bouquet lorsqu'il reproche à Jacques François son attitude servile. Eh oui, ce qui fait la force des puissants c'est leur entourage de béni-oui-oui. Quelques rares gags fonctionnent mais la plupart tombent à l'eau quand ils ne sont pas franchement navrants (on nous ressort même la tarte à la crème et le compotier au-dessus de la porte). Mais il y a quelques situations glaçantes comme la provocation de la femme de Bouquet. L'interprétation est correcte, Richard n'en fait pas de trop, Bouquet et François sont au top, mais le gosse reste une vraie tête à claques et son évolution vers la mièvrerie passe mal.
Mouais... Vraiment pas le meilleur film de Pierre Richard et/ou Francis Veber. C'est amusant certaines fois mais bon... Sans plus. Pour passer une petite soirée, c'est tout.
Le premier film de Jacques Veber, en tant que réalisateur, est porté par un scénario original et par le toujours sympathique Pierre Richard. Malheureusement, on ne rit que trop peu devant cette comédie grinçante. Un film qui est loin d’être le meilleur du duo Veber/ Richard.
La première chose qu'on constate est qu'il ne s'agit nullement d'une comédie habituelle pour Veber et surtout pour Pierre Richard. En effet, loin du personnage de distrait et/ou de maladroit popularisé par l'acteur, ce François Perrin là est plus "normal" malgré qu'il soit piégé par un gamin. En effet, cette fois il est un travailleur responsable qui se retrouve à jouer le jouet, le copain esclave des désirs d'un gosse de riche à qui on ne refuse rien. Que ne ferait-on pas pour ne pas perdre son travail !?! Ce n'est donc pas une comédie forcément à rire, mais une comédie socialo-satirique, une farce grinçante qui dénonce le vice du pouvoir mais aussi ses faiblesses, sans oublier l'envers du décor et les moutons qui se cachent derrière. Site : Selenie
Pour son premier long-métrage, Francis Veber signe une comédie grinçante et très politique sur les rapports de classe. En faisant de François Perrin le jouet du fils de son riche patron, il pousse jusqu’à l’absurde le rapport de domination de la bourgeoisie sur la classe laborieuse.
Grand classique de Francis Veber, "Le Jouet" n'a rien perdu de sa force. Portée par des acteurs et actrices formidables, l'histoire est finement écrite et ne cherche à aucun moment à cocher les cases de ce qui est attendu dans une comédie française dite "sociale". Assumant son message politique et son ton froid et cynique, le film parvient à tenir sa ligne sans verser dans le politiquement correct, ni dans le sentimentalisme. Un film aboutit, cohérent et drôle.
Premier long-métrage écrit et réalisé par Francis Veber, Le Jouet est une comédie plus profonde qu'elle n'y paraît. L'histoire nous fait suivre un journaliste au chômage qui va trouver un emploi dans une rédaction dirigée par un riche homme d'affaire. Seulement, l'enfant capricieux du patron va vouloir faire l'acquisition du malheureux journaliste afin d'en faire son jouet vivant. Ce scénario de moins d'une heure et demie est plaisant car il met en avant une confrontation entre un adulte et un enfant qui vont devoir cohabiter ensemble. Si l'adulte est la victime, il va également tenir tête au garçon. Les deux vont se provoquer mais également s'écouter et se comprendre au fil du temps. En effet, sous la contrainte, l'employé va petit à petit prendre goût à son statut. Cela nous offre des scènes sympathiques qui font rires mais avec toujours un fond qui questionne. Car oui, sous ses airs amusants et original, se cache en réalité une intrigue qui aborde des sujets plus dramatiques, comme l'absence du père que l'enfant souhaite remplacer par son jouet, ainsi qu'une critique du capitalisme. Tout cela est très bien exprimé via les échanges entre les trois personnages principaux, parfaitement interprétés par un casting agréable entre Pierre Richard jouant un homme se rendant compte de l'absurdité de la situation, Michel Bouquet en père autoritaire envers ses collaborateurs mais soumis à sa progéniture et le jeune Fabrice Greco en fils agaçant au visage angélique qui sait également être adorable. Leurs relations fonctionnent parfaitement et sonnent juste, soutenus par de bons dialogues. Sur la forme, la réalisation de Françis Veber est soignée ce qui donne de jolis cadres. Ce visuel est accompagné par une b.o. appréciable aux airs joviales. Toute cette mésaventure s'achève sur une fin satisfaisante. En conclusion, Le Jouet est un film méritant d'être découvert pour tous les thèmes qu'il aborde et les sourires qu'il provoque.
Le jouet : Une comédie fort sympathique et fort avec un scénario qui fait mouche et taillé sur mesure pour Pierre Richard. Pour ça fait mouche car c’est une histoire remplit de vérité et qui use avec habilité du scénario malin. Car, c’est un journaliste qui a du mal a perse dans le métier et il va être acheté, et oui par un garçon dont le père est richissime et il lui cède tous ses caprices. Et le pauvre homme va être exploité mais va vite ce liée d’amitié avec ce jeune garçon qui n’a jamais d’ami et de tendresse paternel. Donc voila, histoire assez intelligeant avec des gags made in Pierre Richard qui est toujours aussi résistible dans son rôle de personnage qui subi mais qui a de la ressource. Donc je peux que vous conseillé cette bonne petite comédie qui vous verra passé un bon moment.
L'idée du film est vraiment intéressante est Veber l'exploite de la bonne manière, il aurait tout de même dut apporter un peu plus d'acidité à son film. Il en ressort une petite comédie amusante est basé sur un fond ce qui n'est tout de même pas négligeable.