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Coric Bernard
375 abonnés
586 critiques
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1,5
Publiée le 4 novembre 2020
Le graphisme de ce film d'animation est assez esthétique et bien fait avec ses beaux tons pastels. Par contre, le scénario est carrément simpliste et le film devient vite ennuyeux malgré une bonne bande-son.
Très drôle, très touchant, un vrai petit plaisir d'animation qui joue énormément sur le rythme dans l'humour et sur la sincérité de son personnage principal.
Un film presque expérimental, atypique, au trait minimaliste mais aux décors fouillés, mêlant des bruits bizarres et des silences incongrus mais finalement assez comiques. Ses personnages sont différents mais forts.
Le film a quelques idées que j ai appréciées au niveau esthétique. En particulier sa façon de faire des yeux avec deux parenthèses superposées à plat, faisant ainsi deux commissures / pattes d oie de chaque extrémité des yeux en amende. J ai trouvé cela original, donne du caractère au trait de dessin. C est la plus grande réussite à mon avis. J'ai bien aimé la variation avec les deux droites à la place de chaque parenthèses permettant de réaliser des losanges à la place des yeux en amende. En revanche, j ai moins apprécié le dessin pour quand les musiciens se laissent emporter par leur musique. Le principe du tourbillon pour illustrer l enivrement des sensations avait moins de caractère. La plupart du temps, le dessin est purement illustratif sans rien de bien remarquable.
Le scénario est encore plus illustratif et laisse encore moins de place à l interprétation ou l'imagination. C est un peu ténu : le méchant garçon qui s adouci grâce à la musique qui l'amène au final à la dernière scène. Le souci est que le film manque de film conducteur, on ne voit même pas ce qu'il essaie de raconter aussi on ne suit pas vraiment bien ce cheminement de l' égoïsme vers l'ouverture à l'autre. Il manque une intrigue qui donne envie au spectateur de voir la suite et de pouvoir suivre la ou il en est du film.
Propos un peu simpliste, pas grande finesse. Je ne me suis pas ennuyé mais je ne comprend pas pour autant l'utilité de présenter cela sur les écrans. Je ne sais pas quel public peut être ciblé, est supposé pouvoir être intéressé par ce film.
Avant de dévaloriser un travail qui ne raconte effectivement pas grand chose, il faut tenter d’y déceler le geste punk, celui d’un auteur qui a pratiquement porté ce projet seul à bout de bras durant des années, et n’a pas hésité à rompre avec tous les codes en vigueur de l’animation japonaise pour adapter un manga qui tenait déjà du travail solitaire au long cours. ‘On-gaku’ n’est pas non non plus un drama musical car si la plupart des titres qu’on entend durant le long-métrage offrent un intéressant aperçu de la musique moderne japonaise qui ne s’exporte pas, le rock pratiqué par Kenji et ses copains glandeurs se cantonne à une sorte de vrombissement ininterrompu. En dehors des éléments de décorum propres à la mythologie rock, ici très dispensables (la copine/fan, les bandes rivales, etc…), c’est peut-être ça l’idée, au fond, des types sans perspectives qui se découvrent un intérêt pour le rock comme ils auraient balancé un caillou dans une vitre : sur une impulsion, sans vraiment y avoir réfléchi et sans chercher à justifier ou à contextualiser le geste. Je perçois la logique et la démarche de Kenji Isaiwaisa, son humour à froid, très proche de celui de Kitano, mais j’ai quand même un peu de mal à me laisser convaincre par le résultat, proche de l’abstraction malgré le recours à différentes techniques picturales : la rotoscopie s’adapte ici à un trait grossier et géométrique à la Beavis & Butt-head mais aussi à des dessins au fusain photoréalistes pour certaines séquences sur scène.
Me suis vraiment ennuyé devant ce film d'animation très partulier. En revanche, j'ai beaucoup aimé le graphisme sobre et la simplicité des traits des visages... les yeux en forme de poisson ! Pour un public adapté.
Un film d'animation qui s'est voulu ambitieux en se détachant des standards mais qui se révèlent extrêmemnt décevant et sans intérêt : aucun conflit, une suite d'évènement linéaire, des personnes mal dessinés, un ennui mortel. seul point tenable, la musique folk présente par moment.