Derniers Avis : Music - Page 2

film super émouvant! Bien réaliser les acteurs joue bien! je ne vois pas pourquoi il y a temps de haine sur ce film

Film super décevant... entre le côté musicale & le thème de l'autisme, je m'attendais à un chef d'oeuvre mais malheureusement j'ai été déçu ! Déjà le scénario manque de profondeur et il ne se passe pas grand chose ! En plus j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et en plus les chansons sont décevantes ! L'univers décalé n'apporte pas grand chose car les musiques & paroles sont plates et franchement on aurait pu s'attendre à bien mieux... pas nul mais pas transcendant ! Dommage...

" Music " sortie directement en VOD, nommé à deux reprises cette année au Golden Globes est un drame musical un peu en dessous de mes espérances. En effet le film réalisé par la célèbre chanteuse Sia a essuyé de nombreuses critiques aux Etats Unis ( film trop caricatural sur l'autisme et joué par une non autiste) , il est vrai que parfois l'histoire part dans des séquences qui frôle le ridicule et j'ai trouvé les passages musicaux parfois peu approprié pour traiter de ce sujet, cependant certaines séquences sont modernes et la mise en scène est acidulée et pop avec certains passages musicaux inspirés pour mieux faire comprendre le quotidien d'une personne autiste avec une Kate Hudson qui tire son épingle du jeu dans le rôle d'une junkie .

Ce film est juste magnifique, dès la première minute on pleure. Et pour tous les gens non-convaincus par la prestation de Maddie Ziegler, allez voir de vrais autistes et vous allez voir que ça n'est pas du tous exagéré. Film magnifique, drôle mais en même temps très triste et émouvant. Je le recommande vivement.

C'est l'une des pire comédie musicale que j'ai jamais vu. Elle est incroyablement dégradante pour la communauté des autistes et littéralement tous les autres groupes représentés. Même si l'on passe outre le fait que le film et offensant pour cette communauté l'intrigue est tout simplement mauvaise. Elle a essayé d'inclure tellement d'histoires différentes et de couvrir tellement de sujets différents que tout n'était que de surface et il n'y a eu aucun développement des personnages. L'intrigue était confuse elle a été compensée par des moments incroyablement sérieux par un humour désagréable qui a tout simplement déprécié l'ensemble. Je ne peux pas imaginer comment cela a déjà été nommé pour deux Golden Globes et honnêtement c'est un film terrible...

Film catastrophique en tant que film, ce n'est même pas une comédie musical, les personnages ne sont pas bien écrit, le film n'est pas bien écrit, il est long, chiant, il n'y a aucun ton prédéfinie, et catastrophique et dangereux pour sa représentation de l'autisme étant complètement à côté de la plaque, insultante et révoltante. En tant qu'autiste j'ai eu l'impression de voir mes harceleurs du collège se foutre de ma gueule pendant 1h40, avec la sensation que ça a durée plus de 2h. Très très agréable. Bref, Maddie Ziegler avait raison de ne pas vouloir jouer ce rôle, en effet, on se sent insulté et de toute manière, comme pour les acteurs noirs, où l'on ne viendrai même pas à l'esprit de faire jouer un acteur blanc pour le rôle d'un personnage noir en le déguisant en noir, les rôles de personnes handicapés doivent être tenu et jouer par des acteurs handicapés.

Music est une jeune fille irrésistible. La brochette de clips est irrésistible.
Sa demie soeur chante admirablement. Les voisins sont bienveillants.
L'émotion est au RDV.
Et le jeune gros asiatique vous tire les larmes.
MAGNIFIQUE!

Premier film de la chanteuse australienne Sia. Aussi scénariste, productrice et auteure de la bande originale. On retrouve bien l'univers de sa musique et de ses clips dans les moments musicaux. Mais pour le reste on est là devant un banal mélo tire-larmes attendu et cousu de film blanc qui ne révolutionnera rien. Belle interprétation, mais Kate Hudson et Maddie Ziegler en font peut être un peu trop. Tout à fait dispensable donc.

Film magnifique avec le petit brin de folie de Sia
J adore!!! Histoire plein d émotion de partage et d amour. J espère d autres films à venir

Spéciale dédicace : Mmes et MM. les membres des familles, les Aidant.e.s et/ou Accompagnant.e.s. Contexte : Pour sa première réalisation cinématographique (sortie internationale officielle le 7 janvier 2021, puis européenne le 24 février 2021), la star électro-pop australienne SIA - qui, entre-nous, en voit actuellement "36 chandelles" sur les réseaux sociaux = humour autistique - nous présente, sous la forme de drama-COMEDIE MUSICALE, un scénario intitulé "MUSIC", co-écrit avec l’illustrateur américain Dallas Clayton, avec pour personnages principaux une "Popstar Without Borders", deux jeunes femmes demi-soeurs (Maddie Ziegler et Kate Hudson). Analyse e-cinéphilique : Avant de le "juger" (= #RotenTomatoes), étudions, svp, et analysons préalablement, cette FICTION "état-limite" (non-documentée/non-documentaire), lors de sa diffusion directement en ligne (VOD) ; puis, dans un second temps, débattons, chacun.e, ensemble - avec curiosité et bienveillance - pour favoriser durablement "l’inclusion" sociétale et/ou communicative de Mmes et MM. les personnes PORTEUSES (et non "atteintes") du "symptôme (et non syndrome) ATYPIQUE et spectral du NEURO-DEVELOPPEMENT autistique" (avec ou sans retard/déficience intellectuelle = SDI). Ensemble, svp, allons plus loin... Peut-être que Sia aurait pu/du racheter les droits d’une célèbre bande dessinée francophone (2016) sur ce sujet ; puis proposer de l’adapter à l’écran avec/sous la supervision de son autrice et illustratrice ? Humour autistique : Sinon, pour le casting, y'avait, entre autre, en tant que personnalité à forte notoriété, et personnellement concernée par l'AUTISME, qui rappelons-le, n'est pas une maladie : Mmes Marie Sklodowska-Curie (1867-1934), Temple Grandin, Greta Thunberg... MM. Anthony Hopkins (tardivement test-diagnostique "autiste" a l'âge de 70 ans), Lionel Messi, Keenu Reeves, Steven Spielberg ; voire même, un ancien Premier ministre français ("Je ne suis pas autiste" = comme si nous n’étions pas au courant !) ex-candidat aux présidentielles, interviewé au journal télévise (6 mars 2017) d'une chaine publique avec redevance télévisuelle (= aucune nouvelle de la décision définitive du Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA). En bref : A quelques semaines du 2 AVRIL ; continuons, svp, à sensibiliser à cette belle est "juste cause", et tout particulièrement au TEST-DIAGNOSTIC (ana-mnèse + WAIS-5) de l’AUTISME (TSA-DSM-5 / TSA-APA / TSA-CIM-11) avec ou sans déficience intellectuelle, en particulier "féminin" et chez l’adulte. Références cinéphiliques : L’Enfant sauvage (François Truffaut, 1969) ; Rain Man (Barry Levinson, 1988) ; Will Hunting (Gus Van Sant, 1997) ; Le cerveau d’Hugo (Sophie Révil, 2012, voix de Sophie Marceau) ; Millenium (Niels Arden Oplev, 2009) ; Le Goût des Merveilles (Eric Besnard, 2015) ; Hors-Normes (Olivier Nakache, 2019) ; T’en fais pas, je suis là (Pierre Isoard, 2020)... Références bibliographiques : La différence invisible (scénario de Julie Dachez, illustrations de Caroline Capodanno dite "Mademoiselle Caroline", 2016, 196 p.) #VoiliVoilo #CEstTout - Pierre Le Blavec, fils. - Références musicologiques : Iko, Iko (The Belle Stars, 1983). Mots-Clés : Autisme / Autisme (avec/sans déficience intellectuelle) / Autisme savant / Spectre du neuro-développement / Troubles / Violence sur personne en situation de handicap. Sitographie : #ASPIEUniversityEducation #AutisticIsAsAutismDoes #2AprilWorldAutisticDay - © 1968-2021 - Tous Droits Réservés.

Music est le premier film de Sia, qui l'a réalisé, écrit, produit, a interprété la chanson du générique, y joue un rôle, a dessiné les décors, a confectionné votre téléviseur, vous a préparé votre popcorn qu'elle a planté elle-même... (On rigole...) Mais peut-être qu'à trop vouloir endosser de casquettes, la miss à la perruque bicolore ne s'est pas aperçue de la polémique "pré-fabriquée" que son film allait susciter, et ce, dès la bande-annonce (c'est plus simple de méjuger sans voir le film). Que l'on s'y arrête une seconde avant de critiquer le film en lui-même est important, car de ces polémiques stériles découlent de nombreux avis qui parlent d'un "film anti-autistes", ce qui est une accusation très grave. Premièrement, on répond à la colère de voir une actrice neurotypique jouer l'autiste, en lieu et place d'une personne réellement atteinte du trouble. Si certains films l'ont fait (on pense au si joli Le Huitième Jour), il faut écouter les commentaires des réalisateurs qui expliquent tous les aménagements de plateaux, d'horaires, de jeu qui sont faits, qui ne sont pas vraiment évidents à gérer, et l'on peut alors comprendre que pour une première expérience en réalisatrice, Sia n'a pas osé exposer une personne autiste à ces décors multicolores, flashy, qui tournent dans tous les sens, avec des dizaines de danseurs (avec les complications épileptiques induites par ces scènes : c'était d'emblée mission impossible). Secondement (et dernièrement, oui, c'était rapide), on a pu lire des avis traumatisés par les scènes de contention (la pratique qui consiste à maintenir l'autiste dans une position statique afin que sa crise se calme et qu'il ne se blesse pas) : clairement, ces personnes n'ont pas pris la peine de regarder le film. Si la pratique est débattue depuis des années (mal maîtrisée, elle aggrave la crise, les blessures, etc...), ce qui est montré à l'écran est plutôt le reflet de la réalité que de l'idéal, puisque les personnages n'ont pas d'alternatives à leur disposition (en balade au milieu d'un parc), que la jeune fille en crise se frappe et panique, donc une scène malheureusement réaliste : face à la situation de crise, on est souvent démuni et l'on fait avec les moyens du bord. Il fallait replacer la pratique dans le contexte de la scène. Bien, à présent, nous en avons fini de désamorcer ce terrain miné, on peut y aller sur le film en lui-même. Music est une histoire touchante d'entraide qui réunit une jeune autiste (vous l'aurez compris), une junkie qui tente de s'en sortir, et un jeune homme qui doit tenir la chandelle au mariage de son frère avec son ex-petite amie (sympa, le frangin). La jeune autiste voit le monde à sa façon, et chaque stimuli de son environnement se traduit par un monde tout en couleurs pétardes, en costumes dingues, chorégraphies dynamiques et chansons qui donnent la pêche. Les premières "bascules" dans le monde des Bisounours sous LSD fonctionnent bien, on trouve le concept abstrait mais très intéressant : un peu comme une visite au musée d'art moderne où l'on a perdu le dépliant d'explications, on regarde les œuvres l'air heureux, sans tout comprendre, mais l'art est avant tout une affaire de ressentis, alors pourquoi ne pas laisser ces couleurs et ce tempo vous envahir ? En revanche, à partir du mi-film, on commence à voir de plus en plus de chansons débouler de nulle part (quand l'autiste n'est pas là, alors qu'on pensait que c'était sa vision ?), dont les paroles n'ont plus de rapport avec le propos du film, et qui finissent par ressembler à un catalogue de vente des clips de Sia (on en perd de vue l'intrigue). On aperçoit la star Sia dans un court caméo, visage barbouillé de crème dont seuls les yeux dépassent, ce qui fera toujours plaisir aux fans. Pour ce qui est de Maddie Ziegler, on trouve son interprétation plutôt convaincante (qui ne peut pas être généralisable à tous les cas d'autisme, forcément, mais pour notre part nous avons connu plusieurs années le parfait sosie des symptômes qu'elle joue) et l'on est même déçus de la voir danser avec entrain dans les clips et la scène d'après tenter de nous faire retrouver cette illusion de croire à son trouble (cela casse sans arrêt l'illusion). Ce film conceptuel étonne constamment, oscillant entre histoire touchante et clips déjantés (on a retrouvé les ballons géants du Maldon du Zouk Machine), qui devient maladroit sur les deux tableaux au point d'en être mal compris et détourné : des fausses polémiques et un vrai catalogue de vente pour Sia.

On ne fait pas un film sur les personnes autistes sans les personnes autistes. Le personnage principal du film est autiste et a été joué par une actrice alliste (non autiste), alors que Sia avait casté plusieurs actrices autistes et avait donc largement le choix. Nos identités ne sont pas des déguisements, et cette actrice nous imite de manière carricaturale et stéréotypée, ce qui est très insultant.
De plus, lors de l'écriture du film, Sia a utilisé l'organisation Autism speak comme source d'apprentissage sur l'autisme. Or Autism speak est une organisation très critiquée par la communauté autiste puisqu'elle prétend que l'autisme est une maladie qu'il faudrait soigner (ce qui est faux sur toute la ligne), et qui torture littéralement des enfants autistes pour qu'ils aient l'air moins autistes.
Sia a également, lors de la promotion de son film, eu des propos extrêmement violents à l'égard des personnes autistes non-oralisantes, en comparant leur existence à celle d'objets inanimés.
Bref, ce film ne nous représente pas, nous, autistes. Les allistes devraient arrêter de vouloir parler à notre place, de refuser d'écouter notre parole. On en a mare d'être représentés par le prisme de vos regards ingorants et pleins de préjugés. Rien sur nous sans nous.