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Gellis
4 abonnés
79 critiques
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3,5
Publiée le 16 juillet 2024
Si l'on peut juger un film sur les souvenirs que l'on en garde, alors ces ''tranches de vie sans être immémorables ont leur charme. Ainsi plus de 35 ans après, au moins quatre sketches me sont revenus en mémoire à la première image - L'excellente scénette sur la révolution sexuelle vécue par Michel Galabru et Laurence Badie. - L'interview de Josiane Balasko en habitante très bien intégrée du quartier de la goûte d'Or - L'impasse de Roland Giraud incapable de choisir entre sa compagne parisienne et sa maîtresse rouennaise - La mésaventure d'un journaliste de l'humanité piégé par son cousin sosie russe. Les autres sketches pourront être jugés plus inégaux, encore que Régo soit réjouissant en interprète approximatif et que Clavier et Anémone collent parfaitement à leurs rôles de bourgeois, gênés dans leur élan par un chien encombrant. Un peu réac, un peu suranné mais pas désagréable.
Super petite comédie sympa regroupant plusieurs mini-histoires toutes aussi variées que bien jouée. Un casting impeccable, chaque histoire se regarde avec plaisir. Une grosse préférence pour "Le sixième sens" avec le tout jeune Martin Lamotte coincé entre sa femme et sa maîtresse et étant incapable de se séparer d' un d'entre elles...
Un chouette divertissement. On se réjouit devant ces sketchs sans réels liens entre eux. Ils sont tous très bien, voire excellent, court ou long. On y retrouve une pléiade d'acteurs des années 80, qui ont tous fait leur preuve, même les seconds rôles. C'est franchouillard parfois, iconoclaste à d'autre. A voir par tous les amateurs de comédie qui apprécient ces acteurs des années 80.
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2,0
Publiée le 19 janvier 2021
Très inègal cette suite de sketches des 80's avec une bonne partie du Splendid (Clavier, Jugnot, Balasko, Chazel). Le passe-temps consiste aussi à repèrer certaines futures vedettes de l'èpoque tels que Michel Boujenah, Jean-Pierre Darroussin ou Roland Giraud! Des paysans de la France profonde aux astronautes en route vers Mars en passant par l'Afrique et l'URSS, rien n'est vraiment èpargnè au spectateur! On n'èchappe pas à quelques ratès spoiler: (la mission spatiale, le dialogue entre Luis Rego et le prèsident africain...) , à quelques absurditès aussi de l'èpoque qui passe mal la barre aujourd'hui, mais on est conquis par la sublime Laura Antonelli et, surtout, par le sketch avec l'excellent Martin Lamotte, incapable de faire de la peine à une femme qu'il aime! Un jeu de massacre en mode mineur...
Aussi mauvais que Les Babas-cool, qui lui avait l'avantage de nous montrer le popotin de Marie-Anne Chazel. Ouais la musique n'est pas mal...Une étoile pour le casting, et pour le réalisateur qui n'est pas médiocre. Ce n'est pas que cela soit mal interprété, non c'est simplement sans intérêt et pas marrant, comme Les Babas-cool...Après avoir vu le sketch de l'interprète avec Rego, j'ai dû me retenir de ne pas mettre un zéro pointé !
Un casting de grande qualité. Une suite de petits films assez sympa dans l'ensemble. Comme l'indique le titre du film, ce sont des tranches de vies ou se mele des imbroglios et des situations complexes.
J'aime beaucoup, comme tout ce qu'a fait l'inspirateur Lauzier, un des rares humoristes de BD classé à droite. Le sketch où Jugnot, journaliste de l'Huma qui se retrouvespoiler: coincé en URSS parce que son cousin usurpe son identité pour quitter le paradis socialiste ... c'est saignant ! Et "Paris sera toujours Paris", terriblement prémonitoire - réalisé il y a 35 ans - je vous le laisse découvrir. Sachez juste qu'il serait vraisemblablement censuré aujourd'hui (on est poursuivi pour moins que ça).
Le genre "film à sketchs" est un exercice risqué. Il est souvent difficile de maintenir un rythme sans réel fil conducteur. Tranches de Vie, y arrive plutôt bien et réserve quelques très bons moments.
Dans la même veine que "l'An 01" (de Doillon, Resnais et Rouch), ce film est aussi stupide que débilitant. Le principe est le même: on raccorde des sketchs aussi grotesques et idiots les uns que les autres dans lesquels ont s'efforce d'utiliser le principe du comique de répétition et l'abus de stéréotypes grotesques.
Vous l'avez compris, ce film ne relève pas de la "pépite cinématographique" ! En effet, ""l'humour"" et la plupart des "acteurs" sont ici les mêmes que ceux de "L'an 01" (à savoir : la troupe du Splendid). Si vous avez aimé ce film, vous aimerez sans aucun doute l'an 01. Mais bon, je pense qu'il ne doit pas y avoir grand monde qui doit se targuer d'une prouesse pareille - sous peine de subir l'internement psychiatrique de force (comme dans le film remarque...).
Il faudra vraiment prendre ce film au second degré pour l'apprecier, une multitude de petits sketchs (la plupart assez marrants). Je vous conseille la première partie du film à l'apéro, puis la seconde pendant le digestif. septembre 2011
J'aime beaucoup le concept de "courts métrages" dans un "long métrage". Un très bon casting, un humour décalé qui a bien vielli, j'aime beaucoup la scène du Paris Cosmopolite qui pour moi n'a rien de rasciste mais au contraire donne un ton humoristique au choc des culture, et j'adore la scène de Lamotte partagé entre Chazel et Anémone et trop lâche pour oser en larguer une dans une sorte de Vaudeville présenté en parallèle très drôle.
Réunissant l'ensemble des comédiens du Splendid, plus un tas d'invités, on a droit à certains numéros d'acteurs très réussis, notamment dans "Les Âmes Mortes" et "Le Sixième Sens". D'autant que le fond n'est pas oublié pour autant, avec des réflexions pertinentes sur le totalitarisme et, forcément, le couple. Sans parler des dialogues, savoureux, avec de nombreuses répliques bien senties. Au final, on ne s'ennuie jamais, et on est à des années lumières des derniers couacs cinématographiques du Splendid. Ce n'est certes pas un sommet du genre, mais assurément l'un des meilleurs films de la célèbre troupe.
Un film sympathique, prémonitoire ?, qui serait interdit aujourd'hui avec la Licra, Sos Racisme, Ni putes ni soumises, le cran, le Mrap et j'en oublie... à si la Halde, bref tous les professionnels de l'antiracisme d'aujourd'hui.
Une gauloiserie sympathique à prendre au degré que vous voudrez avec une Josiane Balasko qui avait encore un peu d'humour à l'époque.