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weihnachtsmann
1 147 abonnés
5 132 critiques
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1,0
Publiée le 17 décembre 2017
Même si on peut lui reconnaître un certain style, il faut aimer le cinéma déglingué absurde très proche de Tati avec un enchevêtrement de scènes absurdes et au final niaises et stupides.
Documentariste, enfant de la nouvelle vague, influencé par le surréalisme, Baratier est aujourd'hui un cinéaste culte pour les uns, oublié pour (la majorité) les autres. La poupée, avec son atmosphère loufoque, est totalement déconcertant, une pochade sur les dictatures latino-américaines où l'on perd son ... latin. Foutraque et opaque.
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1,5
Publiée le 29 novembre 2011
En avance de dix ans sur son temps, ce film ètrange ne met en cause aucune nation, ni aucun règime...et heureusement! Dans une atmosphère de cabaret, il joue sur les aspects contradictoires et souvent inconciliables qui règnent dans les âmes humaines et dans les situations historiques, à toutes les èpoques et dans tous les pays! Entre un professeur qui invente un appareil à dèdoubler la matière et un dictateur haï et assassinè par un espagnol en passant par une poupèe très fellinienne qui enflamme les pauvres de la libertè, on n'est dans une histoire sans queue ni tête! Ni bon, ni mauvais, "La poupèe" vaut surtout pour sa distribution de choc: Zbigniew Cybulski en dictateur, Sacha Pitoeff au physique toujours inquiètant et même Jacques Dufilho qui pousse la chansonnette ! Le reste est franchement compliquè à suivre...
On peut reconnaître le mérite de La Poupée d'être un film français totalement décalé surtout pour ce début des années 60 voire d'être en avance sur son temps mais pour autant c'est avant tout à l'ennui auquel je songe pour décrire ce film. D'un style plus théâtral que cinématographique aux allures de new age tout cela n'est franchement guère passionnant.
Le mythe révolutionnaire traité sur le mode carnavalesque et démystificateur. Jacques Baratier est dans la mouvance des avant-gardes artistique et littéraires français de l’après-guerre, jusqu’aux années 60, et son film est fait en collaboration avec le poète Jacques Audiberti. Il a indéniablement de la maîtrise et de l’invention cinématographique, qu’il utilise en dynamitant systématiquement les conventions du cinéma commercial. Mais cela n’empêche pas le film de 1962 de paraître aujourd’hui passablement daté. On le suit avec un mélange d’ennui sur certaines séquences et de réel amusement sur d’autres. La loufoquerie burlesque et parodique de certaines scènes, des dialogues et des paroles de chansons par moment irrésistibles de drôlerie sauvent l’ensemble.
J'ai vu le film "La Poupée" il y a des années dans un ciné club aujourd'hui disparu. C'est peut-être un des meilleurs films qu'il m'ait été donné de voir. De fait si quelqu'un a des infos pour pouvoir le revoir ou l'acheter je suis extrêmement intéresse.