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Ykarpathakis157
4 789 abonnés
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1,5
Publiée le 13 décembre 2020
U-Turn, ici commence l'enfer est moins un film qu'une séquence de scènes vaguement reliées par des personnages communs. Il commence par l'arrivée de Sean Penn dans une petite ville de l'Arizona en fuite d'un usurier et à qui il manque plusieurs doigts. Au cours du film diverses choses se passent. Le personnage de Sean Penn se lie avec une jeune Latina fougueuse qui peut ou non avoir des relations sexuelles avec son père. Claire Danes fait une brève apparition comme un stéréotype de plouc tout comme Vince Vaughan. Les choses se passent sans ordre particulier et sans raison particulière pendant deux heures. Enfin le film s'achève après avoir audacieusement ignoré des subtilités telles que le développement des personnages et l'arc de l'histoire. C'est un film confus, ennuyeux et bien trop long...
Oliver Stone est quand même un réalisateur « À part »; Témoin ce petit film nerveux , assez déjanté, superbement interprété. Une histoire banale de panne de voiture qui va conduire son propriétaire dans un enchaînement de coups du sort tout sauf heureux y compris son aventure avec Grâce ( torride Jennifer Lopez). Ça va mal tourner! Dès le début par sa rencontre avec un garagiste complètement barge, on a tout de suite l’impression que Bobby ne va pas connaître une journée tranquille. Mais nous, sur notre siège, quel régal de voir se démener ce petit monde! Un film décapant qui montre bien qu’au fin fond du texas, dans des bourgs perdus au milieu de nulle part, Les passions peuvent toujours se déchaîner, plus violentes que n’importe quelle tempête.
Film bien intéressant avec une belle histoire . Avec une histoire qui tient le bout du suspense une belle actrice . Une femme qui ne finit pas en que de poissons
Débutée en fanfare avec "JFK", la décennie 1990 fut pour Oliver Stone celle d'un certain dynamisme, et même d'une grandiloquence de mise en scène. "U-Turn" s'inscrit d'emblée dans cet état d'esprit. On y retrouve en effet un peu de "Tueurs Nés" et même de "L'enfer du dimanche" qui clôturera la décennie. Le cinéaste filme Sean Penn dans la peau d'un Pierre Richard beaucoup plus trash, accumulant déboires sur déboires. L'oeuvre, très agréable, bénéficie d'un tonus certain et d'un charisme indéniable au niveau de ses acteurs. Le cinéaste réunit un casting assez impressionnant avec des acteurs confirmés (Penn, Nolte) ou débutants comme Jennifer Lopez ou Joaquin Phoenix. À noter que les apparitions de ce dernier se font sur l'air "A Ring of Fire" de Johnny Cash. Cpendant, on y retrouve également les défauts de son auteur, à savoir un côté assez cabotin, pour ne pas dire démonstratif, ce qui est la marque de fabrique de la seconde période de Stone. "U-Turn" pâtit enfin de sa longueur alors qu'il aurait pu sans problème être traité en 90 minutes.
Outrancier, mal filmé (ces gros plans sur les visages !), mal doublé musicalement , grand guignolesque. Stone devait être sous acide quand il a tourné ce navet.
Signé Oliver Stone, un thriller cauchemardesque jubilatoire, à l'humour noir, porté par un superbe Sean Penn, poissard comme jamais face à l'envoûtante JLo.
A la juste limite de la parodie, très drôle et bien filmé, des personnages très charismatiques et Sean Penn nous montre une nouvelle fois toute sa diversité.
C'est le genre de film, tu vois la distribution des rôles, t'as déjà envie de le voir sans même savoir de quoi ça parle. Tu regardes l'affiche du film : "Sexe, meurtre, trahison, tout ce qui vaut la peine de vivre", OK, ça, ça doit être un bon film pour moi! Le film commence, tu vois Sean Penn rouler sur des routes vides dans des grands espaces désertiques, sur fond de Peggy Lee interprétant "It's a good day", et ça y est, t'es déjà dans le film. Très vite, Sean Penn tombe dans les ennuis dans ce thriller où l'humour noir est bien présent, et ça fait plaisir. Et puis Jennifer Lopez arrive en scène et alors là c'est magnifique. Un film assez cynique que j'ai beaucoup apprécié.
C'est dans ce genre de film que Stone roule à fond. . Poussiéreux, pas sérieux, un peu des Cohen en plus vif. Lopez trouvait un rôle sur mesure face Penn impeccable.
Revue après Bien des Années . J'aime beaucoup cette ambiance déjanté et glauque . Jlo Est envoûtante est le reste du casting au top . Le mécano est juste génial dans Son genre . Un thriller comédie à Voir . Bravo Mr stone
Oliver Stone se fait plaisir avec cette galerie de personnages qui se complaisent dans la caricature tout en rajoutant un dose de satire non négligeable ; la brillante distribution est là pour l'aider dans cette entreprise de démolition à Plouc-land, hormis bien entendu Mademoiselle Lopezzz qui ferait mieux d'aller promener sa silhouette de baleine ailleurs, merci pour nos yeux (rarement vu une endive pareille).
Bien que U-turn se révèle au fil de ses incroyables et inopinés rebondissements souvent drôle et percutant, ses vilains relents et effluves de tarantinade le desservent considérablement et le temps finit pas sembler bien long après une heure et demi comme si le film ne parvenait pas à conclure ce qu'il a commencé. La fin, cela dit, est une petite apothéose dans son exagération omniprésente et a le mérite d'assumer jusqu'au bout... son jusqu'au-boutisme délirant.
La façon de filmer veut nous faire ressentir une ambiance particulière, outrée comme le reste du film, abusant des gros plans, des répétitions de plans, d'un montage un peu nerveux et de mouvements incessants comme si la caméra avait la gerbe. Heureusement, aucun filtre bizarroïde n'est utilisé et cela reste tout-à-fait regardable... bien que bizarre et toujours vaguement désagréable.
La musique d'Ennio Morricone est surprenante : elle reprend quelques vieux tics de ses gloires passées du poncho mais sur un ton grinçant, presque ou même carrément ironique : elle tombe à point pour l'illustration sonore de ce western moderne décadent. Alors pourquoi la polluer à intervalles réguliers avec des chansonnettes de musique américaine à deux balles ?
Sean Penn est vraiment un excellent acteur et le prouve encore, le démontre ici avec brio, suivi par Nick Nolte et l'inénarrable Billy Bob Thornton (ce mécano !), Powers Boothe en flicard névropathe, Joaquin Phoenix en débilos consanguin et Claire Danes en cruche épouvantable ne sont pas en reste. A noter une apparition heureusement très fugitive de la gourdasse Liv Tyler qui ferait presque passer Mademoiselle Lopesse pour une actrice.
U-turn est un film tourmenté qui ose ici et là, qui provoque, qui fait rire mais qui agace aussi énormément. Il aurait fallu être plus prudent.
Bobby Cooper (Sean Penn), un petit malfrat élégant mais malchanceux, atterrit dans un bled crasseux de l'Arizona après qu'une durite de sa Ford Mustang 1964 ait pété. Dès lors, il ne cessera de subir la colère, la jalousie et la débilité des habitants, tous détraqués par la chaleur et la consanguinité. Le scénario est bien ficelé mais manque parfois d'un tout petit peu de cohérence. La mise en scène de Stone a le mérite d'être originale, mais pousse son côté "clipesque" bien trop loin. Le casting est quant à lui impeccable, avec un Sean Penn excellent, une Jennifer Lopez étonnante, un Nick Nolte répugnant, et un Powers Boothe toujours aussi flippant. Barjo, et prenant.
L'ambiance est vraiment bien trouvée, que ca soit pour les décors ou les personnages. Mais l'histoire tourne un peu en rond, et à force, le temps devient long.