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chrischambers86
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4,0
Publiée le 21 octobre 2010
Renè Clair, en 1923, propose le premier film de science-fiction français, avec son "Paris qui dort", dont le thème est le temps qui s'arrête et une ville qui s'endort! La situation est très sèduisante: un beau matin, le gardien de la tour Eiffel, moderne veilleur jouè par Albert Prèjean, remarque au petit jour, puis quand le soleil se lève, que la ville, les rues, les gens restent plongès dans une ètrange lèthargie! Le silence - un silence que les spectateurs d'alors ne pouvaient "entendre" - se prolongent, Paris ne s'èveille pas! C'est encore un savant qui a fait le coup, grâce à l'inèvitable rayon invisible dont il est l'inventeur et qui - excellent thème de S.F - arrête le cours du temps! Une vision lyrique et poètique de la capitale avec des plans fabuleux de Paris et de sa tour Eiffel...
Un film qui serait presque un hommage à Méliès et un sujet à la Jules Verne Ce qui est intéressant c’est de voir le Paris filmé dans une espèce de léthargie et de penser que finalement la vie ne vaut que lorsqu’il y a des enjeux. Beaux panoramas de la ville aussi. Paris historique en quelque sorte.
Moyen-métrage Muet en N&B à la fois Comique et troublant , " Paris qui dort " est le Premier film écrit et réalisé par René Clair, réalisé en 1925. Il nous offre de belles photographies, cartes postales de Paris, une fiction nous contant une histoire Fantastique aux effets visuels simplistes mais néanmoins efficaces. Le pitch : 9H du matin le gardien de la tour Effel se lève. Personne à la Tour, 11H pas un chat du Louvre aux Champs Élysées, 15H Notre-Dame est désertée ... Notre homme rencontre seulement quelques personnes figées.
Premier film d'un certain René Clair, "Paris qui dort" est un beau film sur une belle ville. Le thème traité est éminemment intéressant et peut donner lieu à toutes sortes de traitements ; pour sa part, Clair a choisi la voie de la comédie poétique : on y voit évoluer avec malice dans des décors parfois stupéfiants (la Dame de Fer !) des personnages qui découvrent la liberté totale puis l'ennui et enfin la discorde. Si la fin, nettement moins réussie et plus conventionnelle, achève en demi-teinte ce très esthétique n & b, on peut se féliciter de la première réalisation d'un jeune français qui marquera à jamais le cinéma de genre. A voir.
Premier film réalisé et écrit par René Clair comme le générique de début, "Paris qui dort" a une très bonne idée de départ qui n'est pas forcément exploitée de manière aussi drôle à laquelle on pouvait s'attendre, surtout que les personnages sont un peu mal définis pour réussir pleinement cela. Ce qui est le plus gros reproche qu'on pourrait faire à cette oeuvre, même si on a le droit à beaucoup de piquant sur la fin après la découverte du savant et à surtout des plans superbes, à foutre le vertige, de la Tour Eiffel qui ne manquent pas de poésie que ce soit dans la position des cadrages ou dans celle des acteurs.
Un savant fou fige le cours du temps, seul en réchappent le gardien de la tour Eiffel et les passagers d'un avion. Une bonne idée de départ, exploité de façon sans doute parfois maladroite, mais néanmoins cocasse et poétique. Les prises de vue sur la Tour Eiffel sont superbes.
Film d'anticipation intéressant même si imparfait. Le thème a été repris depuis mais pas toujours bien exploité non plus. On sent que c'est une époque ou la Science est perçue comme toute puissante. La logique se tient mais fini par tirer un peu en longueur comme si le scénario n'avait pas été écrit jusqu'à la fin et que le réalisateur trouve une ellipse quelconque pour conclure.
Une idée intéressante, mais un scénario pas assez abouti (notamment sur la fin). Le film vaut surtout pour ses plans de Paris il y a 100 ans (comme par exemple ces scènes tournées dans l'escalier entre le 2ème et le 3ème étage de la tour Eiffel qui a été démonté depuis) .et pour son inventivité technique.