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Votre avis sur Emily ?
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Emily est le premier film réalisé par l'actrice Frances O'Connor qui portait ce projet depuis 10 ans. Le temps de la maturation a produit un film somptueux où le caractère "farouche, rebelle, sensible, créative et magique" d'Emily Brontë se fond dans les paysages magnifiques du Yorkshire, filmés sous un ciel souvent gris. En extérieur comme en intérieur, le travail sur l'image est remarquable. Les acteur·trices sont impressionnant·es, en particulier Emma Mackey qui fait vivre l'autrice de manière saisissante. Pour finir, Frances O'Connor a réussi un beau travail de création en inscrivant une passion entre Emily et un homme d'église au milieu d'éléments strictement biographiques.
Un film superbe qui m'a emportée sans réserve !
Un film superbe qui m'a emportée sans réserve !
Ce film m'a plu. Il faut dire que j'aime bien ce genre de film intimiste Les + : les paysages de la campagne anglaise, la musique, l'interprétation; également l'ambiance de ce milieu austère parfaitement bien rendu. Les - : un peu trop long cependant, des plans quelquefois inutiles qui n'apportent rien, une certaine lenteur aussi.
Une adaptation très librement imaginée de la vie d’Emily Brontë dont l’unique œuvre « Les Hauts de Hurlevent » reste un des plus beaux succès de la littérature anglaise.
Même si le film est assez éloigné de la vie réelle d’Emily Brontë, l’atmosphère et le contexte sont bien rendus. J’ai bien aimé la mise en scène des relations entre Emily et ses deux sœurs, notamment Charlotte si brillante aussi en littérature et son intense proximité avec son unique frère.
Même si le film est assez éloigné de la vie réelle d’Emily Brontë, l’atmosphère et le contexte sont bien rendus. J’ai bien aimé la mise en scène des relations entre Emily et ses deux sœurs, notamment Charlotte si brillante aussi en littérature et son intense proximité avec son unique frère.
C'est esthétique et bien monté les acteurs sont bons et l'actrice principale vraiment convaincante. Les transitions sont soignées.
En allant voir ce film je savais qu’il ne serait pas à la hauteur des Hauts de hurlevent mais j’y allé quand même car emily brontë fait partie des hauteurs que je préfère. On y retrouve donc l’univers propre à ce pays et à cette époque. La vie de l’autrice est certes très romancée mais ça fonctionne très bien avec sa mélancolie et peut être une sorte d’hommage à son roman. Je pensais qu’emma mackey ne correspondrait pas au personnage alors certes elle ne lui ressemble pas du tout mais on peut admettre qu’elle s’en sort plutôt très bien. ce n’est pas un film pour les puristes des sœurs brontë mais un film grand public. Un bon moment de cinéma.
Film très bien réalisé, le choix des musique nous permet de bien nous plonger dans le film. Film qui nous prend par les sentiments je le recommande vivement.
vidalger
Je ne connaissais que peu de choses de la vie d'Emily Brontë et je lis ça et là que ce biopic s'éloigne assez audacieusement de la réalité. Peu importe. En allant voir Emily, je souhaitais me plonger dans ce 19ème siècle anglais magnifié par nombre d'écrivains de renom, de Jane Austen à Charles Dickens en passant bien entendu par les sœurs Brontë.
Patatras, ce film rassemble tous les éléments du roman gothique - magie noire, ecclésiastique libidineux, femme fatale, ruines maléfiques...- et se perd dans de sombres histoires d'amours contrariées, de jalousie entre sœurs, voire de sentiments incestueux...Peu de place à la littérature, seul le climat venteux, pluvieux, tempétueux est à l'honneur. On se lasse assez vite donc, d'autant que le rythme lent et les scènes répétées inclinent à l'endormissement. Reste l'interprétation de l'héroïne par l'inspirée Emma Mackey.
Patatras, ce film rassemble tous les éléments du roman gothique - magie noire, ecclésiastique libidineux, femme fatale, ruines maléfiques...- et se perd dans de sombres histoires d'amours contrariées, de jalousie entre sœurs, voire de sentiments incestueux...Peu de place à la littérature, seul le climat venteux, pluvieux, tempétueux est à l'honneur. On se lasse assez vite donc, d'autant que le rythme lent et les scènes répétées inclinent à l'endormissement. Reste l'interprétation de l'héroïne par l'inspirée Emma Mackey.
Je trouve regrettable d'avoir inventé à Emily Bronte une histoire de passion amoureuse ratée, car ce qui est intéressant dans la genèse de son œuvre c'est comment cette jeune-fille qui n'avait pas une vie sociale variée, inexpérimentée en amour, avait pu écrire les Hauts de Hurlevent. . De même, son roman a été édité sous le nom masculin d'Ellis Bell, choisie délibérément par elle-même pour cacher à l'éditeur qu'elle était une femme, ce qui aurait compromis ces chances. Pourquoi ne pas l'avoir dit ? Reste que la performance de Emma Mackey parvient à embarquer, qu'elle est d'une justesse incroyable pour incarner la personnalité tourmentée, vivante et sauvage de l'auteure. Oliver Jackson Cohen remarquable aussi en homme écartelé entre passion et morale.
J'ai adoré mais je ne suis pas neutre. J'adhère complètement à ce genre de film et j'aime beaucoup les sœurs Brontë... j'aime tous les ingrédients : les paysages de campagne Anglaise, les costumes et l'atmosphère XIX eme, la musique, l'amour contrarié, la folie latente.
Sublimes : les personnages, les paysages, l'ambiance restituée... Le regard d'Emily, magnifiquement filmé, nous emporte avec elle dans la passion, la liberté, la solitude. Juste sublime !
selenie
D'emblée, on peut regretter quelques omissions, comme le fait que que Emily était surtout proche de Anne, et surtout que les trois soeurs ont publié sous pseudo masculin un recueil de poésie en 1846. Mais on notera surtout une erreur à la fin, les trois soeurs publient leur premier roman respectif en 1847, que c'est Charlotte qui aura le plus grand succès, et que le frère meurt donc après la sortie des livres. Et pourtant, le reste est impeccablement mis en place, de son cloisonnement dans la demeure familiale, son piano, son côté sauvageonne, l'importance même néfaste du frère, tandis que l'importance de la religion (dans l'éducation mais aussi dans sa réflexion) et des convenances sont parfaitement intégrés au récit et dans une reconstitution soignée de l'époque. Les éléments imaginés restent souvent cohérents avec ce que l'on sait, vraisemblable de toute façon. Néanmoins, plusieurs passages restent inspirés comme la scène marquante du masque, l'appel à la liberté de pensée, ou l'étreinte fraternelle dans les draps blancs. Frances O'Connor signe un vrai-faux biopic plein de grâce et d'onirisme tout en restant réaliste. Malgré les maladresses ça reste un joli film, un bel hommage.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Shawn777
Ce film, réalisé par Frances O'Connor, qui est un biopic et en même temps non, sorti tout récemment en France mais fin 2022 au Royaume-Uni, n'est pas mal mais sans plus. Le film tente donc de raconter la vie d'Emily Brontë, bien-sûr célèbre pour avoir écrit "Les Hauts de Hurlevent". Et lorsque je dis biopic mais pas trop, c'est parce-que, de ce que j'ai cru comprendre en tout cas, le film fantasme énormément de choses de la vie de la jeune écrivaine. Néanmoins, ne connaissant absolument pas la vie de Brontë, seulement son œuvre au détour de quelques adaptations, je ne pourrai pas savoir ce qui relève du vrai et du faux. Enfin, qu'un biopic ne soit pas fidèle à la réalité n'est pas vraiment un problème, rares sont ceux qui le sont vraiment, même ceux qui prétendent l'être, mais dans ce cas, l'histoire se doit au moins d'être original. Et ici, la réalisatrice, qui est également la scénariste, a choisit de se focaliser majoritairement sur une histoire d'amour factice entre Emily et William Weightman (qui a cependant réellement existé et qui était réellement curé). Cette histoire d'amour est néanmoins intéressante car elle peut permettre de comprendre le processus de création du roman de Brontë mais d'un autre côté, n'étant pas réelle, elle perd un peu de son charme et de son utilité. Car nous sommes sinon dans une énième histoire d'amour impossible, le genre de mélodrame qu'on a vu des centaine de fois au cinéma, surtout que le film n'apporte rien d'original au genre. Le film emprunte en effet un chemin balisé qui ne peut mener qu'à une fin prévisible. Cependant, il est certain que le film est très bien mis en scène, c'est par ailleurs de par sa réalisation qu'il se démarque vraiment, réalisation sublimée par l'excellente (comme toujours) B.O. d'Abel Korzeniowski. Outre cette histoire d'amour, le film aborde des sujets plus pertinents, comme le rapport qu'entretenait Emily avec ses sœurs mais surtout avec son frère au comportement auto-destructeur, ainsi que le côté "sauvage" et provocateur d'Emily (toutes ces discussions autour de la religion sont par exemple très intéressantes). Concernant les acteurs, nous retiendrons principalement Emma Mackey qui livre une très bonne performance, de même que Fionn Whitehead et Oliver Jackson-Cohen. "Emily" est donc un film qui aurait pu être bien plus pertinent s'il n'avait pas autant focalisé son histoire sur cette histoire d'amour déjà vu maintes et maintes fois.
Yves G.
Alors que la tuberculose va l’emporter à trente ans à peine, Emily Brontë (Emma Mackey) revient sur les circonstances qui l’ont conduite à prendre la plume et à rédiger son chef d’oeuvre, "Les Hauts de Hurlevent".
"Les Hauts de Hurlevent" occupent dans le panthéon littéraire une place éminente. Aussi célèbre en Angleterre qu’à l’étranger (il fait l’objet d’un véritable culte au Japon), il compte parmi les romans les plus lus au monde, avec "Anna Karénine", "Les Misérables" et "Les Raisins de la colère". Sa célébrité doit beaucoup à celle de son auteur, la fille d’un austère pasteur anglican, qui passa son enfance à arpenter les landes du Yorkshire avant de mourir fauchée dans sa prime jeunesse en laissant quelques poèmes et un seul roman.
"Les Hauts" a été porté un nombre incroyable de fois à l’écran. L’adaptation la plus célèbre remonte à 1939 avec Laurence Olivier. Wikipedia m’apprend que Bunuel en 1954 et Rivette en 1956 s’y sont frottés eux aussi. Je ne connaissais pas ces deux adaptations là. En revanche j’ai vu et aimé la dernière en date en 2012 signée Andrea Arnold, pleine de bruit et de fureur.
Le film de Frances O’Connor n’est pas une énième adaptation des "Hauts", mais un biopic sur Emily. Il donne la part belle à la relation qu’elle a eue, ou plutôt qu’elle aurait eue car ses biographes ne s’accordent pas sur ce point, avec le vicaire Weightman qui donnait à la jeune fille des cours de français et qui assistait son père dans sa charge. Il évoque bien entendu ses liens, mélange de tendresse et de jalousie, avec ses sœurs, Charlotte – qui écrivit "Jane Eyre" la même année que Emily "Les Hauts" – et Anne, mais aussi longuement ceux avec son frère, Branwell, qui sombra dans l’alcool et le laudanum et qu’elle suivit dans la tombe trois mois après sa mort.
Sur le papier, "Emily" s’annonce comme une superbe oeuvre romantique à souhait, portée par l’interprétation exaltée de la belle Emma Mackey ("Mort sur le Nil", "Eiffel"). Mais, hélas, la recette fait long feu et au bout d’une demi-heure – alors que le film en dure trois de plus – on s’y ennuie ferme. La caméra a beau balayer la lande dans de longs travellings rasants ; les cuivres et les cordes ont beau s’élever dans une musique sursignifiante qui souligne à l’excès chaque rebondissement ; rien ne nous sauve de l’ennui pesant qui bientôt s’installe et jamais ne se dissipe.
"Les Hauts de Hurlevent" occupent dans le panthéon littéraire une place éminente. Aussi célèbre en Angleterre qu’à l’étranger (il fait l’objet d’un véritable culte au Japon), il compte parmi les romans les plus lus au monde, avec "Anna Karénine", "Les Misérables" et "Les Raisins de la colère". Sa célébrité doit beaucoup à celle de son auteur, la fille d’un austère pasteur anglican, qui passa son enfance à arpenter les landes du Yorkshire avant de mourir fauchée dans sa prime jeunesse en laissant quelques poèmes et un seul roman.
"Les Hauts" a été porté un nombre incroyable de fois à l’écran. L’adaptation la plus célèbre remonte à 1939 avec Laurence Olivier. Wikipedia m’apprend que Bunuel en 1954 et Rivette en 1956 s’y sont frottés eux aussi. Je ne connaissais pas ces deux adaptations là. En revanche j’ai vu et aimé la dernière en date en 2012 signée Andrea Arnold, pleine de bruit et de fureur.
Le film de Frances O’Connor n’est pas une énième adaptation des "Hauts", mais un biopic sur Emily. Il donne la part belle à la relation qu’elle a eue, ou plutôt qu’elle aurait eue car ses biographes ne s’accordent pas sur ce point, avec le vicaire Weightman qui donnait à la jeune fille des cours de français et qui assistait son père dans sa charge. Il évoque bien entendu ses liens, mélange de tendresse et de jalousie, avec ses sœurs, Charlotte – qui écrivit "Jane Eyre" la même année que Emily "Les Hauts" – et Anne, mais aussi longuement ceux avec son frère, Branwell, qui sombra dans l’alcool et le laudanum et qu’elle suivit dans la tombe trois mois après sa mort.
Sur le papier, "Emily" s’annonce comme une superbe oeuvre romantique à souhait, portée par l’interprétation exaltée de la belle Emma Mackey ("Mort sur le Nil", "Eiffel"). Mais, hélas, la recette fait long feu et au bout d’une demi-heure – alors que le film en dure trois de plus – on s’y ennuie ferme. La caméra a beau balayer la lande dans de longs travellings rasants ; les cuivres et les cordes ont beau s’élever dans une musique sursignifiante qui souligne à l’excès chaque rebondissement ; rien ne nous sauve de l’ennui pesant qui bientôt s’installe et jamais ne se dissipe.
Si on est informé sur la vraie vie de xette actrice alors ce film va agacer car tout est fantasmé.A la decharge de la réalisatrice on sait peu de choses sur Emily Bronte la vraie.difficile donc de faire autre chose que fantasmé. Jolie performance d Emma Mackey.
Grosse déception. Admiratrice des sœurs Brontë, j'allais voir ce film le jour de sa sortie en salles, malgré mon mauvais souvenir du biopic sur Jane Austen mais espérant la même qualité que celui sur Astrid Lindgren..Et ce fut en effet une grosse déception et beaucoup d'ennui. J'ai failli partir plusieurs fois mais je n'ai pas voulu déranger mes rares voisins de salle dont un qui a ronflé une bonne partie du film, c'est tout dire ! 1 étoile et demie pour la beauté des costumes, des lieux, des paysages bien sûr, et pour la douce Anne. 2 instants d'humour et aussi peu d'émotion vraie ponctuent ce film interminable , ampoulé, boursouflé de moments improbables, dont une histoire d'amour sortie de l'imagination pour faire comprendre l'écriture du seul roman d' Emily. Le tout arrosé d'une bande son ridicule, à part quelques morceaux de piano..Madame O Connors aurait dû rester actrice et ne pas essayer d'égaler Jane Campion sans la délicatesse..C'est irrespectueux pour la dignité, le talent et le souvenir d'Emily Brontë
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