Attention à ne pas vous perdre dans les profondeurs de l'Arizona... Sean Penn alias boby en a fait les frais. Il se retrouve paumé dans un bled, peuplé d'autochtones pour le moins déjantés. Un peu des "cons du village", certains méfiants, d'autres aimables voir un peu trop ou encore violents. Il a qu'une seule idée en tête qui lui ronge progressivement son cerveau: sortir de ce patelin. Mais il a confié sa caisse à un garagiste du coin complètement barge, il n'arrête pas de se faire draguer par une jeune femme dont son copain n'a qu'une chose en tête casser la gueule à boby (étonnante interprétation de Joaquin Phoenix, court mais brillant) et puis le sherrif du coin à 'oeil sur boby et enfin la trame de l'histoire, il cherche à voler l'argent au mari (Nick Nolte) de la femme qui convoite (jennifer lopez). Parce qu'il doit de l'argent à la mafia. On ressent le malaise de boby tout le long, il lui arrive que des embrouilles. L'atmosphère de U-turn, le village même, est bien dérangeante, malsain, pas du tout accueillant malgré de beaux paysages qui l'entoure. Et une musique de country quasi-constante (sans déplaire au contraire) harmonise ce village, ces paysages et ces personnages déjanté. La mise en scène est aussi original et plutôt pas mal. Mais l'atmosphère pèse, elle devient lourde et on se retrouve assez vite épuisé nous aussi, la mal être de boby nous est transmis. Le scénario, bien que original au début perd de sa finesse et s'essouffle. Mais U-turn bénéficie d'une excellentes interprétations des acteurs, même les second rôles sont remarquables.
Oliver Stone nous sert un film poisseux à l'atmosphère lourde de sous-entendus. On est vite deçu par le senario. Fais-nous vite un autre film, Oliver, pour qu'on ne pense plus à celui-là.
Un univers déjanté, une bo exquise, de l'humour noir à la pelle, un Sean Penn captivant, une Jennifer Lopez inattendue est toujours aussi belle, un casting efficace (Joaquin Phoenix, Nick Nolte, ...) on ne sait pas jusqu'où cet engrenage d'emmerdes va aboutir. Un thriller/comédie décalé et piquant. Un univers épileptique, des personnages hauts en couleurs, une mise en scène en surcharge mais on aime sa! Pour les fans de tueurs nés, une pépite comme Oliver Stone sait les faire.
U-Turn est une petite perle totalement unique. Un scénario complètement déjanté, une ambiance extrêmement pesante, une réalisation particulière, un casting impeccable... Le film n'est pas agréable à regarder, mais on aime, si vous voyez ce que je veux dire. Bobby Cooper a la poisse profondément ancrée en lui, et à tel point qu'on ne peut s'empêcher de rire de cette -car oui, cela en est une- tragédie. La dernière réplique de Sean Penn est une des plus drôle de l'histoire du cinéma, car tout repose sur elle et sur cette situation finale. Bref, U-Turn n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre, mais il n'en est pas moins un film absolument remarquable.
Un film complétement déjanté! On ne peut s'empêcher de s'identifier au personnage brillament interprété par Sean Penn et on se demande vraiment comment il pourra quitter ce trou à rats ! Les acteurs, le décor, le scénario, les dialogues tout est réuni pour nous faire passer un excellent moment de cinéma ! Du grand art !
Ce film a une excellente trame avec d'énormes rebondissements et de bons acteurs bien qu'on perde un peu le fil car il est assez long . Le film est très peu rythmé et on s'ennuie au bout d'un moment. L'humour est noir parfois assez bon et parfois mauvais. En clair, un film assez bien mais sans plus.
Belle brochette de stars! Dommage quOliver Stone ne se soit pas plus attardé sur la distribution de certains roles, notamment celui de Jon Voight quasi inexistant. Je ne raffole pas non plus de ces prises de vue style vidéo-clip (gros plans de 2 secondes chacuns qui se succèdent en diagonale), ca fait un peu mal a la tête à force... mais loriginalité du scénario, et le coté second degré qui souffle sur tout le film ammènent piquant et légèreté. J-Lo retrouve un role qui lui va comme un gant, naïve et garce à la fois, beaucoup plus à laise que dans ses adaptations de pseudos Superwoman comme dans "Plus Jamais". Et que dire du crétinissime Joaquin "TNT" Phoenix, qui excelle dans ses (brèves) apparitions de mâle frustré. Somme toute un détonnant portrait archi-caricatural et simplificateur de lAmérique, mais qui ne manque pas de nous rappeller que ce genre de bleds et de personnages déjantés existent.
Oliver Stone à l'époque ou il ne se la pétait pas encore nous signe un polar génial et décalé, à la tension permanente et surtout dépourvu de toute prétention moralisatrice. le scénario devient alors un fascinant enchaînement de situations aussi grotesques que décalées et délirantes à l'interprétation royale et au casting béton. la musique d'Ennio Moricone en prime apporte un réel plus à ce film malsain et magnifiquement crasseux dont personne ne sort indemne.